L'Etrangleur de Boston
Au milieu des années 60, une vague de crimes secoue la ville de Boston. Treize femmes sont assassinées dans des circontances qui laissent entendre qu’il s’agit de l’œuvre d’un maniaque sexuel. Toutes sont retrouvées à leurs domicile, étranglées et violées.
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Serial killers [USA] - Nord Est
L’affaire macabre est entre les mains de la police qui mène l’enquête et interroge tous les hommes suspectés de comportements sexuels anormaux. Ce n’est qu’après de nombreux assassinat qu’elle parvient à mettre la main sur l’auteur des crimes, un père de famille apparemment honnête et normal, un plombier du nom d’Albert De Salvo. Souffrant d’un dédoublement sérieux de personnalite?, il est interne? dans un hôpital psychiatrique. Les examens et les interrogatoires auxquels le soumet le directeur de l’enquête prouvent qu’il s’agit d’un cas avancé de schizophrénie.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 25 Mars 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai préféré "l'étrangleur de Boston" à Ed Gein dans la même série sur les sérials-killer. C'est vrai que je ne connaissais pas l'histoire de ce criminel qui étranglait les femmes de Boston provoquant une véritable psychose parmi la population au milieu des années 60. J'en avais vaguement entendu parler mais sans plus. Le récit est véritablement bien construit car il est linéaire. L’identité du coupable a été une véritable surprise. Qui aurait pu penser cela ? Du coup, on se pose bien des questions. L'âme humaine peut jouer bien des tours. L'explication psychologique n'est pas nouvelle mais la bd arrive à en faire une démonstration effrayante.
C’est fou comme cette série « Serial Killer » de chez Soleil arrive à appâter, sans transformer l’appétit grandissant en un bon repas consistant, finalement nous n'avons le droit qu'a des amuses-bouche… Encore une fois le sujet est survolé, les personnages peu intéressants, et, à peine une semaine après la lecture, les souvenirs s'estompent rapidement. Pourtant j’étais dans mon lit avec une petit lumière, ayant crée une bonne ambiance pour un bon petit polar qui fiche la trouille, résultat ?… Eh bien rien … Je me suis endormi comme un bébé après la lecture de cet étrangleur. Le fait particulièrement marquant, si je puis dire, est que dans une ville prévenue qu’un tueur en série agit, il y ait un grand nombre de femmes, idiotes, inconscientes ou suicidaires qui ouvrent leur porte à de parfaits inconnus. Véridique, peut-être, mais quand même surréaliste. Le point le plus décevant est sans conteste la fin. Elle n’apporte rien et se permet de rentrer un peu en contradiction avec le résumé des quelques pages qui se trouvent en introduction dans l’intégrale. Alors oui, on suit une intrigue policière de bonne facture. On en apprend un peu plus sur un taré de plus, mais je ne suis pas rentré à fond dans cette histoire pas assez approfondie à mon goût. De plus, les dessins et la couleur n’on rien de bien transcendant… (8/20)
C'est un couple improbable, le cinéaste Elie Chouraqui et Serge Fino, dessinateur des "Ailes du Phaéton", qui collaborent sur l'évocation de cette affaire qui défraya la chronique dans les années 1960. Contre toute attente, c'est plutôt bien fait, l'enquête n'est pas mal menée, c'est très lisible. Deux regrets cependant : du mal à identifier les membres de l'équipe d'enquêteurs et un dernier tiers assez brouillon, peut-être à cause de la contrainte en un tome. Un ouvrage plus long eût sans doute mieux convenu à une affaire aussi complexe.
