Fog
Au 19ème siècle, des évènements étranges ont lieu en Angleterre.
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Angleterre Ere Victorienne Iles Britanniques Les archéologues Londres
Les deux 1ers tomes forment une histoire complète. Un archéologue, Sir Thomas Launceston, viole une sépulture Viking dans les Shetlands, malgré la menace de malédiction qui plane. Notre archéologue est assassiné à coups de hache, et d'autres meurtres ne tardent pas à être perpétrés. La police et la fille de Sir Thomas, enquêtent. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises. Ce polar/thriller sur fond de fantastique est très prenant.
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Date de parution | Juin 1999 |
Statut histoire | Série terminée (Cycles de deux tomes) 8 tomes parus |
30/04/2002
| ThePatrick
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Les avis
Deux passionnés de l'ère victorienne nous offrent le plaisir de leur collaboration dans cette série, disons, intéressante. Les dialogues et plus globalement les diverses trames sont bien menées et haletantes, j'ai été happé du début à la fin de ces quatre premiers tomes. Le dessin de Bonin, atypique, particulier est au service de ces différentes enquêtes menées dans cette Angleterre du XIXème et cet ensemble fonctionne plutôt bien. Le trait de Bonin, unique, m'a complètement immergé dans cette ambiance de l'époque, avec ses vieux quais, ses ruelles sombres, ses ombres dansantes sur les longs murs de brique, ses pubs, une atmosphère qui personnellement m'a convaincu. J'ai néanmoins une petite réserve à propos de ses visages, il m'est arrivé à plusieurs reprises de m'interroger quant aux personnages mis en scène ; "est-ce Rupert ? Est-ce Nash ? Qui est ce gars, un inconnu ou un des protagoniste ? Cette ressemblance des visages rend le récit par moment moins claire et m'a poussé à rebrousser chemin, ce qui n'était pas déplaisant ceci dit mais je doute que ce soit un choix délibéré de notre dessinateur. Quant au scénario des deux premiers tomes, si dans les grandes lignes et dans les dialogues on ne peut rien lui reprocher, certains détails m'ont déçus par leur manque de crédibilité. Comme une impression que l'apothéose de ce premier cycle suffisait à occulter l'explication de détails majeurs. Je m'explique, gare aux [[spoiler]] ! [SPOILER] [[ Si j'ai précédemment affirmé que certains détails n'étaient pas expliqués, il nous est toutefois donné de comprendre certains faits, expliqués vers la fin du tome deux, alors que nos enquêteurs s'approchent peu à peu de la vérité. Nous comprenons que nos "tueurs de bijoutiers", source de l'intrigue, ne sont en réalité que deux pèquenauds préparant le "coup du siècle" à savoir dérober le trésor découvert dans le tumulus. C'est un détail majeur car c'est un des premiers événements qui donne corps au récit, il est donc primordial que lors du grand final l'explication de ces meurtres soit cohérente. Selon moi (mais aussi selon le portait dressé par les auteurs) les "tueurs de bijoutiers" ne sont en réalité que de petits truands sans le sous, incapable de planifier un plan aussi complexe et encore moins d'abattre de sang froid trois bijoutiers. Ce sentiment est renforcé lorsqu'ils essaient de dérober le trésor sur le navire en provenance du tumulus, chargé du trésor de ce dernier. L'un des deux mécréants perd la vie, l'autre est blessé, on sent que leur larcin est bancal et pas si bien organisé. J'ai donc de la réserve quant à la crédibilité de ce passage. Toujours dans la même veine, quand l'un des mécréants coupable de meurtres au premier degré (des bijoutiers) refait surface à la fin du récit, il avoue avec une facilité et un détachement anormal le pot aux roses. Aveux qui lui vaudront certainement la peine capitale. Qui, si ce n'est un pion au service du scénariste, donnerait sa vie aussi facilement ? Absolument personne. Lors du meurtre de Mr Launceston, après révélation du meurtrier, il est impensable que ce dernier ait pu l'abattre de la sorte à ce moment précis. J'ai feuilleté encore et encore les pages concernés afin de trouver une explication rationnelle.. en vain. Rebondissons sur le meurtre que je viens d'évoquer, Mr Launceston est abattu d'une flèche dans le coeur. L'arme du crime est (serait ?) un arc de plusieurs siècles, utilisé par un meurtrier dont on ne sait pas si il a les compétences requises afin d'utiliser une telle arme. Cette même arme est utilisée à deux autres reprises et fait mouche à chacune de ses utilisations. Il aurait été bienvenu d'avoir une explication rationnelle quant à ce maniement de l'arc, partir du principe que notre meurtrier sait faire et possède la matériel n'est pas suffisant car si les auteurs utilisent cette arme, c'est bien pour le parallèle avec nos deux vikings exhumés.]] [SPOILER] Les dîtes incohérences que je viens d'évoquer ne sont pas terribles dans la lecture du récit car nous pouvons imaginer des pistes d'explications plausibles quoique parfois alambiquées. Ceci dit le récit aurait gagné en cohérence et en profondeur si Seiter avait développé ces quelques points. Je reconnait, malgré ces quelques défauts, la puissance du récit et le final que je n'ai absolument pas soupçonné. Pour ce qui est des tomes trois et quatre, la part de fantastique prend un part gargantuesque et lorsqu'on le comprend , le récit perd énormément de son intérêt. Il y a également une partie écrite à la façon d'un roman, certes ponctués de quelques images mais qui, selon moi, n'a rien à faire dans une bande dessinée. Récemment dans la piètre série "West Fantasy" les auteurs ont commis le même crime et ont subit les conséquences d'une critique assez brutale. Pas de spoiler pour ce diptyque mais le scénario en plus d'être en proie au fantastique est assez décevant qui plus est dans le choix de ce final, que j'ai trouvé pathétique. Nonobstant tous ces défauts j'ai l'envie, moins ardente qu'après la lecture des deux premiers tomes, de poursuivre la série. Les points fort sont sans aucun doute l'écriture couplé à ce dessin, une belle union malgré quelques choix douteux.
