Creepshow
Histoire courtes d'horreur. D'après son recueil de nouvelles The Crate and Weeds.
L'horreur en bande dessinée Stephen King USA Magazine
Cinq sketches alliant humour noir et frissons composent ce film à l'esthétique proche des comics américains : un vieillard mort sort de sa tombe pour aller chercher son gâteau de fête des pères ; un fermier simple d'esprit est envahi par une herbe vorace ; un mari jaloux noie sa femme et son amant ; un monstre croupissant sous un escalier d'une université tombe à point nommé pour un professeur d'anglais timide haïssant sa femme ; un PDG maniaque est envahi de cafards dans son local immaculé.
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Date de parution | Février 1983 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Adaptation trop sage et trop fidèle - Ce tome comprend une histoire complète indépendante de toute autre, cinq histoires courtes en fait. Il constitue l'adaptation du film à sketch du même nom : Creepshow (1982) de George A. Romero (1940-2017), sur la base d'un scénario original de Stephen King. L'adaptation a été réalisée par Bernie Wrightson (1948-2017) pour les dessins et l'encrage, avec une mise en couleurs de Michelle Wrightson. La couverture a été réalisée par Jack Kamen, un des artistes réguliers des EC Comics. La fête des pères, 11 pages : dans le grand salon de la demeure des Grantham, Sylvia Grantham, Cassandra Grantham, Nathan Grantham et Hank Blaine prennent le thé en dégustant des scones. La conversation débouche sur l'arrivée de tante Bedelia Grantham à quatre heures pétantes. Hank demande si c'est bien elle qui a tué Richard Grantham et Sylvia confirme qu'elle a éclaté le crâne de son père avec un cendrier en verre. D'ailleurs Bedelia arrive au volant de sa voiture dans la propriété ne conduisant pas d'une manière assurée, et pour cause, elle est en train de boire à même la bouteille, un alcool fort. Elle se gare à proximité des tombes. Pendant ce temps-là, les membres de la famille racontent à Hank que Richard Grantham était un invalide tyrannique et qu'il a fait assassiner son fiancé. La mort de Jordy Verrill, 11 pages : quelque part dans une région rurale des États-Unis, Jordy Verrill, un jeune homme, regarde une météorite passer dans le ciel. Il se rend à son point de chute et la touche avec l'extrémité des doigts, mais se brûle. Il se voit déjà en train de la vendre au département des sciences de l'université, marchandant sur son prix, avec un professeur qui refuse de payer ce qu'il demande. Toujours en réfléchissant à comment en tirer un bon prix, en le revendant à quelqu'un d'autre, il verse un sceau d'eau froide dessus pour abaisser sa température, et la sphère rocheuse se fend en deux. La caisse, 20 pages : Mike Latimer, un homme de ménage, est en train de passer dans l'aile scientifique de l'université d'Horlicks. Il s'arrête pour tirer une pièce à pile ou face : la pièce retombe par terre et roule dans un réduit sous l'escalier. Il se penche pour essayer de la récupérer, éclaire avec sa lampe torche pour y voir quelque chose, et constate la présence d'une caisse avec une inscription évoquant une expédition arctique de 1834. Il décide d'appeler le professeur Dexter Stanley pour l'en informer. Celui-ci est à une réception dans un jardin, avec son collègue Henry Northup qui voit son épouse Wilma draguer sans vergogne un autre invité. Stanley décide de quitter la fête pour aller aider Latimer à récupérer la caisse et l'ouvrir. Un truc pour se marrer, 10 pages : Harry Wentworth n'a plus que la tête qui dépasse du sable, sur une belle plage, et la marée est en train de monter. Il entretient une relation extraconjugale avec Becky Vickers. Or Richard Vickers s'est aperçu de leur petit jeu et il a piégé sa femme, puis diffusé une bande enregistrée dans laquelle elle demande à Harry de lui venir en aide. C'est ainsi qu'il a pu également attirer Harry dans un piège. Ça grouille de partout, 10 pages : Upson Pratt est un homme richissime d'une soixantaine d'années qui vit seul dans un luxueux appartement tout blanc. Ce soir-là, il vient de se lever de son fauteuil pour pulvériser une grande quantité de produit anti-nuisible sur un cafard qui vient de passer par terre devant lui. Il appelle ses bureaux et