La Voix des hommes qui se mirent

Et si, pour une fois, c’était les hommes qui se dévoilaient ? En parlant de leurs relations avec les femmes…
Autobiographie Institut Saint-Luc, Liège
Et si, pour une fois, c’était les hommes qui se dévoilaient ? En parlant de leurs relations avec les femmes… Ils se prénomment Massimo (agent commercial, 31 ans), Romain, Farid, Rodrigue ou encore Manuel, le « Poulidor du vagin », qui arrive toujours deuxième auprès des filles… Quinze histoires où des hommes parlent avec humour, délicatesse, tendresse mais aussi balourdise (nous sommes entre hommes) des femmes de leurs vies. Entre Adrian Tomine et Woody Allen, il restait un espace à prendre. Gilles Larher et Sébastien Vassant relèvent le défi.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 19 Mars 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis

Ayant vraiment apprécié L'Accablante apathie des dimanches à rosbif, je m'attendais honnêtement à mieux. On retrouve les mêmes recettes mais dans un registre différent dans le fait que cette BD est une sorte de recueil de témoignages et non un récit unique. Le problème avec ces BD aux récits multiples vient toujours leur hétérogénéité. Certains se lisent avec délectation, d'autres comme le dernier (le plus long) plus difficiles à appréhender. Le dessin N&B est épuré mais vivant, les personnages ont des expressions très poussées. Il participe activement à cette BD faisant la part belle à des personnalités. Je suis étonné par les oeuvres de ces auteurs que je n'arrive pas à classer ou résumer. Il y a une virtuosité à passer du coq à l'âne sans perdre le lecteur. Quel est le but d'une telle BD ? C'est difficile à définir. Peut-être une réflexion sur les rapports humains et plus particulièrement homme/femme. Le découpage des histoires en 2 phases est intelligent dans sa construction et les liens qui réunissent ces parties pourtant différentes si on les prend au premier degré. Je pense que sans le dernier récit, j'aurai conseillé l'achat. Je continuerai à suivre ces auteurs pétris de talent, cette BD m'a juste moins touché dans son ensemble que L'Accablante apathie des dimanches à rosbif.


Ecrire un recueil d'histoires courtes où les hommes parlent des femmes de nombreuses façons différentes, voilà une sacrée gageure ! Après L'Accablante apathie des dimanches à rosbif, voilà donc la seconde collaboration de Larher et Vassant. Le résultat est positif, même si pas exceptionnel. La gageure tenait dans la faculté des auteurs d'éviter les écueils de l'exercice, en évitant le bavardage, la concupiscence ou encore le sentimentalisme à outrance. Les hommes qui racontent leurs expériences sont ici drôles, tendres, romantiques, sensibles, lourdingues, goujats, machos, pour ne reprendre que quelques mots donnés par l'éditeur dans le petit livret qui accompagne l'album (ce livret étant distribué aux journalistes, oui j'avoue avoir repiqué ces quelques mots). Bref, c'est varié, c'est parfois réellement drôle et réjouissant, mais on n'atteint pas non plus, à mon avis, de sommets dans l'évocation féminine. Larher évite à tous les coups la vulgarité, ce qui en soi est un exploit à saluer. Mais certaines des 16 histoires sont bavardes, un tantinet poseuse (genre "regarde comme on parle bien !), et ça a le don de m'irriter quelque peu. La dernière histoire, par exemple, qui est aussi la plus longue, est un ping-pong à trois qui devient très vite verbeux. Le résultat ? Un ouvrage pas inintéressant, qui comporte de beaux morceaux dedans, mais pas mon entier suffrage. Maintenant il faudrait l'avis d'une femme pour faire bonne mesure...
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2025 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site