Les Hauts de Hurlevent
Une adaptation du roman du même nom d'Emilie Brontë
Adaptations de romans en BD Charlotte, Emily et Anne Brontë La BD au féminin Yann
Le destin tragique de cette famille prise dans les tourments violents de la passion et de la vengeance demeure l’un des romans du XIXe siècle les plus lus aujourd’hui. Deux noms de la bande dessinée, Yann & Édith, s’emparent de ce chef-d’oeuvre de la littérature anglaise. Sur les terres balayées par les vents du nord, le malheur s’abat lorsque Mr Earnshaw recueille un jeune va-nu-pieds qu’il adopte et élève comme ses propres enfants. Dès lors se déchaînera sur la lande isolée une violente tempête d’amours et de haines… Dès lors chacun ne gagnera le repos de son âme qu’au terme d’une douloureuse errance… Dès lors la paix reviendra peut-être sur les Hauts de Hurlevent ?
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Date de parution | 08 Avril 2009 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Voici… hein !?!… déjà 5 ans !?!… j’avais avisé Basil et Victoria des mêmes auteurs, et y étais allé d’une bonne note. Et revoici Yann et Edith pour leur vision d’un classique de la littérature. Je n’ai pas été trop surpris, car je me doutais des styles narratif et graphique des auteurs. Mais j’ai apprécié. Et bien, même. Cette adaptation suit le roman initial avec cette histoire d’enfançon recueilli qui va déboucher sur une grande histoire de famille où jalousie et règlements de comptes se mêlent dans ce coin d’Angleterre de la fin du 18ème siècle. Mais l’ensemble est ici traité d’une façon « gentille », et c’est peut-être ce qui en fait un certain charme. Le dessin ?… On pourrait le croire « simple », mais il est faussement « naïf », et Edith donne une vie « comme en ce temps-là » à ses planches. Un joli découpage, pour une mise en page claire et une gamme de couleurs « feutrées » donnent un joli cachet au tout. Je connaissais l’histoire, je connaissais le travail des auteurs… et savais, d’une certaine manière, ce qui m’attendait. Ben, quelque chose de bien réalisé et que j’ai apprécié.
Je n'ai pas lu l'oeuvre originale et ne suis donc pas en mesure de vous dire s'il s'agit d'une bonne adaptation ou pas. J'ai lu assez facilement les 2 tomes dans la même journée. La lecture est agréable, bien que mon intérêt ait fléchi à la moitié du tome 2. J'avais l'impression que l'histoire devenait un peu un concours de qui sera le plus grand salopard. En effet, les personnages principaux sont plutôt vils, et guère attachants. La mortalité est extrêmement élevée dans cette histoire, sans doute comme c'était le cas dans la campagne anglaise paumée du début du XIXe siècle, et c'est donc pas la joie. Je ne vous conseille pas de lire ces albums un soir de spleen... Comme je le disais, l'intrigue perd un peu de sa saveur, et le tome 2 se résume à une histoire de vengeance poussée à l'extrême, ce qu'on peut trouver désormais à la pelle de nos jours. Graphiquement, c'est assez enfantin, voire brouillon, mais j'ai bien aimé ces dessins qui m'ont un peu fait penser à du Tom-Tom et Nana du XIXe siècle. L'univers dépeint est un peu celui d'"Orgueil et préjugés", le bonheur et l'amour en moins... A noter une mise en abîme avec la présence du père Brontë dans l'histoire. Une lecture divertissante, que je conseille pour découvrir l'oeuvre originale. (146)
Je précise que je n'ai pas lu le roman. L'avis de Miranda ne m'avait pas donné envie de lire cet album, mais comme il y a de moins en moins de choses intéressantes à lire à la bibliothèque, j'ai finalement emprunté le premier tome en me disant que je n'avais rien à perdre en lisant 44 malheureuse pages. Surprise, j'ai bien aimé l'histoire et les personnages. Ce qui est intéressant dans le scénario s'est voir l'évolution psychologique des protagonistes de l'histoire. On suit la déchéance morale d'une famille de riche, principalement les deux enfants et le fils adoptifs. Ils ont tous un coté immoral et les voir se détruire entre-eux est captivant. Le dessin d'Edith retranscrit bien l'atmosphère du récit, mais je suis d'accord avec Miranda lorsqu'elle dit que les personnages ne semblent pas vieillir. On dirait une pièce de théâtre scolaire joué par des jeunes de 12 ans.
J'avais été charmée par Basil et Victoria des mêmes auteurs, je me suis donc laissée tenter par Les Hauts de Hurlevent, même si ayant déjà lu le roman original je n'avais pas envie de revoir cette histoire en bd, mais venant de ce couple d'auteurs je ne voulais pas non plus passer à côté d'une adaptation intéressante. Malheureusement je n'ai pas du tout été transportée par l'histoire, bien que le dessin soit joli il est trop enfantin, dans le sens où les personnages sont des enfants qui ne semblent pas vieillir, ce qui décrédibilise totalement le récit. En dehors de Hindley qui devient alcoolique et qui lui arbore une tête d'adulte et la toute dernière case où Heathcliff refait son apparition ayant apparemment grandi un peu, les autres personnages restent comme bloqués en enfance. J'ai souvent eu l'impression de voir des mômes jouer aux grandes personnes. Aux trois quarts de l'histoire j'ai totalement décroché et ce n'est pas faute d'avoir essayé d'apprécier. Ce premier tome s'étale sur plusieurs années et sans les dialogues on pourrait croire que l'histoire ne se déroule que sur quelques mois. De plus le côté dramatique de l'histoire ne passe pas ici, ça reste un récit gentillet. Ca plaira peut-être à certains, pour ma part j'attendrai une autre production des auteurs…
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