Rocher Rouge
Rocher Rouge : une île paradisiaque quelque part dans des eaux tropicales, l'un de ces lieux où l'on rêverait de passer ses prochaines vacances. Un petit coin d'eden façon sea, sex & sun, vierge de toute présence humaine ; l'île de la tentation, en mieux. Or c'est là, justement, que débarque une demi-douzaine de jeunes yuppies occidentaux en mal de farniente, bien décidés à s'amuser sans retenue.
Coupés du monde... Ecole Emile Cohl Gobelins, l'École de l'Image L'horreur en bande dessinée Survival
Rocher Rouge : une île paradisiaque quelque part dans des eaux tropicales, l'un de ces lieux où l'on rêverait de passer ses prochaines vacances. Un petit coin d'eden façon sea, sex & sun, vierge de toute présence humaine ; l'île de la tentation, en mieux. Or c'est là, justement, que débarque une demi-douzaine de jeunes yuppies occidentaux en mal de farniente, bien décidés à s'amuser sans retenue. Hameçons, fil de pêche, téléphone portable de secours, canoë gonflable : leur guide les laisse sur place pour trois jours avec l'équipement minimal, en complète autarcie. Il ne reste plus à la petite bande qu'à se laisser porter par ses envies - à commencer bien sûr par les puissantes pulsions sexuelles qui traversent le groupe... Ce que les uns et les autres ignorent, hélas, c'est que l'île est réputée abriter le terrible Maboukou, une créature légendaire connue dans la région pour décapiter ses proies et leur dévorer la tête... Huis clos, unité de temps et de lieu, tout est en place pour que le rêve vire au cauchemar. Un cauchemar atroce.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 20 Avril 2009 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
Un groupe de jeunes passent leurs vacances sur une île paradisiaque au large de l'Afrique. Le séjour tourne au cauchemar quand ils sont attaqués par la Maboukou, une sorte de singe géant qui dévore ses victimes. Derrière un scénario un peu basique, se cache un thriller horrifique plutôt efficace et très joliment illustré. Après une gentille mise en place où l'on découvre les personnages et leurs petites histoires personnelles, l'intrigue s'accélère brutalement lorsque le monstre apparaît. L'ambiance devient alors franchement glaçante d'autant que les auteurs n'hésitent pas à faire couler beaucoup de sang. L'action est bien rythmée et on a du mal à ne pas aller au bout de l'album. Les auteurs auraient s'en tenir là car la fin, bien qu'ouverte, conclut honorablement Rocher Rouge. Malheureusement un deuxième tome bâclé vient tout gâcher : les dessins sont très laids (à la limite du publiable) et le scénario jusque là maîtrisé sombre dans le n'importe quoi. En conclusion, le volume 1 est à lire et le volume 2 est à fuir.
Le premier album est plutôt intéressant, mais la construction est un peu bancale je trouve. En effet, après un début un peu brutal et plein de rythme, qui introduit une sorte de fantastique sur une île déserte, au XVIIIème siècle, on passe ensuite rapidement et tout aussi rapidement à l’époque contemporaine. Jusqu’ici tout va bien, mais je trouve que les rapports entre les divers couples se retrouvant pour passer quelques jours de vacances sur cette île sont trop dilués, la mise en place est un peu longue, on passe à un roman graphique plus conventionnel. Puis, petit à petit revient s’installer une sourde angoisse autour du Maboukou, le rythme s’accélère de nouveau, jusqu’au dénouement, que je vous laisse découvrir. Je trouve que ce cœur moins rythmé aurait gagné à être resserré. Le dessin, lui, est plutôt bon, Sanlaville prenant visiblement plaisir à user des contre-plongées, dans une ambiance que les couleurs réchauffent… Une lecture intéressante, malgré les longueurs et... et puis c'est tout. En effet, cet album, qui peut très bien n'être lu que comme un one-shot a eu une suite inutile et ratée, avec un dessin moins bon je trouve, et une histoire peu crédible et peu passionnante. Vraiment décevant, d'où ma note. Vous pouvez tout à fait acheter le premier tome et faire comme s'il n'avait pas eu de suite.
