Tyndall
Une chasse au grimoire. La série compte 5 tomes dans sa version originale, mais ce cinquième tome n'a jamais été traduit en français.
De cape et d'épée Les petits éditeurs indépendants
Après quelques années de repos la tension monte de nouveau dans le Nord du monde de Tyndall, une planète où la magie d'antan est maintenant considérée comme une hérésie. La guerre de 66 ans est loin d'être oubliée et les gens craignent une nouvelle guerre entre Ryendor et Codora. Le jeune Fynn jouera un rôle important dans le destin de la planète, mais il en est encore tout à fait inconscient quand on lui demande de se joindre à une équipe de soldats qui se dirige vers le Nord...
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Date de parution | 1995 |
Statut histoire | Série abandonnée (un cycle de 3 tomes, un tome de transition.) 4 tomes parus |
Les avis
Tyndall … Un nom qui claque, des dessins à l’avenant.
Et pourtant, la lecture ne s’est pas révélée aussi prenante qu’attendu. Comme le souligne Mac Arthur, c’est un beau gâchis. Des erreurs de traduction émaillent le premier volume au point de faire mal aux yeux. Si l’objectif de la quête est relativement clair, le positionnement des personnages est obscur et l’histoire assez nébuleuse (et je ne le dis pas à cause des nombreuses cases sombres). Son déroulement suit un rythme bizarre en donnant l’impression d’avancer par paliers. On n’avance pas par petits pas mais plutôt par petits sauts. Je ressors de ma lecture perplexe, en ayant l’impression d’avoir zappé des trucs. A noter que les trois premiers tomes forment une histoire complète (enfin, il paraît). Le quatrième nous amène vers de nouveaux horizons encore plus nébuleux. Et comme c’est inachevé, inutile de chercher le pourquoi du comment. Le dessin est franchement pas mal, malgré quelques similitudes dans les traits des protagonistes. Le jeu des couleurs est assez bluffant et se marie bien avec ce trait qui évite l’écueil de la rigidité cadavérique académique.
Bref, un emprunt à la bibli peut être envisagé, et seulement pour les trois premiers opus.
Un beau gâchis ! C’est vraiment le sentiment qui m’habite à la fin de ces quatre tomes. Parce que le potentiel était là : - Un bon dessin, avec comme le dit Miranda un petit côté Magnin dans son rendu, mais aussi des décors moins travaillés. J’ai vraiment bien aimé les illustrations de villages du Nord à l’architecture toute flandrienne ou d’outre-Moerdijk. Les personnages « bougent » bien mais je regrette que deux d’entre eux se ressemblent au point qu’il m’a parfois été difficile de les différencier. - Une bonne intrigue. Ce mélange des genres aventure/historique/fantastique n’est pas le plus original que j’ai lu mais les ingrédients étaient suffisants pour m’offrir un récit accrocheur. - Un cadre attirant. Influencé par les Pays-Bas espagnol, mais aussi par les Highlands et le Danemark, le théâtre de l’aventure avait de quoi me tenter en parvenant à concilier des références classiques et d’autres plus originales. - Des petites notes d’humour, dont je suis très friand. Seulement, voilà, il s’agit d’une traduction … et celle-ci est d’une qualité plus que médiocre. Résultat : des mots manquants ou en trop, des dialogues qui manquent de naturel, des expressions typiques traduites de sorte qu’elles donnent aux dialogue une dimension incompréhensible (imaginez une expression du type « c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase » traduite par « c’est l’étincelle qui met le feu aux poudres » dans un dialogue, et le partenaire de rebondir sur cette expression en disant « tiens, à propos de vase, … » sauf que, justement, de vase il n’est absolument plus question (mais bien de poudre et de feux)), une narration pesante qui alourdit inutilement le rythme du récit. L’ensemble manque alors de dynamisme, de fluidité. L’humour tombe souvent à plat. Les événements deviennent, à l’occasion, incompréhensibles. Ajoutons au tableau le fait que certains phylactères sont écrits sur un fond foncé qui en rend la lecture pénible et vous comprendrez mieux pourquoi cette lecture s’est révélée, au fil des pages, de plus en plus roborative. Dommage, car j’avais devant mes yeux un bon dessin, une intrigue classique et plaisante, un cadre original.
Une série qui mêle plusieurs genres, aventure, fantastique, un fond d'Histoire du 17ème siècle pour les décors et les costumes, mais se déroulant dans un pays imaginaire nommé Tyndall ; ajouté à cela du suspense et de l'humour. Le graphisme est très beau, nous rappelant celui de Florence Magnin mais un petit peu moins coloré, beaucoup de scènes se déroulant de nuit. Il pleut souvent d'ailleurs dans ces pays du nord et cette ambiance mouillée est très bien rendue. Concernant le scénario, les trois premiers tomes forment une histoire complète très agréable à lire. Le dernier m'a un peu perturbée car je n'ai pas bien saisi son utilité, à moins que je n'aie pas tout compris, il me faudra le relire. Un monde où la magie a disparu - en principe - car un dernier grimoire contenant des incantations très puissantes est quelque part caché dans les pays nordiques. Il provoque la convoitise de certains, un groupe de chevaliers va partir à sa recherche avant qu'il ne tombe entre de mauvaises mains. L'histoire a certes déjà été traitée mais ici elle prend sa force dans le dessin et dans ce mélange des genres qui est une belle réussite. De plus les personnages sont très attachants, l'humour et l'insouciance de ceux-ci s'estompent au fur et à mesure que l'on avance dans les tomes de plus en plus dramatiques. Je ne classe pas cette série en fantastique car l'aventure y prend une grande place et le fantastique n'est finalement qu'en toile de fond. Une bonne lecture mais pas inoubliable.
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