Mamohtobo
Fiodor prépare son mariage avec Taïssia. Mais avant le grand jour, il doit faire un dernier embarquement à bord d'un brise-glace pour ravitailler la ville d'Ulitza prisonnière de la banquise. Mais l'embarquement commence mal.
Froid. Neige. Glace La BD au féminin Nancy Peña Russie
Fiodor prépare son mariage avec Taïssia. Mais avant le grand jour, il doit faire un dernier embarquement à bord d'un brise-glace pour ravitailler la ville d'Ulitza prisonnière de la banquise. Mais l'embarquement commence mal.
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Date de parution | 19 Mars 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Il fallait que cela arrive, un ouvrage de Nancy Peña que j'apprécie beaucoup moins que ses autres oeuvres. Probablement à cause du dessin de Schemoul qui n'est vraiment pas à mon goût. Les aquarelles ne sont pas mon support pictural préféré et ici je les trouve inégales avec un graphisme qui ne me convient pas du tout. Reste le scénario qui sauve la série de la Bérézina. Une parabole, une métaphore sur la liberté de la femme ? Spooky souligne une analogie avec le voyage d'Ulysse, c'est une lecture intéressante. Mais j'y vois son miroir inversé. Ulysse multipliait les miles nautiques, les conquêtes féminines et les pertes en hommes (il rentre seul) pendant que sa Pénélope attendait 20 ans bien sage devant sa tapisserie malgré les plus beaux prétendants de Grèce. Ici dès que les hommes ont embarqué, les femmes reprennent leur liberté amoureuse pour exister en dehors de la solitude imposée. Un seul marin périt et à l'inverse des sirènes, c'est le chant des femmes qui sauvera le bateau des mammouths sorte de monstres Neptuniens. Probablement une lecture trop intellectuelle et peut-être erronée mais qui me permet de donner du sens à ce petit ouvrage.
Etrange cette BD, mais pas tant par son histoire que par son traitement graphique. En effet le dessin de Gabriel Schemoul est difficile à s'approprier, il paraîtra même "brouillon" pour ceux qui manquent d'inspiration pour le décrire. L'influence de Joann Sfar est évidente, mais l'auteur -qui est encore très jeune- semble chercher son style dans les premières pages de l'album. Il navigue même entre plusieurs influences, j'ai même cru que c'était Nancy Peña elle-même qui en avait dessiné une ou deux tout en modifiant son propre style si caractéristique. Mais Schemoul se "fixe" dans une veine sfarienne par la suite, un style maladif, qui manque de constance. Certaines scènes en deviennent difficiles à lire ou à décoder, et c'est dommage, car l'histoire ne manquait pas d'intérêt... La parallèle entre les marins partis au loin, coincés par la banquise, et leurs femmes restées à la maison. Avez-vous remarqué la métaphore avec l'histoire d'Ulysse ? La vie sur un bateau est évoquée de façon fine, c'est assez intéressant. Il y a également cette histoire de défenses de mammouths, une légende indienne qui aurait pu être passionnante si elle avait été traitée sous un autre angle ; ici elle perd de son intérêt, il manque des éléments je trouve... Au final, un album qui aurait gagné à être dessiné par un autre, voire par Nancy Peña elle-même, et dont le sujet aurait pu être mieux traité. Un petit raté.
C'est mon premier contact avec un auteur qui est plutôt vénéré sur ce site car elle arrive à créer un style bien particulier qui arrive à plaire. Malheureusement, cette première fois ne s'est pas passée comme je l'espérais réellement. Peut-être n'ais-je pas choisi la bonne oeuvre... Il faut dire que les bibliothèques font totalement l'impasse sur cet auteur à l'exception de ce dernier titre. C'est quand même un peu bizarre ! Je ne suis pas fan de ce graphisme au trait si imprécis et à la fois brouillon qu'on peine à distinguer les différents personnages. Je me demande même si cela ne fait pas amateur. C'est un peu le comble! Le dessin ne sera pas le point fort à cause de son illisibilité. Au niveau de l'histoire, c'est également assez bateau. Il est question d'un navire sibérien qui s'immobilise avec son équipage dans la glace alors que les femmes du village se tournent vers la superstition pour essayer de les ramener à bon port. La fin semble d'ailleurs un peu tiré par les cheveux avec ce basculement que rien ne prédisposait ou presque... Bref, l'ensemble est plutôt brouillon même si je dois concéder que les dialogues demeurent de bonne qualité. J'ai senti tout de même la construction d'une ambiance un peu lourde qui est malheureusement retombé à plat.
L’aquarelle est un style que j’apprécie beaucoup, c’est donc pour cette raison en feuilletant l’album que j’ai pris le temps de m’y plonger. Car il faut s’y plonger, le dessin est tellement inégal que sur plus de 50% des planches on ne comprend pas qui est qui simplement, immédiatement, il faut deviner ! En fait certaines planches sont sublimes, vraiment, la plupart sont dessinées rapidement puis aquarélisées en laissant un graphisme cubiste, et enfin quelques-unes sont vraiment illisibles ! Côté scénario, je dirai que nous sommes dans la seconde moitié du XXème siècle en Russie. Un village a besoin qu’un bateau ouvre la voie pour briser les glaces. Nous avons donc une histoire de marins et de femmes. Passé le dessin qui n’est pas facile d’accès les personnages sont attachants. Le côté fantastique ne m’a pas gêné du tout, au contraire, sinon il n’y aurait pas d’histoire ! Les ambiances, les croyances, les craintes de chaque personnage sont vivement rendues par les couleurs tout au long du récit. Tantôt sombres, tantôt fauves, tantôt noires, les planches se succèdent avec un travail visuel de compréhension qui vient servir cette tension permanente qui inonde le récit. Evidemment ce conte surnaturel avec ces défenses de mammouth progressant au gré de la compréhension des uns et des autres, des hommes et des femmes et de leur tolérance mutuelle, cette croyance en du surnaturel pour se sauver de situations irrationnelles, tout ceci donne un récit riche dans lequel on sort en rêvant. Ou pas... Car le dessin est vraiment trop inégal pour sortir en rêvant, on a trop lutté pour finir le livre sans abandonner pour être heureux à la fin. De plus finalement, la fin tombe un peu comme un flan loupé, la pression monte, la tension est à son comble et puis plouf ! Au final cet album est tout de même très curieux, malgré un côté très difficile d’accès son ambiance psychédélique au niveau du dessin et son curieux mysticisme est déroutant et rafraîchissant dans notre industrie actuelle de la BD. A lire voire posséder pour la curiosité et la qualité du travail.
