Batman - Année Un (Year One) (Batman: Year One)

Note: 3.84/5
(3.84/5 pour 37 avis)

Retrace la première année d'activités de Bruce Wayne à Gotham City en tant que justicier.


Batman DC Comics Frank Miller Les débuts des Super-Héros célèbres Les meilleurs comics One-shots, le best-of Super-héros Univers des super-héros DC Comics

Bruce Wayne, 25 ans, rentre à Gotham City après une longue absence. Obsédé par le meurtre de ses parents, 17 ans plus tôt, il a décidé de combattre le crime. Il est rapide, agile, puissant, très bon combattant... mais il lui manque quelque chose, et ses premières virées nocturnes dans les bas-fonds de Gotham ne sont pas vraiment de francs succès... Pour combattre efficacement le crime, il a besoin d'inspirer de la peur à ses adversaires. Une nuit, une chauve-souris pénètre dans son manoir en brisant une vitre. L'animal deviendra son emblème. Il combattra le crime avec un masque aux oreilles pointues et une grande cape noire. Il sera BATMAN ! Ainsi grimé en homme chauve-souris, Wayne apprend à utiliser la peur et l'intimidation comme armes. Il est plus efficace... mais il lui manque encore quelque chose. La police le considère comme un hors-la- loi et lui met constamment des bâtons dans les roues. Batman a besoin d'un allié au sein des forces de l'ordre... Justement, un nouvel officier a intégré la police de Gotham cette année. Un incorruptible qui n'a peur de rien. Un certain lieutenant James Gordon...

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1989
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Batman - Année Un (Year One) © Urban Comics 1989
Les notes
Note: 3.84/5
(3.84/5 pour 37 avis)
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30/04/2002 | Cassidy
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Par Présence
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Présence

Tout en nuances - Fin des années 80, juste après Crisis on Infinite Earths , DC Comics décide de relancer les séries de ses principaux héros. John Byrne redémarre Superman avec la minisérie The Man of Steel et George Pérez redémarre Wonder Woman avec Wonder Woman: Gods and Mortals . Le cas de Batman est un peu à part car les éditeurs sont persuadés qu'il n'y a pas besoin de recommencer à zéro, juste de disposer d'un récit plus récent des origines du personnages. La tâche est confiée à Frank Miller qui vient d'achever The Dark Knight Returns. Celui-ci accepte sous réserve que les illustrations soient confiées à David Mazzucchelli (ils ont également fait ensemble l'excellent Born again, de Daredevil). L'histoire tout le monde la connaît : Bruce Wayne revient de ses années de formation à l'étranger pour combattre le crime dans Gotham City. Ce qui rend cette version de ses origines remarquable et indispensable c'est la combinaison de deux talents exceptionnels au sommet de leur art. Frank Miller à l'idée géniale de mettre en vis à vis les tribulations d'un Batman tâtonnant avec l'arrivée de James Gordon dans la police de Gotham. Cette histoire suit les deux hommes pendant la première année de leur retour à Gotham. Bruce Wayne expérimente pour trouver le modus operandi le plus efficace pour lutter contre la criminalité (costume, relations avec la police, tactiques…) et James Gordon se heurte de plein fouet à la corruption et à la responsabilité de devenir père dans une ville peu hospitalière. Frank Miller déroule l'histoire à partir du point de vue de ses deux principaux personnages. Les informations complémentaires sont délivrées par le biais de flashs d'informations télé (astuce déjà utilisée dans Dark Knight, mais ici beaucoup mieux maîtrisée). C'est histoire constitue la preuve du talent de Miller : elle est parue en 1986 dans quatre épisodes (Batman 404 à 407) et elle contient toutes les bases du mythe tel qu'il est toujours valable aujourd'hui dans la continuité. Avec ce seul volume, vous pourrez enfin connaître les relations entre Selina Kyle et Holly Hunter, Catwoman et Batman, Sarah Essen et James Gordon, Harvey Dent et Bruce Wayne. Du début jusqu'à la fin, Frank Miller déroule un scénario très ramassé sur un mode narratif sans aucun temps mort et avec une empathie complète avec ses personnages. Le choix de David Mazzucchelli est d'une pertinence exceptionnelle. Par opposition au Dark Knight qui est un récit flamboyant et jusqu'au-boutiste, Year One est très terre à terre et factuel. Il s'agit presque d'articles de presse relatant des faits divers. Le style détaillé et réaliste de Mazzucchelli est en parfaite adéquation avec le ton du récit. Chaque personnage est reconnaissable et crédible, chaque décor est pensé à la manière d'un décorateur ou d'un urbaniste. Le choix d'un style appliqué et tout en retenu plutôt que démonstratif sert admirablement l'histoire. Le regard est frappé par la vraisemblance des intérieurs (les meubles ne sont pas disposés au petit bonheur, mais comme dans un intérieur ordinaire). Le travail du dessinateur est admirablement complété par la mise en couleurs de Richmond Lewis. Les couleurs ont été refaites à l'occasion de la première édition en tradepaperback. Richmond Lewis utilise une palette volontairement limitée à quelques couleurs neutres qu'elle décline en de subtiles nuances. L'objectif est le même que celui du style des illustrations : privilégier cette sensation très ordinaire, et fuir le grand spectacle. Elle ne s'autorise qu'à de rares reprises à montrer l'étendue de son talent : un tapis par ci et une superbe paire de draps par là (dernière image du troisième épisode). Tous ces atouts font de Year One un récit subtil et nuancé à l'opposé d'un film à gros budget et grand spectacle. L'humanité de chaque personnage et ses motivations s'en trouvent magnifiées. Chaque relecture (j'en ai une dizaine au compteur) transporte à nouveau et à chaque fois dans les difficultés et les choix cornélien de ces héros (Wayne et Gordon) très humains. La version Deluxe car elle contient quelques pages du script de Miller, les crayonnés de quelques pages et les différentes mises en couleurs de quelques pages (version comics mensuelle, pages avec uniquement les couleurs et résultat final).