« Rocher rouge » ? Voilà exactement le genre de série où les auteurs auraient mieux fait de ne pas concevoir une suite quitte à laisser une fin ouverte au premier tome. Je m’explique : L’album introductif nous présente un dessin réalisé par Michaël Sanlaville qui m’est apparu très plaisant à contempler. Les personnages sont tout de suite identifiables et expressifs, les décors sont suffisamment fouillés, la mise en couleurs adopte des ambiances qui correspondent bien à l’intensité dramatique de chaque séquence. De plus, la mise en page et le découpage fluide participent activement au plaisir de lecture que j’ai eu en feuilletant ce premier tome. Seul le scénario m’est apparu un peu acadabrantesque mais comme le suspense est bien géré, je ferme les yeux sur ces incohérences. Vint ensuite le deuxième tome alors que je ne m’attendais pas à ce qu’il paraisse étant donné le dénouement du premier album qui me semblait satisfaisant, et là, je suis tombé des nues ! Déjà, ce n’est plus le même dessinateur qui intervient dans la série, ce qui n’est pas vraiment un mal en soi sauf que le style diffère beaucoup du précédent en nettement moins bien ! Le coup de crayon de Renart m’est apparu trop brouillon, trop relâché par rapport à celui de Michaël Sanlaville si bien qu’on se retrouve à contempler une série avec deux styles graphiques incompatibles. De plus, la mise en page de Renart est moins cinématographique que celui de Michaël Sanlaville… Bon, j’arrête là ! Alors que le scénario du premier tome était prenant à défaut d’être totalement convaincant, celui du deuxième album part dans du n’importe quoi, le scénariste y a mis tellement de rebondissements et d’invraisemblances que ça en devient ridicule… Bon, j’arrête là aussi ! En conclusion, pour tous ceux ou toutes celles qui sont tenté(e)s par la lecture de « Rocher rouge », arrêtez-vous au premier tome si vous voulez en garder un bon souvenir de feuilletage, point barre ! Note sur le premier tome : 3,5/5 Note sur le deuxième tome : 1/5 Note moyenne de la série : 4,5/10
C'est la première fois que je vais donner une note moyenne à une série car j'en ai lu l'intégralité. Je m'explique: si je n'avais lu que le tome un, je n'aurais pas hésité à lui donner la note de 4/5 et peut-être même 5/5, mais malheureusement j'ai lu les deux tomes et là je ne peux pas aller plus haut que 3/5, désolé. Poutant cette série avait très bien débuté , j'avais l'impression de me retrouver dans un slasher tel que "Souviens toi l'été dernier" ou même dans l'un des nombreux" Vendredi 13" (films d'horreur pour jeunes adultes attardés réalisés dès les années 80 jusqu'au début des années 2000). L'histoire était sympathique, une bande de jeunes" fils et filles à papa" se retrouvent sur une île perdue au milieu de l'océan pour les vacances et comme par hasard ils sont un à un décapités par un légendaire monstre africain. Le premier tome avait réussi à me surprendre grâce à sa fin hallucinante, mais le deuxième tome essaye tellement de nous étonner que les auteurs nous ont pondu une fin abracadabrante qui frise, enfin non qui est ridicule. Le dessin qui était surprenant et attirant dans le tome 1 devient beaucoup moins bon dans le deuxième tome (il faut rappeler que le dessinateur a changé d'un album à l'autre). Enfin tout ça pour dire que cette série aurait pu être agréable mais finalement est plus que moyenne. Dommage.
Bel objet, dessin agréable, histoire prenante qui va crescendo : que demander de plus ? Pourtant c'est vrai qu'au départ certains détails laissent penser qu'on se dirige vers quelque chose d'un peu trop classique. Mais moi qui aime être surpris par les dénouements, j'ai été servi et je me suis régalé. Première partie : présentation des forces en présence. Un groupe de jeunes amis part en vacances quelques jours sur une ile déserte. On fait tranquillement connaissance. Ca rigole, ça roucoule, ça s'engueule gentiment. Et petit à petit ce séjour va virer au cauchemar. On assiste ensuite à une sorte de huis clos ou les personnages se font déchiqueter les uns après les autres. C'est certes bien raconté, le dessin fun dénote un peu avec cette histoire glauque, c'est sympa. Mais à part ça, jusque là, il faut bien reconnaitre que ce n'est pas extrêmement original. Par contre que dire de la dernière partie. Je pensais que l'histoire allait se conclure sans surprise. Erreur ! J'ai été littéralement bluffé. On ne tombe pas dans une surenchère gratuite de violence. Non c'est plus fort que ça, c'est cruel et jubilatoire à la fois. Un peu à la manière de la fin du film seven. Quel final bien trouvé, j'adore ça. Ca mérite bien un petit coup de coeur. Tome 2 Après un superbe premier tome qui semblait être un one shot, était il besoin de faire une suite ? Je ne le pense pas. Dans l’hypothèse ou cette suite était inéluctable pour une raison qui m'échappe (souhait du scénariste, de l'éditeur ?), était il une bonne idée de changer le dessinateur ? Visiblement non. Bref ça partait assez mal, mais je me suis laissé tenter tant j'avais aimé le premier tome. Que dire si ce n'est un mot : Déception. Histoire moins inventive, bien moins prenante, on ne croit à aucun des trucs qu'on veut bien nous raconter. Ca essaye d'expliquer des détails du premier tome qui n'ont pas besoin d’être expliqués. Et le bouquet c'est ce final nullissime qui fait retomber le tout comme un coup de vent écroulant un château de cartes... Je ne change pas mon 4/5, mais cela ne concerne que le premier tome, toujours chaudement recommandé.
