Quand souffle le vent
Des Tsiganes arrivent dans un village provoquant la méfiance des habitants.
1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Au fond de la mine... Bienvenue dans le Nord ! Roms, Gitans, Tziganes et autres Bohémiens
Au début du XXème siècle, dans une région minière du Nord de la France, plusieurs caravanes tsiganes font halte. A la méfiance traditionnelle inspirée par les gens du voyage s’ajoute un lourd passé, une tragique histoire qui s’est déroulée une quinzaine d’années auparavant. Et quand les mêmes personnes réapparaissent, les souvenirs se réveillent…
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 20 Mars 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
En lisant au préalable les différents avis j'ai tout de même été étonné par certains assez durs pour ce récit. Bien sûr ce n'est pas l'histoire du siècle et il rebat des choses un peu éculées. Les vilains Tziganes voleurs forcément, le vilain industriel qui cache un sombre passé, un gentil qui tombe amoureux de la belle gitane, etc., etc... Pour autant je ne me suis pas ennuyé avec cet album classique, mais abordant comme l'ont dit d'autres posteurs un sujet inhabituel, les mineurs et les Tziganes. Le dessin est particulier notamment sur les visages, très anguleux (on dirait du Bezian), mais finalement ça passe bien avec même quelques cases assez jolies. Au final un album sympa qui aurait sans doute mérité d'être plus fouillé, pas mal sans plus mais rien de déshonorant.
Un récit intéressant mais qui aurait gagné en profondeur, avec un développement plus conséquent de 80 pages au lieu de 55, ça aurait permis d'approfondir un peu plus les personnages qui en l'état, rassemblent des clichés sur les mineurs, les patrons et les gens du voyage.. Il n'y a pas vraiment de propos de fond, le scénario se contente d'effleurer des thèmes sociaux qui sont encore d'actualité de nos jours, en plaçant au coeur d'un décor typé son duo principal de personnages : le jeune mineur Antoine et la belle tzigane Keshalya qui se rapprochent par leurs rêves. Il y a donc un peu de romance qui se greffe dans ce récit qui aurait pu être beaucoup plus âpre, et auquel s'adjoint aussi un léger côté fantastique. En même temps, il y a une sorte de torpeur indicible qui flotte dans cette Bd qui préfère les cases vides aux ambiances mélancoliques plutôt que des dialogues prolixes, d'où une lecture rapide, parfois c'est aussi bien. Il en résulte un album à la fois original et convenu, qui offre une histoire agréable à lire, mais qui ne laisse pas un souvenir indélébile et ne marque pas l'esprit. Je connaissais le dessin de Bonin, je savais qu'il a dessiné la série Fog (que je n'ai pas encore lue) ; au premier abord, ce dessin n'est pas esthétique et peut rebuter, j'ai mis d'ailleurs un peu de temps avant de l'accepter ; les visages surtout sont moches et tordus (seule Keshalya est belle), mais l'ensemble participe à une atmosphère et se révèle acceptable.
Un album qui se laisse lire, sans toutefois me laisser un souvenir inoubliable. Le dessin est plutôt bon, et l’histoire développe des thèmes généreux (tolérance envers ces « gens du voyages » vilipendés partout, encore aujourd’hui ; soutien aux luttes sociales menées par des mineurs exploités par un patron peu scrupuleux). Mais tout cela reste toutefois bien trop convenu, et somme toute prévisible pour que je m’attache aux personnages et à l’intrigue. Des bons sentiments, certes, mais cela manque trop d'originalité et de consistance. A lire à l’occasion, mais plus à emprunter qu’à acheter d’après moi.
Rien de forcément original dans l'histoire de cet album, on flirte même par moment avec le cliché (chez les gitans, on s'attend forcément à la belle rom ensorcelante, la vieille moitié sorcière et le gamin accusé à tort d'un vol, tout comme chez les mineurs on s'attend au patron salaud), mais de temps en temps, ça fait du bien de lire un récit classique dans sa construction, et c'est assez paradoxal d'avoir un récit aussi classique dans un univers qui l'est beaucoup moins en BD (les mineurs et les gens du voyage). Ce classicisme n'empêche pas de nous faire passer un bon moment de lecture mais on aurait aimé un peu plus de surprise. Par contre, le dessin lui est assez particulier. Je le trouvais totalement inesthétique avant de rentrer dans le récit. Une fois dedans, on n'y fait plus attention ; les décors sont assez jolis, et les personnages ne sont pas toujours réussis (le trait est assez brouillon), mais finalement je n'ai pas trouvé ça laid. Sympa, sans plus.