05/10/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Steftheone

Après l'excellent Batman - Un long Halloween que j'ai adoré, je poursuis le rattrapage de ma culture BD concernant notre homme chauve-souris. L'histoire de cette BD réalisée par le renommé duo Miller/Mazzucchelli, se situe avant "Un long Halloween". On découvre ici les prémices de notre héros masqué ainsi que l'origine de la coopération puis l'amitié naissante entre Jim Gordon et Batman. La création du personnage de Catwoman est également abordée. Cette œuvre se distingue par le fait qu'elle soit centrée sur le personnage de Jim Gordon et son arrivée dans la ville de Gotham. On suit avec un plaisir non dissimulé son arrivée, pas forcément souhaitée, au sein de la Police un brin corrompue de Gotham. La naissance de Batman qui tranche avec celle imaginée par Christopher Nolan dans son célèbre "The dark Knight", est également intéressante, Bruce agissant au départ à visage découvert avant de choisir le déguisement de chauve-souris pour des raisons que je ne dévoilerai pas ici. Chaque personnage, que ce soit Jim ou Bruce possèdent ses propres failles rendant l'ensemble plutôt crédible et cohérent. J'ai été en revanche moins convaincu par le personnage de Catwoman, beaucoup trop masculine à mon goût, et ne collant pas avec la félinité d'un chat. Au niveau du dessin, s'il confère une ambiance vintage contribuant à l'histoire générale, je l'ai tout de même trouvé un cran en dessous d'un long Halloween. Il convient tout de même de le resituer dans le contexte de sa sortie (1987), cette œuvre ayant à présent près de 37 ans... Un très bon comics de Batman à posséder sans nul doute. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 8,5/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 7,5/10 NOTE GLOBALE : 16/20

29/09/2024 (modifier)
Par Cacal69
Note: 4/5
L'avatar du posteur Cacal69

J'avais déjà apprécié le duo Miller/Mazzucchelli avec Daredevil - Renaissance (Justice aveugle) et je suis toujours sous le charme des deux artistes. Sous le charme du scénario que Miller propose pour les premiers pas de l'homme chauve-souris tout en revisitant légèrement les origines de celui-ci. Évidemment Bruce Wayne sera au centre de l'histoire, mais le lieutenant James Gordon va lui aussi y prendre une place importante. Miller prend le temps de creuser nos deux personnages, de nous montrer leurs démons intérieurs, leurs vulnérabilités et leurs pugnacités, bref, les rendre humains et attachants. Le début d'un long partenariat. Un récit énergique, efficace et maîtrisé de bout en bout. Sous le charme du dessin rétro de Mazzucchelli qui apporte cette ambiance noire et réaliste au récit avec une mise en page dynamique, des visages expressifs et de jolies couleurs teintées années 80. Du très bon boulot. Un excellent moment de lecture.