Bizarre cet album !... Tout d’abord, j’ai cru que le récit se passait au début du XXème siècle puis je découvre les paroles d’une chanson de Nirvana « Come as you are » ; ensuite, le dessin fait apparaître vaguement une Coccinelle (le véhicule, pas l’insecte !) et enfin un brise-vague… M’ouais, l’histoire se situe à notre époque dans un pays nordique (Canada ? Russie ?), c’est sûr maintenant ! Ensuite, le récit commence comme un roman graphique où un homme, Fiodor, s’embarque à bord d’un brise-glace. Ces marins ont pour mission d’ouvrir une route à travers la banquise afin que la ville d’Ulitza puisse enfin se ravitailler. Fiodor est fiancé à Taïssia qui est en train de préparer sa robe de mariée… Puis, l’histoire va basculer très bizarrement dans le fantastique. C’est cet aspect qui m’a déplu dans cette bd, je n’ai rien contre ce genre mais là, je n’ai pas été du tout convaincu par le basculement du récit dans l’ésotérisme à cause d’un élément déclencheur qui m’est apparu complètement farfelu ! Et enfin, le graphisme de Gabriel Schemoul… je le trouve très inégal dans cet album, c’est du 50/50 : la moitié des planches sont vraiment magnifiques, les autres sont franchement brouillonnes et très illisibles comme celle de la page 3. Je n’en rien contre ce dessin mais quand je commence à avoir des difficultés à situer l’action et à reconnaître du premier coup d’œil les protagonistes, je me pose des questions ! Soit l’auteur les a volontairement dessiné tels quels, soit il a du faire l’impasse sur ces planches par manque de temps ! Le résultat me donne l’impression d’un album inachevé graphiquement, comme si le dessinateur l’avait réalisé selon son humeur ou par force ! A cause de ce manque de finition au niveau du dessin, je n’ai pas pu vraiment me délecter de la mise en couleurs en aquarelle qui m’est apparu adaptée au scénario de Nancy Peña : les tons employés, à mon avis, sont très agréables à contempler. Beaucoup de choses ont gâché ma lecture de « Mamohtobo » : un basculement du scénario vers le fantastique que je trouve complètement farfelu, un dessin inégal tout au long de l’album qui m’est apparu trop souvent délaissé et illisible. Bref, je n’ai pas apprécié cette bd…
J'ai lu cette BD hier soir et je m'interroge encore sur le pourquoi du comment concernant le dessin. En effet il change radicalement de style d'une page à l'autre. Il doit y avoir une explication mais elle m'a échappé. Le dessin est particulier sur l'ensemble et parfois difficile à déchiffrer. Ceux pleines pages dans le récit ou en complément à la fin de la BD démontrent l'étendue du talent de Gabriel Schemoul qui est très jeune. Dommage que l'ensemble des pages ne soient pas aussi soignées. Lorsque j'aurai l'explication concernant l'utilisation des différents styles graphiques, je relirai ce one shot qui m'a plu sur son scénario. Il est relativement simple mais l'ambiance qui s'en dégage est si particulière que l'on est happé par ce récit. Toute l'histoire s'articule autour de 3 personnages principaux, mais de nombreux personnages secondaires influent grandement sur l'histoire. Tous ont de fortes personnalités et ça se ressent à la lecture. En l'état je ne peux que juger moyennement cette BD à cause du dessin sur lequel je m'interroge.
J'ai d'abord été attirée par la couverture et quelle excellente surprise, c'est une nouvelle production de Nancy Peña ! Mais juste scénarisée par elle, le dessin est réalisé par Gabriel Schemoul, et on peut dire que je suis restée scotchée devant ses planches. Le même style graphique que De Crécy, le même coup de crayon, les mêmes tons de couleurs chaleureuses, je vais le suivre à la trace ce dessinateur. Je ferai un seul reproche, qui est celui que je faisais déjà à Nancy, toutes les cases n'ont pas la même finition, certaines ne sont que des esquisses et je les ai trouvées un peu fatigantes à déchiffrer. Je ne vois pas bien le but d'une telle démarche, alors que l'un comme l'autre ont beaucoup de talent niveau dessin. Encore une fois, j'espère que leurs prochaines productions ne suivront pas ce schéma. Côté scénario on retrouve tout de suite la tendresse qui marque les œuvres de Nancy. Une certaine simplicité mêlée de féminité et de sincérité empreignent les dialogues. Des matelots partent sur la banquise ravitailler une ville prisonnière des glaces, l'un d'eux doit se marier à son retour, mais d'étranges événements vont se produire, tant sur le bateau que sur la jolie robe de mariée de Taïssia. Entre superstition et fantastique sur fond de réalité, une histoire qui nous porte jusqu'à sa fin, accompagnés par des personnages très attachants.
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