Ô déception ! J'avais trouvé le premier tome vraiment réussi, avec cette histoire d'une bande de jeunes cons qui se retrouvaient sur une île pas tout à fait conforme à leurs rêves, et cette créature sanglante. Un petit air de slasher mâtiné de film d'horreur pour ados qui n'était pas pour me déplaire. Le graphisme de Sanlaville, assez proche de celui de Vivès, me semblait toutefois plutôt réussi, et parvenait à me plonger dans l'ambiance oppressante de cette île infernale. Certes, il y avait un peu trop d'appui sur les histoires de fesses des personnages, au détriment de ladite ambiance, mais ce tome 1 se "terminait" de façon tout à fait satisfaisante, avec une chute ma foi plus que correcte. Sauf que. Sauf que pour une raison qui m'échappe, Eric Borg a écrit une suite. Une suite qui verse un peu dans le grand n'importe quoi. Parce qu'il fallait donner un destin aux personnages ? Ils n'en avaient pas besoin, tout était dans le premier tome. Et puis, et puis... la dernière case propose un renversement qui m'aurait fait tout lâcher, si ce n'avait été la dernière case... Pour faire court, c'est mauvais. Ca m'a scié, et ça arrive assez peu souvent. J'aime bien le dessin de Renart sur ses premiers albums, mais là, en comparant avec celui de Sanlaville, il y a une sorte de fracture graphique qui m'a semblé malvenue, même s'il semble évoluer en cours de route. Bref, ne lisez que le tome 1, il se suffit à lui-même.
Il est vrai que la morbide couverture choc ne me donnait pas du tout envie de lire ce genre d'histoire. Mais bon, je me laisse parfois tenter par des sentiments un peu contradictoires. On a envie de savoir à qui appartient ce corps sans tête et pourquoi en est-il arrivé là ? Et cela a été une vraie surprise que cette lecture revigorante et angoissante à la fois ... On est embarqué avec un groupe de jeunes un peu favorisés et insouciants qui débarquent sur une île paradisiaque du genre l'île de la tentation. Or, il va se passer des choses pour le moins horribles sur cette île tropicale maudite. On a le temps de faire connaissance avec tous les protagonistes. Cela ajoute du piment à l'histoire. On a réellement peur pour chacun d'entre eux à la manière d'un film comme Scream ou Souviens-toi l'été dernier. D'ailleurs, c'est trop cinématographique dans la mise en scène. Je ne serai pas étonné de l'adaptation d'un film un jour. Les auteurs sont parvenus à nous tromper de manière très subtile. En cela, je dois bien avouer avoir éprouvé beaucoup de plaisir à cette lecture. Un huis clos cauchemardesque à ne pas louper si vous êtes également amateur de frissons et de sensations fortes. Il est vrai qu'il vaut mieux s'arrêter au premier tome car le second sera dès lors une grosse déception. C'était pourtant bien parti. Que s'est-il passé ?
Je ne pourrai pas dire que cette BD est des plus originales. On y retrouve des influences diverses mais que le résultat est bon !! Il y a une montée en puissance de l’histoire bien secondée par un dessin très réussi. Le scénario est prenant à souhait, l’attention du lecteur est captée rapidement jusqu’au final. J’aime de plus en plus ce type de format. Avec ses 112 pages, on en a pour son argent. L’avantage avec les one shot, c’est que l’on a surtout toute l’histoire… Le dessin m’a fait penser à la série Gargouilles, il est très informatisé mais le résultat est bluffant. Je ne parlerai pas de l’histoire car l’intérêt réside dans sa découverte. A titre personnel, j’en redemande et je conseille vivement cette BD.
Une énième version des récits d'horreurs où un petit groupe de personnes se retrouve face à un danger inconnu et se fait trucider. Ici ils se retrouvent sur une petite île, nommée Rocher Rouge, où ils vont se faire allègrement décapiter. Ce n'est pas vraiment drôle car il n'y a pratiquement pas d'humour ; ça se voudrait sérieux, mais de ce côté-là ce n'est pas réussi, car les personnages sont très superficiels, on nous montre surtout leurs histoires de fesses, ce qui n'est vraiment pas intéressant. Du coup on ne s'attache pas à ces derniers et le côté dramatique de l'histoire ne passe pas. La chute est assez bonne et Borg aurait dû - à mon goût - plus la développer et moins s'attarder sur le côté massacre, qui de plus ne ravira pas les amateurs du genre car ce n'est pas très sanglant. Le dessin quant à lui m'a beaucoup plu, d'un trait simple mais efficace accompagné de couleurs chaudes et très belles. Mais ça n'a pas été suffisant pour que je finisse par apprécier ma lecture. L'impression de déjà-vu est trop forte pour que l'on ait envie de relire ce récit une deuxième fois et le prix n'est pas motivant non plus, malgré la beauté de l'objet.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site