12/06/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Tomdelapampa

Encore une chouette découverte grâce à la collection Nomad de l’éditeur. Année Un, comme son nom l’indique, retrace la première année de notre héros en tant que justicier, mais pas que, nous découvrirons également l’arrivée de Jim Gordon à Gotham en tant que lieutenant, un parallèle très intéressant. Pas d’énormes surprises sur leurs parcours respectifs, cependant ça s’avère très efficace et plutôt bien fait. L’album se lit relativement vite mais l’univers est bien exploité et l’histoire d’une belle densité. On apercevra quelques grands noms Catwoman, Dent … mais ils auront un rôle mineur, la star de l’album, en sus de notre justicier, est bien Gordon, c’est la meilleure version lue de ce personnage. Le graphisme de Mazzucchelli ne fait pas son âge et accompagne parfaitement le récit. Ça m’a amusé de voir que j’avais déjà croisé ce dessinateur avec Asterios Polyp au style bien différent, je n’avais pas fait le rapprochement durant ma lecture. Un bon bon tome de Batman, pas des plus surprenants mais solide dans sa réalisation, j’avais un peu peur de tomber sur un truc un poil trop vintage mais j’ai trouvé l’album intemporel à bien des niveaux. Un petit classique. Cerise sur le gâteau, la version Nomad contient une histoire bonus « À la vie à la mort », cette dernière est tout simplement géniale !! Je la connaissais déjà via Batman/Catwoman (excellent album encore non référencé) mais je trouve que l’on touche à l’excellence avec ces quelques pages, une synthèse pertinente et émouvante de la relation Bat/Cat.

24/03/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Je ne suis pas du tout amateur et lecteur de super-héros – américains en particulier (et en collants moulants…). Par curiosité, je fais quand même à intervalles espacés quelques incursions dans l’univers de Batman, en sélectionnant certains auteurs et/ou certaines histoires. Me voilà donc de retour à Gotham city. Mon impression est assez proche de celle de Gruizzli. Si je n’ai pas assez de culture batmanesque pour comparer avec d’autres histoires du justicier ailé, j’ai quand même trouvé improbable pas mal de scènes, durant lesquelles Wayne/Batman survit à moult balles, coups violents – qu’il ne fait pas tout pour éviter, au point qu’on pourrait déceler chez lui quelques penchants masochistes ! Et ses déplacements dans les airs sont mal expliqués… Batman lui-même, ou Bruce Wayne, sont un peu falots, superficiels, Gordon est sans doute plus intéressant comme personnage (même si trop « propre » et « linéaire – sa liaison éphémère avec une collaboratrice contrebalançait ça). L’amoureuse de Batman est un peu trop naïve (alors que tout dans sa personnalité et ses origines la rendrait au contraire plus perspicace quant à la double personnalité de Wayne/Batman). Une sorte de catwoman jalouse du succès de Batman (mais elle éloignée du côté justicier) est un peu grotesque et maladroite. Et je trouve très brutale la fin de l’album (j’ai lu la version Urban contenant « Batman année un » de Miller et Mazzucchelli et « Batman et les monstres » de Wagner). Enfin, dernier bémol, le dessin, que j’ai trouvé inégal, certains visages étant franchement ratés et changeants. Pour le positif, il y a la volonté de donner une « naissance » au mythe de l’homme chauve-souris, un récit dynamique et une colorisation noire adaptée aux décors et au récit. Enfin, il est probable que mon manque d’appétence initiale pour ce type de production affecte mon ressenti. Les amateurs de Batman peuvent y trouver davantage leur compte. Je vais laisser passer du temps et retenter ma chance sur une autre histoire, mais ça n’est vraiment pas une priorité. Note réelle 2,5/5.

