Clark Gaybeul
Les mésaventures d'un horrible chat...
Absurde Chats Magazine Fluide Glacial
« Clark Gaybeul » ?… c’est ce damné chat de gouttière qui a été adopté par la famille Bronski. Et ce matou au gros nez rouge et au slip blanc passe une partie de son temps à juger ces « dingos » dans leur vie de tous les jours. Une vie ?… des vies plutôt !…c’est qu’il s’en passe des choses chez les Bronski : quand ça ne barde pas ce sont des problèmes avec les voisins, des « plongeons dans le rouge » pour un emprunt d’argent, lui même qu’on exclu de jeux, pour même finir comme cible dans un stand de tir. Pas rose, la vie de Clark Gaybeul…
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Date de parution | Août 2008 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Le Clark en question – qui avait déjà eu droit à au moins une couverture (« Orteils coincés » je crois) des albums « ordinaires » d’Edika, dépasse ici son statut de sideman, pour prétendre à celui de héros à part entière. Mais c’est vraiment à l’arrache. En effet, il n’est réellement le personnage principal que dans les deux premières histoires (la première en faisant une sorte de souffre-douleur de toute la famille, la seconde le voyant martyriser la femme de ménage). Dans les six autres histoires, il n’est au mieux qu’une partie du décor ! Pour le reste, le dessin est du Edika classique, et les scénarios aussi, le tout partant rapidement vers le n’importe quoi, avec un texte parfois abondant lui aussi en roue libre. C’est juste que – à l’instar de la série principale – je trouve que l’inspiration d’Edika s’épuise quelque peu, et que le niveau baisse quand même par rapport à la douzaine de premiers albums A noter qu’une histoire voit intervenir le couple Bidochon. Un album à réserver aux fans du roi du n’importe quoi à gros nez et gros seins.
Effectivement, on pourrait presque penser à une tromperie sur la marchandise, vu que seules les 2 premières histoires ont pour héros principal Clark Gaybeul. En fait, il s'agit ni plus ni moins qu'un album d'Edika de plus. De toute façon, je l'aurais acheté car j'ai tous ses albums... Le contenu est pas mal, sans plus, comme dans les tous derniers albums dudit auteur, on est loin du niveau que l'on a pu connaitre dans les années 80 et le début des années 90. Les décors ne sont pas recherchés, le trait est beaucoup plus brouillon, et les esquisses qui ont servi à faire naitre le dessins ne sont même pas camouflées... (pile de bouquin avec des traits qui dépassent par exemple) Le niveau des gags à l'humour au 36e degré est également bien en deçà de ce que peut faire Carali... Je pense que s'il n'est plus capable de faire mieux, il faut qu'il s'arrête maintenant avant de faire du vraiment mauvais... Achat uniquement pour les fans. (53)
Et pas rose du tout, la vie du lecteur qui se demande ce qu’il vient de lire. Je pensais que l’accent principal de l’album allait être mis sur l’ignoble animal. Ben non !… Sur les huit histoires qui composent cet opus, l’immonde matou est au centre des deux premières, puis est une sorte « d’invité », pour être totalement absent dans les deux dernières. Et qui c’est qu’à claqué ses Euro pour ce que j’appelle une « tromperie sur la marchandise » ?… c’est bibi. Et on ne m’y reprendra plus. Sinon, à part ça, c’est du Edika ; c’est-à-dire encore quelque chose de délirant, de corrosif, d’acéré ; où toutes les vérités sont dites sans carré blanc. La philosophie –du moins ce qu’il en est- de Clark est mordante, juste et surtout pas piquée des vers. Et c’est ce qui en fait l’attrait. Clar Gaybeul ?… c’est le flegme fait animal, une analyse de la société au travers d’une famille de gugusses (et il y en a !..) dépecée mentalement par un à-propos général très… pointu. Bon album déjanté, oui, mais qui ne « tourne » pas entièrement autour de Clak. Et c’est ce que j’espérais.
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