A l'Ouest de l'Eden

Note: 3.4/5
(3.4/5 pour 5 avis)

A l'Ouest de l'Eden est le second volet d'un tryptique indépendant signé par Hugo Pratt qui comprend également "la Macumba du Gringo" et "Jesuite Joe". Chacun raconte en fait une variation mystique autour de la fraternité... et du fratricide.


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Auteurs italiens Les petits éditeurs indépendants Mer Rouge et Corne de l'Afrique Pilote Pratt

Le mythe universel de Caïn et Abel réinterprété dans des cultures qu'on croirait étrangères à l'ancien testament. Peu connues, ces histoires sont effrayantes et magnifiques. Décembre 1931. Dans le désert somalien limitrophe de l'Ethiopie, fournaise infernale hostile à toute forme de vie, la patrouille de méharistes commandée par le lieutenant Robinson donne la chasse à un guerrier solitaire et insaisissable qui signe ses méfaits d'un simple surnom : le Vengeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1979
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série A l'Ouest de l'Eden © Vertige Graphic 1979
Les notes
Note: 3.4/5
(3.4/5 pour 5 avis)
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30/03/2009 | Erik
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Le lieutenant Robinson du Somaliland Camel Corps, de l’armée anglaise, et ses hommes font route vers un fortin à la frontière entre la Somalie et l’Ethiopie. Sur place, ils découvrent avec horreur que toute la garnison a été massacrée. Soudain, un soldat de Robinson est abattu. Le coup de feu semble provenir d’un mystérieux méhariste, très éloigné du fortin. Le bataillon se lance alors à la poursuite de ce dernier, mais en vain : il a disparu. Les soldats commencent alors à parler de spectre… La magie de Pratt n’a jamais aussi bien pris avec moi que dans cet album. Une série comme Les scorpions du désert est peut-être un peu trop réaliste. Certains Corto Maltese (Les helvétiques, p. ex.) sont par contre bien trop oniriques à mon goût. Avec 'A l’ouest de l’Eden', l’équilibre est parfait ! Par ailleurs, j’ai toujours adoré les récits de Pratt ayant pour cadre l’Afrique. Tout ce sable à perte de vue, ça fait rêver… Le scénario est très bien ficelé, le côté mystico-religieux admirablement calibré et la chute est géniale ! Concernant le dessin, Pratt est dans sa meilleure période, selon moi : après sa phase trop réaliste (La ballade de la mer salée, p. ex.) et avant sa phase trop abstraite (Mu, p. ex.) Il s’agit là – vous l’aurez compris de par ma cotation – d’une de mes bd préférées ! Je ne la conseille pas exclusivement aux inconditionnels de l’auteur. Pour ma part, je ne connaissais d'ailleurs pas encore Hugo Pratt à l’époque où j’ai découvert cet album.

19/12/2009 (modifier)