06/12/2023 (modifier)
Par Bruno :)
Note: 5/5
L'avatar du posteur Bruno :)

Batman était ce super-héros, gothique avant l'heure sous les coups de crayon inspirés de Irv Novick, ou quasi cinématographique grâce à la maitrise graphique de Marshall Rogers, et dont je lisais les aventures dans ces si surprenants albums des publications Artima/Arédit, avec leurs curieuses pages alternativement imprimées couleurs et noir et blanc. J'aimais bien le personnage, et bien sûr sa galerie d'ennemis si visuellement réussis -surtout le Jocker par Walt Simonson ! Mais l'approche DC, complètement partiale aux exploits du justicier en costume au détriment des détails de sa vie personnelle, m'empêchait (déjà !) de m'attacher véritablement et, bien que séduit par telle ou telle péripétie, la chauve-souris et ses comparses costumés ne m'ont jamais fidélisé comme ont pu le faire les héros aux âmes autrement tourmentées de la maison d'édition concurrente. Le drame originel de Batman (et encore plus de Superman !), si éloigné de ma réalité, ne pouvait m'apparaitre comme véritablement émouvant. Le grand Len Wein, ayant débarqué avec son habituel savoir-faire, a failli faire pencher la balance tant son travail sur l'entourage de Bruce Wayne a rapidement pris de l'ampleur et de la profondeur : Lucius Fox et ses problèmes familiaux, par exemple... Mais je ne tenais pas les cordons de la bourse, en ce temps-là ! Seul le hasard approvisionnait mes lectures... Il aura fallu des refontes balaises pour m'amener à m'intéresser de nouveau à ce super-héros ; et Year One a, de ce côté-là, été une expérience plus que satisfaisante. D'abord les prises de positions scénaristiques de Frank Miller : l'époque est floue, l'ambiance en demi-teinte. Les personnages sont caractérisés plus par leurs interactions que par leurs choix ; et l'action, classique et illustrant son habituelle obsession -salutaire- de la dénonciation des abus des nantis, s'installe très confortablement, tissant autour des principaux héros une toile de causes et effets au travers desquels ils se définissent magnifiquement une fois la trame définitivement achevée. La relecture est magique de sobriété, pour une fois -et en complète opposition de son travail précédent (néanmoins prodigieusement jouissif !) sur le " Dark Knight ". Bruce Wayne, à peine esquissé -et pour cause-, reflète parfaitement ce qu'il est sensé être : le simple alter-ego civil -et même social- du justicier, dont le véritable visage est ce grotesque masque aux oreilles pointues. Par opposition, l'humanité bouleversante de faiblesses et d'imperfections du Commissaire Gordon et de Selina Kyle -entre autres- est magnifiée et contribue énormément à nourrir le récit sans nuire à l'intrigue ; et le sort des individus ne cesse tout du long de nous importer bien d'avantage que la résolution politique des problèmes de corruption de la ville de Gotham. ... Et puis il y a le dessin ! David Mazzucchelli, avec ce style si personnel et en même temps si "classique", et qui nous apparait si facile (ha ! ha !) tant ses cases, désertées des hachures et autres petits détails habituels sensés enrichir l'image, décrivent l'action en cours avec simplicité (!) et efficacité, laissant la part belle à une colorisation audacieuse, floue et en transparence (Richmond Lewis, très bon choix !). Les deux nous offrent une œuvre véritablement aboutie dont les planches semblent des instantanés d'une autre époque, clichés saisis par l'oeil d'un témoin anonyme et qu'on aurait miraculeusement imprimés. C'est que le dessinateur s'y entend pour suggérer, à peu de frais graphiques -encore une fois en apparence...!- la moindre attitude subtile du visage, le moindre élan dans le mouvement. Et je ne parle même pas de la justesse académique de son art, qualité encore rare à l'époque de la parution. L'encrage volontairement dense souligne sa maitrise et renforce la représentation des sentiments des personnages : l'idylle adultère de Gordon a droit à quelques cases magistrales, dont celle du baiser avec l'inspecteur Essen est un exemple-type, parfaite d'équilibre et de beauté. J'ai beaucoup aimé, donc, ma redécouverte du personnage ; et si les jeunes générations s'intéressent encore au concept complètement fou et fun et riche de possibilités d'exploration de l'âme humaine que constitue le genre des super-héros en collants, Batman : Year One est une des lectures les plus complètes qu'il est possible de trouver sur le détective chauve-souris. Et certainement aussi une des plus belle.