Tout d'abord concernant le dessin : Les couleurs sont froides, voire quasiment glacées ; Les décors sont dépouillés pour ne pas dire presque inexistants, du coup on a du mal à remonter le temps et à prendre cette histoire au sérieux ; Les visages sont meilleurs mais loin de remonter le niveau. Le plus gros défaut à mon goût réside dans le déroulement de l'histoire, soit elle est traitée du point de vue de la police, soit de celui du tueur, mais le mélange des deux - comme c'est ici le cas - donne une impression de fouillis où rien n'est approfondi. On y voit un type tuer des gens et ce n'est ni impressionnant ni gore, l'avertissement en début d'album n'est pas justifié, comme si avec ces quelques mots on avait voulu donner du poids et du sérieux à la bd. D'un autre côté, des flics discutaillent de l'enquête de façon très superficielle, sans jamais rentrer dans les détails. De plus la peur des gens ne transparaît pas non plus. Quant à la fin elle m'a surprise, même si c'est une histoire vraie je la trouve frustrante, d'autant plus qu'elle n'est pas bien menée et que la psychologie des personnages est quasiment nulle. C'est un condensé de résumé, un récit ramené à son minimum. Certains passages sont moralisateurs et pédagogues au possible, tuer c'est pas bien… ! Oui, m'sieur. La scène sur l'assassinat de Kennedy est trop longue, elle prend trop de place par rapport à l'enquête, déjà très légère. L'histoire du voyant aussi, même si c'est réellement arrivé, ce n'est qu'un détail, encore une fois trop développé. Globalement ça se laisse lire, surtout si on est fan de ce genre de récits - ce qui est mon cas et qui justifie mes deux très indulgentes étoiles - mais avec cette désagréable impression d'une histoire traitée à la va-vite, comme si les auteurs avaient hâte d'en finir.
L'Etrangleur de Boston était un véritable serial-killer comme on en voit dans les séries policières, le genre tellement psychologiquement dérangé et cause de tellement de morts qu'on peine à l'imaginer réel. C'est en effet aux alentours de 1962 qu'il a étranglé successivement une douzaine de femmes, non sans les avoir au préalable violées, léchées ou encore mordues parmi d'autres sévices sexuels et violents. Totalement impulsif, ce n'est que par un grand hasard que la police a fini par mettre la main dessus, et encore sans preuve permettant de le juger en bonne et due forme. C'est le récit de cette enquête qu'Elie Chouraqui et Serge Fino mettent ici en scène. Le dessin de cet album est de qualité. Réaliste et soigné, quoiqu'un peu froid et dépouillé, il est plaisant à lire et représente avec réussite le sérieux du récit. La narration et la mise en page sont classiques mais très bien maîtrisées. C'est la première BD scénarisée par Elie Chouraqui, plus connu pour son rôle dans le cinéma, mais on sent une bonne technique du récit séquentiel de la part des deux auteurs. De manière fluide et sans accroc, j'ai appris ainsi un pan de l'Histoire policière, le déroulement du début à la fin d'une enquête sur un meurtrier d'exception. Ceci étant dit, j'ai tiqué à quelques reprises lors de ce récit. Le passage avec le voyant me parait assez aberrant de nos jours. J'ai l'impression qu'il y aurait lieu là de toute une enquête dans l'enquête : ce voyant avait-il été payé pour désigner un coupable idéal en faisant sa fausse révélation ? De même, la double personnalité du tueur (qu'on confond à tort avec la schizophrénie) me rend sceptique. A noter qu'il existe un film homonyme de Richard Fleischer avec Tony Curtis et Henry Fonda, sorti en 1968, qui reprend le même sujet et la même enquête. Ce dernier mettait l'accent sur l'interrogatoire final de l'Etrangleur et le trouble psychologique que cela engendrait pour le personnage joué par Tony Curtis se découvrant assassin à son insu. Or, j'en viens à me demander si cette bande dessinée ne serait pas davantage une adaptation du récit du film que de celui de la véritable enquête. Les informations véridiques qui ressortent de l'enquête et des témoignages et études qui ont suivi montrent en effet quelques doutes sur le fait qu'Alberto De Salvo, arrêté et ayant avoué ces crimes, en soit réellement le coupable. L'ADN retrouvé sur les victimes, notamment, ne correspondait pas. Ces faits n'apparaissent pas dans la BD où le personnage est montré du début à la fin comme étant clairement le seul et unique coupable. Et dans ces conditions, l'hypothèse d'une véritable "double personnalité", théorie psychologique à laquelle j'avoue ne croire qu'à moitié, n'est pas une solution un peu facile pour expliquer les évènements. Quoiqu'il en soit, il n'est pas question ici de refaire l'enquête. La bande dessinée, L'Etrangleur de Boston, en elle-même est de bon niveau, plaisante à lire et intéressante. Elle m'a en tout cas permis de découvrir toute une histoire policière véridique dont je ne connaissais rien. Seul regret, cette bande dessinée se révèle certes instructive mais je doute la relire un jour donc n'en conseille pas particulièrement l'achat.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site