Le thème des gitans n'est pas un thème très abordé en BD. Ils font pourtant partie des clichés indécrottables tels que la lecture de l'avenir. Et ici on n'y échappe pas. Eh oui, cette BD manque singulièrement d'originalité. Le scénariste, Galandon, aurait pu profiter de cet album pour nous faire découvrir un peu plus profondément la vie des tzignaes, leurs croyances et leur mode de vie. Hélas il n'en est rien, et bien que ce one-shot soit dédié à son grand-père qui fut mineur, on ne peut s'empêcher de regretter l'accumulation de clichés sur ces gens. Bref, doublement cliché, si l'on excepte le patron salaud de la mine. On peut également regretter des personnages peu attachants. Bien qu'il y ait un effort de fait, les protagonistes sont trop lisses pour susciter l'attachement. Malgré tous ces défauts, l'histoire n'est pas difficile à suivre, bien qu'elle soit dénuée de complexité, car la narration est très fluide. Quant au dessin de Bonin, je le trouve plutôt joli. Son trait est précis, et a le souci du détail et des perspectives. Les protagonistes sont vraiment réussis, leurs expressions sont en général bien rendues. En revanche, il manque un peu de punch au niveau des couleurs, trop ocres à mon goût. En résumé, une histoire qui reprend nombre de clichés mais qui se laisse lire plus ou moins agréablement. Un petit "pas mal".
Je trouve les avis durs avec cette BD. Tout le monde s'accorde à dire qu'elle est plaisante à lire et dispose d'un beau dessin. On lui reproche un scénario trop classique. Je trouve que cette BD est de bonne qualité. Le scénario n'est pas des plus originaux mais il met en scène deux communautés très différentes : les gitans et les mineurs. L'intrigue est teintée de fantastique mais a surtout le goût de déjà-vu, certes, mais le récit est équilibré et bien maîtrisé. Je n'ai pas vu le temps passer lors de cette lecture et j'en étais satisfait. Que demander de plus à une BD ? Le dessin au trait affirmé s'appuie sur des couleurs pastel en rapport avec l'époque du récit. Cela apporte un petit aspect ancien appréciable. Le récit aurait pu être davantage développé mais il est quand même complet et plaisant.
Comparé à de nombreux autres titres, ce one-shot ne s'en sort pas trop mal à vrai dire. Il est question d'un amour impossible entre une belle tzigane et un jeune mineur qui rêve d'évasion. Cette soif de liberté va bien évidemment se heurter aux moeurs d'un village reculé. Et puis, il y a la grève qui menace chez les gueules noires. Les conditions de travail au fond du puits sont épouvantables sans compter les accidents liés aux coups de grisou. Lorsque les exploitants menacent d’embaucher les tsiganes à leur place, l’affrontement semble d’autant plus inévitable que ressurgissent de très vieilles rancœurs. L'histoire de cette romance s'inscrit assez bien dans ce contexte. Cependant, sur fond de superstition, il y aura l'apparition de phénomène fantastique assez classique. Le dessin de l'auteur de Fog est toujours aussi poignant. Il arrive à dégager une certaine ambiance. Non, on pourra juste reprocher un scénario qui manque un peu d'originalité. La lecture demeure plaisante c'est l'essentiel.
Deux mondes s'affrontent dans cette histoire, celui des mineurs et celui des gitans. Mais comme dans toute histoire de clans, depuis les Montaigus et les Capulets, il faut bien que le drame arrive par une histoire d'amour. Le scénario ne déroge pas à la règle ici, et l'aventure amoureuse entre Kheshalya et Antoine, le mineur, n'est guère d'une grande originalité. J'ai trouvé que tout allait un peu trop vite dans ce one shot, aussi vite que le vent, si bien que j'ai eu du mal à m'accrocher aux divers personnages, qui sont souvent trop caricaturaux (le patron odieux, la belle gitane, le beau mineur, et le grand père gardien de l'histoire cachée du village). Le dessin de Bonin, par contre, m'a séduit. Un livre à emprunter en bibliothèque, et qui tout de même m'a fait passer un agréable moment.
Point fort de ce récit : son univers. Mêler le monde de la mine et celui des Romanichels était une idée à la fois originale et susceptible de fournir une intrigue riche et aventureuse. Malheureusement, je me suis retrouvé face à une histoire classique de patron arriviste, de secret de famille et de revenants. Une déception donc, malgré la jolie mise en place des auteurs. Les différents protagonistes ne manquent cependant pas de caractère et nourrissent ce récit d’un charme réel mais insuffisant à satisfaire le difficile client que je suis. Le dessin ne m’a pas totalement convaincu, lui non plus. Il peut se révéler excellent sur certains décors puis fort brouillon pour des visages en gros plans, à force de multiplier des traits quelques peu inutiles. Une déception, en somme …
Une belle déception. Belle car le dessin de Bonin est superbe comme à son habitude, de plus le grand format le met encore plus en valeur. Malheureusement côté scénario c'est un grand vide, un groupe de Tsiganes arrive dans un village apportant avec eux leur lot d'idées reçues et de méfiance, mais le maire, - malgré l'opposition générale - les installe près d'un ancien cimetière, évidemment ! Et ça c'est le détail qui tue ! Forcément à ce moment là on se dit qu'on va avoir droit à une histoire de fantômes... Au fur et à mesure que les évènements arrivent on devine ce qui va se passer par la suite, c'est vraiment trop prévisible. C'est d'autant plus dommage que Bonin rend les personnages attachants, les ambiances sont vraiment bien rendues et les décors sont superbes. A mon goût c'est une perte de temps et d'énergie.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site