Miyamoto Musashi
La vie d'un des plus grands "sabreurs" du Japon médiéval.
1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Biographies Kadokawa Shoten Le Japon historique Samourai Seinen
Nous sommes au Japon médiéval, vers la fin du 16ème siècle… On y fait la rencontre de Takezô Musashi, un jeune garçon qui montre déjà de véritables dons pour le combat au bâton. Un jour son père ramène une nouvelle femme à la maison et répudie la première, ce que le gamin n’accepte pas. Après quelques années passées sous le joug du paternel, il se révoltera et part seul pour rejoindre sa mère. Mais celle-ci a refait sa vie et le garçon n’insistera pas. Il a 13 ans lorsqu’il revient au village. Son père est mort, sa belle-mère déjà partie. Plus tard, pour sauver une jeune fille –Tsû- d’un viol, il va abattre plusieurs hommes dans un combat au sabre et se réfugiera en forêt. C’est là qu’un vieux moine va le piéger et l’amener prisonnier dans son temple. Le jeune homme apprendra ainsi que la ruse est souvent plus forte que la vaillance. Le moine révèlera ainsi à Takezô ce qu’est un samouraï et la voie qu’il doit suivre. Libéré par Tsû, Takezô part sur les routes et en profite pour améliorer ses techniques de combat. Il prend alors le nom de Miyamoto Musashi et suivra la « voie du sabre ».
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Date de parution | 26 Septembre 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Une bonne brique sur la vie de Miyamoto Musashi. Le dessin est vraiment superbe sur certains passages, surtout les visages. Par contre la couverture ne me plait pas du tout. Le dynamisme du dessin est très efficace dans les scènes d'action. Parfois les combats vont tellement vite qu'à travers le dessin on a un peu de mal à comprendre qui touche qui à quel endroit du corps. Et pouf le combat est fini en quelques planches sans explications ce qui est un peu frustrant. On nous le présente comme un expert en arts martiaux développant sa propre technique des deux sabres un peu comme un ascète choisissant de ne pas avoir de femme. Puis comme un sage sur la fin de sa vie avec la rédaction du traité des cinq roues dans une caverne. Une aventure qui vaut le coup d’œil.
Ce petit pavé est une biographie assez sympathique à suivre, mais à qui il manque peut-être un peu d’âme ou d’intensité pour être passionnante et pour que le lecteur prenne réellement la mesure de ce que fut la vie de ce légendaire samouraï. Définitivement, rien ne vaut pour moi le style graphique et narratif du duo Koike/Kojima de « Lone Wolf & Cub » ou, dans une moindre mesure, le trait d’Hideki Mori dans son « Tengu » par exemple. On a ici un trait ultra classique, ce qui est normal vu que cette œuvre date des années 70, je ne pense pas que ce dernier soit des plus adaptés au sujet traité. Je trouve d’ailleurs que certains personnages ont des allures de héros de dessins animés des années 80, notamment au niveau de la coupe de cheveux ou de la déformation du faciès des petits vieux édentés et dégarnis. Je ne vais tout de même pas bouder mon plaisir, j’ai lu les 500 pages presque d’une traite, mais je suis restée spectatrice et ne me suis jamais réellement attachée au personnage (contrairement à une autre biographie lue récemment : « Hokusai ») que l’on sent solitaire dans l’âme et tout entier tourné vers sa quête quitte à être complètement indifférent (ou presque) au reste. Le manga est découpé en 5 chapitres : la terre, l’eau, le feu, le vent et le vide, comme l’œuvre que son héros écrivit dans les dernières années de sa vie. Il fait souvent état de supériorité incontestée et incontestable de son protagoniste, sans vraiment nous montrer comment il a pu en arriver là, ou alors un peu trop brièvement à mon goût. L’ensemble a un ton très sérieux, l’humour n’a définitivement pas sa place ici et les quelques traces de légèreté que l’on trouve ici et là semblent un peu incongrues, ce n’est pas un reproche, juste une constatation. Je dirais qu’on a là un très bon support pour se cultiver, servi par un dessin classique et de qualité mais qui manque d’intensité pour rendre la lecture réellement passionnante. A emprunter sans hésiter ; en ce qui concerne l'achat, je pense qu'on peut réserver ça aux inconditionnels du genre ou de la discipline.