tombe sur George Gendron à qui il demande d'envoyer une entreprise de désinfection séance tenante, alors que son employé souhaite lui parler d'une OPA hostile sur l'entreprise Pacific Aerodyne. Voilà une adaptation qui a priori a tout pour plaire. Pour commencer, il s'agit d'une adaptation d'un film à sketch dont l'ambition affichée est de rendre hommage aux bandes dessinées EC Comics, maison d'édition américaine fondée en 1945 par Max Gaines, qui connut son heure de gloire durant la première partie des années 1950 avec des anthologies d'horreur comme The Crypt of Terror, The Vault of Horror et The Haunt of Fear. Ces récits suivaient une structure formatée : généralement 8 pages, avec une courte introduction par un personnage horrifique de type sorcière ou monstre, une histoire à chute, avec une forme de justice immanente ou de morale, et parfois des calembours macabres. le réalisateur utilise exactement le même format avec l'intervention de Creep, un vieillard encapuchonné avec des rides l'enlaidissant, des jeux de mots un peu faciles, et une morale assez tordue, pas vraiment conforme à celle judéo-chrétienne. Les intrigues ont donc été confiées au maître de l'horreur, Stephen King, alors âgé de 35 ans. Lui aussi se calque sur les conventions des comics EC. Le premier récit est donc une histoire de vengeance, avec un individu revenant d'outre-tombe. La seconde met en scène la transformation horrifique d'un être humain. La troisième repose sur une créature dévorant des êtres humains, la quatrième sur une vengeance en forme de meurtre, et la dernière sur une obsession qui tourne à la folie mortelle. Ces cinq contes horrifiques se lisent facilement et sont sympathiques, mais avec une horreur qui ne se prend pas au sérieux. L'histoire de revenant joue sur le grotesque avec un vieillard acariâtre réclamant son gâteau, la seconde sur le fait que Jordy Verrill est un peu lent du cerveau, la troisième sur un grosse bébête pleine de dents, la quatrième sur une méthode de meurtre un peu trop spectaculaire, et la dernière sur une vraie phobie mais exagérée. le lecteur peut ressentir le fait que l'auteur intègre une saveur parodique à sa narration, ne cherchant pas à faire peur au premier degré. Ça peut être déstabilisant, parce que d'un côté certaines histoires auraient pu fonctionner au premier degré, et parce l'hommage tourne court. En outre, l'adaptateur (son nom n'est pas explicite, vraisemblablement Wrightson) essaye d'écrire à la manière des EC Comics, c'est-à-dire avec des phylactères et des cartouches souvent explicatifs pour essayer d'instaurer un ton. En plus il reprend l'idée d'hommage amusé, avec les commentaires mi-cyniques, mi-moqueurs de Creep, mais en fait assez plats. Du coup, la narration donne une sensation vieillotte, s'adressant à de jeunes lecteurs, désamorçant la dimension horrifique des histoires. Un peu déçu par l'orientation donnée par George Romero à son hommage aux EC Comics, et par les intrigues de Stephen King, un peu trop linéaires, le lecteur se dit qu'il va se rabattre sur la prestation de l'artiste, un maître en matière d'horreur gothique, avec son adaptation du roman de Mary Shelley Bernie Wrightsons Frankenstein ou ses récits pour le magazine successeur spirituel d'EC Creepy Presents Bernie Wrightson. Effectivement le dessinateur est plutôt en forme et a eu le temps de soigner toutes ses pages. Il croque des visages plutôt sympathiques, jouant sur les expressions veules et les petites exagérations, en phase avec la tonalité sarcastique des commentaires, et le comportement méprisable de la plupart des personnages. Il prend le temps de représenter les décors très régulièrement avec un niveau de détails satisfaisant : les fauteuils confortables du salon, les fenêtres à croisillon, les pierres tombales, la maison à étage en bordure de champ, avec la pompe à essence devant, la décoration surannée et fanée de la pièce à vivre de la maison de Jordy Verrill, la maison confortable des Northup, les veines du bois de la caisse, les vagues et le courant, les pièces blanches aseptisées de l'appartement d'Upson Pratt. Au fil de ces cinq sketchs, le lecteur apprécie quand Bernie Wrightson se départit d'une narration très naturaliste pour appuyer une ambiance avec un effet. Il