Les Ceux de chez Nous

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Walthéry et De Marchin illustrent plusieurs nouvelles de l’écrivain (et musicien) wallon Marcel Rémy, qui retranscrivit son enfance heureuse dans la ferme familiale.


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Les Ceux de chez nous, ce sont les gens du peuple. Les villageois, les fermiers, des gens simples au caractère bien trempé. Marcel Remy est l’un d’entre eux, et passa son enfance dans la ferme familiale.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2002
Statut histoire Histoires courtes 2 tomes parus

Couverture de la série Les Ceux de chez Nous © Noir Dessin Production 2002
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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02/04/2009 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Vous voulez de l’ethnique ? En voilà ! Et du bon, du bien pittoresque, du bien de chez nous, … enfin, du bien de chez moi, … enfin, de chez mon grand-père, … enfin, de chez mon arrière grand-père s’il avait été liégeois et habité une ferme à la fin du XIXème siècle … et encore, une belle ferme, pas celle du premier plouc venu. Car le duo Walthéry-De Marchin illustre ici de courtes nouvelles d’un vieil auteur wallon : Marcel Remy. Le ton est bon-enfant et l’authenticité manifeste. Les histoires illustrent chacune un aspect de la vie rurale de l’époque. De l’achat d’un nouveau paletot à la fête foraine en passant par la mise à mort du cochon ou la confection du bon sirôpe (le sirop liégeois, pour les étrangers, confectionné à base de vieilles pommes et poires et de sucre de betterave. C’est sucré à mort, mais irrésistible ! Et excellent avec du fromage de Herve (un fromage qui ressemble vaguement à du Munster mais qui pique (pue ?) trois fois plus !), le tout sur une tranche de pain complet et accompagné d’une trappiste, d’Orval, par exemple … wouahw, le bonheur … Fin de l’aparté gastronomique). C’est sympathique, truffé de mots wallons savoureux mais très naïf. L’ensemble manque de rythme, et, contrairement à Le Vieux Bleu, manque de personnages charismatiques, de vrais farfelus. De plus, en suivant à la lettre le texte de Marcel Rémy, les auteurs commettent une sérieuse erreur, car ils se privent de tout dynamisme. De Marchin illustre le premier album dans le même style que François Walthéry, mais ne possède pas le talent de ce dernier. Résultat : cet album est assez statique et manque de rondeur (et ne faites pas directement l’amalgame entre Walthéry, rondeur et Natasha, s’il vous plait ! Je parlais de rondeur dans le sens général du terme, merci). Le second est meilleur graphiquement mais les petites histoires sont moins amusantes à mes yeux. Résultat : deux albums moyens qui valent bien plus par leur reconstitution historique que par leur qualité bédéesque. Je crains par conséquent qu’ils ne trouvent un public réceptif que dans un espace géographique déterminé.

02/04/2009 (modifier)