Ce manga est une véritable biographie, celle d'un très célèbre bretteur japonais du début du 17e siècle. On suit ce dernier de sa jeunesse jusqu'à sa mort, découvrant au passage ce qui l'a amené à choisir de manière solitaire la voie du sabre, certains de ses duels célèbres, mais aussi des extraits de sa philosophie et de son "art". Bon, je dois avouer que ces extraits empreints de métaphores et de questions spirituelles ne m'ont guère permis de comprendre d'où venaient ses incroyables compétences, mais j'ai en tout cas trouvé cette lecture instructive et elle m'a permis de découvrir le personnage du fameux livre "La Pierre et le Sabre", une vraie célébrité japonaise que je ne connaissais en fait pas du tout. Le style est un peu désuet mais de bonne qualité quoiqu'il en soit. Le manga en question est en effet assez ancien. J'y ai trouvé un style graphique à mi-chemin entre les gekiga, très sérieux et réalistes, et des personnages bénéficiant de l'influence de Tezuka pour leurs côtés parfois (très légèrement) humoristiques ou déformés. La narration est fluide et agréable. Je regrette juste le fait que les scènes de combat ne soient pas toujours très claires. Les combats sont finalement trop rapides : ils se règlent en un coup à chaque fois, et même si on en voit le résultat, on ne sait jamais trop comment le héros a réussi telle ou telle prouesse. Mais ce n'est pas bien grave. J'ai bien aimé ma lecture et j'y ai appris à connaitre Miyamoto Musashi, même s'il n'est pas rendu particulièrement charismatique par ce récit.
J'aime bien le style de dessin de Shotaro Ishinomori. Ça me fait penser à du Tezuka. En revanche, ce n'est pas le cas pour le scénario que je trouve sans profondeur. Tout d'abord, l'auteur ne prend que des moments de la vie de Musashi et le 3/4 de ses moments se résume à des combats de samouraïs qui montrent à quel point Musashi était très fort. Il manque aussi de la profondeur aux personnages. En les voyant agir, j'ai eu l'impression de ne voir que des stéréotypes vides et sans intérêt. Pourtant, faire un manga sur Musashi était une bonne idée, mais Shotaro Ishinomori aurait du mieux développer son scénario vide et peu captivant.
Ca y est ! Je me suis fait un manga. Et une grosse brique en plus. Pourquoi ?… il relate une histoire vraie dans le Japon médiéval, celle d’une figure emblématique des arts martiaux japonais, celle d’un véritable « sabreur » entré dans l’histoire nationale nippone. Qui plus est, l’auteur est également celui de ''San Ku Kai'' qui fit mes délices d’une série télévisée voici plus de 25 ans (musique de Eric Charden). D’où : attiré. Et pas déçu par que le dessin est en noir et blanc, technique que j’apprécie beaucoup. Le dessin ?… ben, justement, je ne m’y fais pas trop. Je le qualifierais « d’austère » par rapport à la ligne générale de la BD européenne. MAIS : le trait est précis, souvent minutieux, rend les personnages expressifs ainsi que leur gestuelle. J’ai ainsi suivi la vie –raccourcie- d’un samouraï solitaire, un rônin, qui fait du « vide » le but ultime de sa longue geste sanglante. Justement, « sanglante ». Un peu déçu des combats. Si ces derniers sont la raison de (sur)vivre du héros, ils sont –à ce que j’ai ressenti- peu détaillés et –parfois- prêchent par une pauvre lisibilité. Voulu ?… Je ne sais. Tout ça pour : une bonne histoire qui résume la vie de ce grand guerrier. Qui résume ?… ben oui : un autre auteur –Takehiko Inoue- « travaille » également sur la vie de Miyamoto. Il en est actuellement à 27 volumes !… Trop pour moi.
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