retrouve par endroit la verve macabre de l'artiste : l'infirme frappant son fauteuil avec sa canne avec hargne, pour se faire obéir de sa fille, les expressions de visage de Jordy Verrill attestant qu'il est un peu simplet, l'aspect à la fois bucolique et angoissant de sa maison recouverte d'herbe, la dentition acérée du monstre dans la caisse, la chair en décomposition de Becky Vickers et d'Harry Wentworth. Dans ces moments-là, il retrouve son inspiration d'horreur gothique qui fit sa renommée. Il semble également être beaucoup plus à l'aise dans les deux derniers récits. Pour une partie du quatrième, les prises de vue se font à la hauteur de la tête d'Harry Wentworth, la seule partie de son corps qui dépasse de la surface du sable, pour un effet très réussi donnant la sensation au lecteur d'être lui aussi ensablé jusqu'au cou. Dans le dernier, sa direction d'acteur fait apparaître comment Upson Pratt perd peu à peu sa maîtrise de lui-même, sa phobie des cafards gagnant du terrain, pas forcément de la manière dont s'y attend le lecteur. Difficile de résister à l'attrait de l'adaptation d'un film de Romero, avec un scénario de Stephen King, réalisée par Bernie Wrightson. À la lecture, il est compliqué de dire à qui s'adresse ces récits oscillant entre la parodie du récit d'horreur à chute, surtout du fait des textes un peu balourds, et entre le premier degré horrifique. Bernie Wrightson réalise des planches soignées mais où il semble qu'il est soit en mode fonctionnel, soit il s'est retenu pour ne pas trahir l'esprit du film, alors que des dessins plus dans son registre habituel macabre et gothique auraient apporté une saveur irrésistible a priori compatible avec l'esprit des auteurs.
Plus que les amateurs purs et durs d’horreur et de fantastique, ce recueil d’histoire courte ravira avant tout les nostalgiques de ce type de récits à l’ancienne. Placé sous le patronage de Georges Romero et Stephen King (je n’ai pas vu le film ayant précédé cette version BD), avec Wrightson au dessin, on est dans du classique du genre, mais en mode old school. Tout ceci est renforcé par le dessin de Wrightson lui-même – pas exempt de défauts, pas son meilleur c’est clair – même s’il fait largement le travail – et la colorisation, qui fait assez datée. Bourrées de clins d’œil et de clichés du genre, les histoires regroupées ici se laissent lire. Mais, comme je l’ai dit, plus que leurs qualités intrinsèques (je ne les ai pas forcément trouvées extraordinaires), c’est la petite bouffée de nostalgie qui les bonifient, l’impression de lire un vieux magazine US déniché dans un vide grenier, qui les rend intéressantes. Bref, une lecture sympa, sans plus. A emprunter à l’occasion, en s’imaginant regarder ces histoires via une bonne vieille VHS. Note réelle 2,5/5.
Quand on y repense, c'est assez amusant de voir un juste retour aux sources. Creepshow est un film d'horreur à sketchs écrit par Stephen King et dirigé par le regretté George A. Romero. Il ne s'agit ni plus ni moins qu'un bel hommage aux vieux comics Tales from the crypt ou Creepy. Le présent ouvrage sorti peu de temps après le film est la fidèle adaptation du film et, de surcroît, dessinée par le vieux briscard Bernie Wrightson qui a œuvré auparavant sur des séries similaires. La boucle est bouclée. On va être clair de suite : non ce n'est pas le meilleur travail de Bernie Wrightson et les histoires perdent pas mal de leur saveur lors du passage en salles vers le papier. On va être clair l'esprit reposé : Hey !!!!! Mais c'est pas si mal que cela en vérité ! La colorisation semble datée mais le tout dégage un charme kitsch nostalgique qui n'est pas pour me déplaire ! Il y a une grande faucheuse dégueu en guise de narratrice et même s'il faut bien reconnaître le côté prévisible final (qui existait déjà forcément dans le film) on passe un bon moment de lecture et de rigolade macabre !!! Effet décuplé si le lecteur n'a jamais vu la péloche (honte sur lui si tel est le cas : il sera condamné à corriger les avis de notre Gaston national ^^ ). Bref ce n'est pas un indispensable mais une belle porte d'entrée pour les anthologies horrifiques, le bouquin est de surcroit un bien bel objet alors clairement et finalement c'est un grand ooooooooouuuuuuuuiiiiiiii !
