C'est pas ma faute !
Recueil de gags du papa de Mafalda avec comme thème central la fuite des responsabilités.
Auteurs argentins
Pourquoi toujours rechercher un coupable ? Alors que chacun s’avoue totalement innocent. Le papa de Mafalda répond à la question, et à sa manière, parfois poétique, parfois incisive.
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Date de parution | Avril 1996 |
Statut histoire | Strips - gags 1 tome paru |
Les avis
Moi qui me plaignais que dans un album de Quino tel que A Table !..., le fait d'avoir un thème unique tout au long d'un album pouvait lasser et créer trop d'inégalité entre les gags, nous avons ici le concept inverse : "C'est pas ma faute !" mélange n'importe quels types de gags de l'auteur, sur des thématiques n'ayant pas grand chose à voir si ce n'est forcément son regard tendrement caustique sur la société. Et le résultat n'est clairement pas mieux, non pas parce qu'on s'y ennuie ou pas, mais parce que les gags que contient cet album sont très passables pour leur majorité, loin des perles de l'auteur. Beaucoup des gags de cet album sont poussifs, parfois même verbeux alors que Quino n'est jamais plus efficace que dans ses planches muettes. S'il y a des planches qui ne m'ont fait que sourire, il y en a pas mal d'autres dont je n'ai même pas compris la chute ou du moins dont l'humour n'a pas su m'atteindre. Cela m'a presque donné l'impression d'un album constitué de fonds de tiroir car les meilleures créations de l'auteur avaient déjà été toutes publiées. A vrai dire, ce n'est pas vrai pour toutes les pages de l'album : il y a quelques bons gags en un dessin percutant ou une mise en scène forte et efficace, mais ces gags là on peut les retrouver dans d'autres recueils de l'auteur, notamment Ça va les affaires ?, dans lesquels ils ne sont pas forcément les meilleurs. Ca me fait mal de mettre une mauvaise note à un album de Quino que j'apprécie tant, mais au moins ça permet d'avertir le lecteur que ce n'est clairement pas ici le meilleur recueil de ses oeuvres.
Il y a du bon, du très bon et du moins bon dans cet album. Il y a même de l’incompréhensible, car deux-trois gags m’ont laissé dubitatif. Mais, en règle générale, le bon l’emporte. Le regard de Quino est incisif, même si ses cibles ne sont guère originales (les patrons, l’église, les politiciens). La construction des gags est par contre assez aventureuse (à mes yeux de belge ignare). Parfois sans paroles, parfois très bavard, parfois en une case, parfois en deux planches, la forme et le format sont laissés libres (même si le gag en une planche est le plus présent), ce qui dynamise l’ensemble. Une démarche finalement assez proche de celle du Chat de Geluck. Le dessin, en noir et blanc, est simpliste et va à l’essentiel. Il n’en est pas moins de qualité et l’auteur ne peut cacher sa grande maîtrise graphique (on le sent tout à fait à même de réaliser une grande œuvre picturale, si l’envie l’en prenait). Un bon album, à feuilleter, mais peut-être pas à lire d’une traite, l’ensemble se révélant alors quelque peu indigeste.
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