29/10/2023 (modifier)
Par Benjie
Note: 4/5
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Si vous voulez commencer par le début de l’histoire, ne cherchez plus : c’est ici ! On y découvre les origines du justicier masqué, la transformation de Bruce Wayne en Batman, et les premiers pas du héros. Le récit est tonique, pas de temps morts et les dialogues hyper efficaces. La voix off aide à fluidifier l’album qui se lit d’une traite. C’est vrai qu’il nous manque encore des clés de compréhension, notamment la raison de son absence de Gotham, mais aussi comment du jour au lendemain ils se retrouve équipé de pied en cap avec des armes secrètes hyper efficaces, mais ça viendra en son temps. Dans cet album, on assiste aussi à la naissance de la relation Batman/Gordon et aux déconvenues de ce lieutenant d’une intégrité à toute épreuve. Que dire du dessin ? J’ai aimé le côté volontairement vintage. On est un peu surpris au début, on se demande même si on va vraiment aimer mais oui… ça fonctionne très bien. Le découpage et la mise en page sont très réussis, assurant un rythme dynamique au scénario. Un très bon album pour partir à la découverte de Batman.

11/07/2021 (modifier)

Gros coup de cœur. Batman Année Un, c’est LE comics pour débuter cet Ordre de Lecture DC, c’est LE comics pour commencer Batman dans l’âge moderne, c’est LE comics à découvrir ou à redécouvrir de DC… bref c’est LE comics de référence. ---> Lire la suite sur le blog lecture DC INTRIGUES : 5/5 DESSINS : 5/5 PERSONNAGES : 5/5 LES PLUS La narration dynamique Gordon / Batman Le développement de la vie privée des personnages principaux Une patte artistique intemporelle, surtout pour une œuvre de 1988 LES MOINS Que la Catwoman présentée ne soit pas celle qui soit « canonisée », mais ce n’est pas un gros problème

25/02/2021 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
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Je poursuis ma découverte de Batman en tentant de suivre un ordre un brin compliqué pour les néophytes. J'avais débuté avec Batman- Année 100, et j'avais pris une petite claque en découvrant l'homme chauve souris déglingué, prenant des coups, humain et surtout sans le background, Alfred, gadgets et luxueuse demeure. Ici c'est du classique puisque comme son nom l'indique c'est l'histoire des tous débuts de notre vengeur masqué. Pour aider à la compréhension de la suite c'est parfait, cependant quelques zones d'ombres comme l'absence de Batman à Gotham pendant de longues années à la suite de l'assassinat de ses parents n'est pas expliquée. Un autre détail m'empêche de mettre une note supérieure c'est le dessin qui quoique récent s’emploie à vouloir paraitre vieillot, personnellement j'ai trouvé cela moyen. Les visages sont parfois très schématiques et les scènes de bagarres peu crédibles. A lire pour comprendre mais je crois qu'il faut vite passer à une autre étape de notre super héros ce que je vais m'empresser de faire.

27/03/2015 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

Batman année un, on se dit que ça doit raconter le début de Batman. Eh bien oui ! C'est donc a priori un bon point de départ pour rentrer dans l'univers Batman qui comporte de nombreux tomes, le néophyte ne sait pas vraiment par quel bout commencer. Pour ma part j'ai du lire Dark Knight il y a longtemps et Joker il y a trois ans (d'après la date de mon avis sur ce même site car j'aurais dit que c'était plus récent). Pour autant ce n'est pas très fouillé d'un point de vue psychologie et motivations du jeune Bruce Wayne. Pourquoi était-il absent si longtemps de Gotham, pourquoi maintenant se sent-il prêt à endosser un costume de justicier et comment a-t-il déjà pensé à tous ses gadgets. On ne peut pas dire qu'il soit encore tout à fait prêt vu les embrouilles dans lesquelles il se met, et il se prend même quelques balles. Je veux bien qu'il soit très entrainé mais il est quand même très fort et assez invulnérable, et chanceux en plus car sa petite aventure costumée aurait pu rapidement tourner court. Je n'aime pas vraiment le dessin, quand on voit ce que DM a fait par la suite, c'est choquant que ce soit si moche. D'un point de vue mise en page c'est efficace. En fait le personnage le plus intéressant, au milieu d'autres que je ne connaissais pas comme le Romain, c'est Gordon. C'est le flic trop intègre qui du coup se met tout le monde à dos par son honnêteté de boy scout. Mais qui a tout de même ses failles, très intéressant la crédibilité de ce personnage. Mais ce qui me fait peur, c'est que ce serait un des meilleurs albums de Batman, ça laisse craindre des déconvenues pour les autres tomes.

24/11/2014 (modifier)