Tout cela n'est pas mal du tout mais je suis tout de même un poil déçu. A l'origine de cette BD le film du même nom qui n'avait pas laissé un souvenir impérissable dans le mémoire de cinéphiles et des amateurs de fantastique ou d'horreur. L'ensemble était finalement fort sage et le frisson tant attendu se fait encore attendre. La BD est un copier/coller au plan et aux images près et je lui fait le grand reproche qu'ici nous ne sommes pas face au meilleur de B. Wrightson, est ce du à la colorisation qui fait un peu daté, à son trait qui me semble plus"facile" ? Je ne sais trop mais je n'ai été que peu emballé par cet emballage. Pour faire court disons que c'est un excellent prélude à des histoires autrement plus terrifiantes et pourtant en disant cela sachez que je suis un grand fan de ces deux auteurs, mais ici leurs pattes est très édulcorées. Espérons qu'un jour ces deux là se retrouvent à nouveau pour une histoire originale ou tout leurs talents pourront s'exprimer.
Normalement, je suis anti-réceptif aux Bd adaptées de films, mais pour celle-ci, je fais exception, probablement parce qu'étant fan de Wrightson, je ne suis pas assez objectif. D'autre part, le film n'a pas eu une renommée planétaire comme les Dents de la mer, Jurassic Park ou Star Wars, on ne l'a donc pas forcément en tête. Car "Creepshow", c'est d'abord un scénario de Stephen King, mais surtout un film à sketches réalisé en 1983 par George Romero (où King incarnait d'ailleurs le paysan Jordy Verrill qui devient tout vert végétal). Ensuite, c'est devenu une Bd de Bernie Wrightson. Ce qui est rigolo, c'est que le film a été conçu en hommage aux publications de la E.C. Comics (la couverture de réédition de la Bd tient compte de ce détail), et que la Bd renvoie au film, adaptant scrupuleusement les 5 histoires qui le constituent ; la boucle est bouclée. Quelle que soit la version et quel que soit le mode de narration, c'est un festival d'horreur imprégné d'humour macabre, où les morts vivants sortent de terre, les cadavres reviennent à la vie, des monstres hideux surgissent de l'ombre (tel celui de la caisse), le tout dans une ambiance un peu gothique où Wrightson donne la pleine mesure de son talent graphique. S'inspirant des grands auteurs fantastiques comme il l'a déjà fait dans ses précédentes oeuvres (Swamp Thing, ou des nouvelles d'Edgar Poe), il joue avec les peurs et les angoisses du lecteur, en appuyant sur l'aspect macabre et en s'inscrivant dans le domaine de l'épouvante avec un réalisme cynique. L'intensité des scènes va crescendo, ses cadrages audacieux et son graphisme qui joue sur la finesse, la précision et la violence pour multiplier les êtres monstrueux, subliment les influences qu'il a reçues de Frank Frazetta et de Graham Ingels. Mais tout ceci est tempéré par un zeste d'humour qui rétablit l'équilibre de la terreur. Sûrement pas la meilleure création de Wrightson, mais c'est un bon début pour découvrir cet auteur.
Adaptation d'un film du même nom et qui était un hommage aux vieux comics d'horreur des années 50. Je n'ai pas vu le film, seulement des extraits, mais de ce que j'ai vu il me semble un peu mieux que cette bande dessinée. Il ne faut pas croire que j'ai détesté. Le dessin est impeccable et les histoires sont bonnes bien que prévisibles, mais il manque quelque chose : le jeu des acteurs. J'ai l'impression que les histoires sont plus fortes lorsqu'elles sont jouées par les acteurs du film. J'ai eu l'impression que les personnages 'surjouait'. À l'écran, c'est rigolo alors que ce n'est pas le cas ici. L'histoire qui illustre le mieux cette sensation selon moi est l'avant-dernière. Le type qui se venge de sa femme et de son amant est interprété par nul autre que Leslie Nielsen (oui, le rigolo dans les films des ZAZ) et voir Nielsen 'tuer' deux personnes est beaucoup plus amusant quand c'est le vrai qui le fait qu'un personnage de BD qui lui ressemble.
Bof... J'ai acheté cet album car j'ai été séduit par son dessin et que je pensais y trouver de bonnes vieilles histoires d'horreur à l'ancienne, à la manière des publications EC Comics, quelque chose de désuet sans doute mais non dénué de charme. Alors oui, le dessin de Berni Wrightson est bon. Il est réaliste et idéal pour une ambiance effrayante. Il n'y a que l'abus de bave entre les dents des personnages qui crient que je trouve trop répétitif et assez laid. Quant aux histoires, j'avais déjà vu certaines d'entre elles à la télé. Mais dans cette version en bande dessinée, aucune d'entre elles n'a su me toucher. Les scénarios utilisent la trame d'un fantastique trop bidon, trop facile et surtout trop visible et prévisible pour faire peur. Oh, il y a un gros monstre prédateur caché dans une caisse qui mord et mange les gens qui s'en approchent. Oh, le cadavre du vieux patriarche acariâtre sort de sa tombe et va tuer ses détestables héritiers. Oh, la météorite tombée du ciel fait pousser de la verdure sur tout ce qu'elle touche. Que c'est affreux, que ça fait peur... Ben non, en fait, pas du tout. Et ce n'est pas charmant non plus. En plus, la narration un peu pénible qui commente tout ce qui se passe dans la case est redondante et contribue encore plus à briser la tentative d'effrayer le lecteur. C'est juste assez ennuyeux en fait.
Grand fan de Stephen King, je ne pouvais passer à côté de cette lecture, adaptation d'une série de sketches télévisuels qui ont assez mal vieilli. En fait le comic a moins vieilli que les sketches, car le dessin de Wrightson, que l'auteur a toujours admiré, est assez agréable dans un registre réaliste, relativement sobre, chose rare à l'époque où cela a été dessiné. Seules les tenues des personnages sont un peu datées, mais cela ne fait que renforcer le charme un peu kitsch. On a la transposition quasi plan par plan des sketches d'origine, et l'on retrouve le même humour noir et cynique qui ont un peu lancé la carrière de King à la télévision à la fin des années 1970 et au début des années 1980. C'est... "sympathique", mais pas exceptionnel non plus, même dans ce registre. A lire si vous êtes complétiste de l'auteur.
Histoires courtes de Stephen King adaptées en bd et qui l'ont été auparavant en film. En lisant la première histoire quelques souvenirs me sont revenus, je les avais effectivement déjà vues au petit écran mais sans me souvenir précisément des histoires. Le principe est simple, la Mort nous présente de petits récits qu'elle conclue avec un jeu de mot en rapport avec chacun d'eux. C'est assez agréable à lire, mais ça ravira surtout les mordus de Stephen King et d'horreur, même si ça ne fait ni vraiment peur ni vraiment rire, on sourit surtout au côté un peu kitsch des histoires, un petit air vieillot plane sur cette lecture, la Mort se moque de nous et l'auteur se moque d'elle. Le graphisme de Berni Wrightson est assez bon, dans un style réaliste, très bien colorisé, ce n'est ni délavé ni trop flashy, cela dit j'aurais préféré du noir et blanc - question de goût personnel. Si vous lui tombez dessus n'hésitez pas à la lire c'est une bd qui se fait rare, quant à l'achat... bd rare, donc chère, à vous de voir.
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