Une série BD qui me tient énormément à cœur depuis des années : le génial "Fog" de Roger Seiter & Cyril Bonin ! Pour ceux d'entre vous qui ne la connaîtraient pas, c'est (pour moi) une référence incontournable en matière d'enquête Victorienne (ce n'est pas Sherlock Holmes mais on n'est pas loin), avec un niveau scénaristique, une richesse dans l'enquête rarement égalée en Bande Dessinée. Dans le dessin, des ambiances immersives, avec notamment un traitement quasi-monochrome / bichromie très efficace et évocateur. Bref… Pour ceux qui ne connaissent pas ces 8 tomes (4 enquêtes de 2 tomes chacun), je vous les conseille vivement ! Ils existent aussi sous forme d'intégrale en deux tomes parus aux éditions du Long Bec.
Depuis que j'entendais parler de cette Bd policière qui soi-disant possède des qualités, j'arrive enfin à me lancer dedans. A travers des personnages d'inspecteurs de Scotland yard, on pénètre dans le Londres de la fin du XIXème siècle, entouré d'un brouillard tenace, ville tentaculaire et mystérieuse, où suintent le crime abominable, la terreur dans les docks, les tueurs fous, les sociétés secrètes et la loi des puissants qui écrasent les petites gens. Mais les vrais héros sont en fait un couple d'amis, la jeune Mary et le journaliste Rupert Graves qui font preuve d'une plus grande perspicacité. C'est un polar savamment construit qui mise beaucoup sur son ambiance, très imprégnée de Conan Doyle et inspirée par Sherlock Holmes, j'avoue que je me suis rapidement laissé prendre par cette ambiance dont je raffole, cette vieille Angleterre, véritable dépositoire du crime et du mystère. On sent bien que le crime étend une ombre persistante sur la ville, la peur est obsédante, et la nuit est d'une noirceur impénétrable, tout ceci participe au folklore morbide et graveleux de ce pays qui avant Jack l'Eventreur connait déjà une forme de terreur, l'action se situant dans les années 1870. Les récits sont bien conduits et bien élaborés, avec des rebondissements propres à ce type de bande, le tout est maîtrisé avec un bon contexte anglais qui m'a rappelé certains épisodes de Sherlock Holmes dans la collection Soleil 1800. J'ai un peu plus de mal avec le dessin de Bonin ; j'ai déjà dit ce que j'en pensais dans d'autres avis. Sur certaines Bd, ça passe relativement pas trop mal, mais là c'est plus difficile, je n'aime pas vraiment ce style, le trait est trop irrégulier et pas joli sur les visages un peu anguleux et trop ressemblants, il faut parfois faire un effort supplémentaire en scrutant les cases pour pas se tromper de personnage. Mis à part ça, j'apprécie assez ses décors et surtout ses couleurs souvent blafardes qui créent instinctivement une atmosphère spéciale mais aussi une sorte de malaise. C'est du polar victorien comme je l'aime, aux accents surnaturels et où la ville de Londres avec ses bas-fonds sordides est vue carrément comme un personnage à part entière. Je crois que cette Bd a inspiré d'autres auteurs, et le scénariste Seiter lui-même en reprendra des aspects très voisins dans sa série Special Branch. Le fonds de mystère parfois un peu glauque et l'aspect fantastique rappellent aussi fortement les Sherlock Holmes de la collection 1800. Pour l'instant, je n'ai pu lire que le 1er cycle des 4 albums, mais je ne sais pas si je pourrai lire les autres, on dirait que cette série qui n'est pas si ancienne que ça, déserte les bibliothèques puisque la grande bibli de Bordeaux vient de les retirer de ses collections, je n'ai pu lire ce 1er cycle que dans une petite médiathèque de quartier...
Je n’ai lu que le premier cycle de deux tomes (mais qui se suffit à lui-même). L’histoire se laisse lire. On est plongé dans le Londres du XIXème siècle, avec une intrigue plutôt bien menée – même si ce n’est pas non plus hyper original. Mais il y a les rebondissements nécessaires, jusqu’aux révélations finales. Certains aspects de la bonne société victorienne sont bien retranscrits. Mais hélas, j’ai du mal avec le dessin de Bonin, assez particulier. Cela avait déjà été le cas avec d’autres séries (postérieures, son dessin a quand même évolué – en mieux je trouve, mais j’ai toujours du mal). Un pas mal, qui peut ravir les amateurs du genre, moins réfractaires que moi au dessin.
Bon, passons rapidement sur le second cycle de la série, qui en comporte 4, où nos héros (!?) très distingués, armés de leurs seuls bon sentiment et d'un arc magique, sauvent le monde d'un démon indien surpuissant qui sort d'on ne sais où. C'est complètement improbable, c'est mal construit, à mon humble avis, et ça se termine en queue de poisson. Et c'est dommage, car les trois autres cycles sont plutôt pas mal! C'est un peu lent, mais c'est peut être l'ambiance policée de l'Angleterre victorienne et les méthodes policières "époque" qui donne cette impression. Les scénarios restent originaux, et pour ma part, j'adore le dessin de Bonin, qui s'accorde parfaitement à l'atmosphère recherchée. Donc rien que pour ça, je conseille la lecture, sinon l'achat.
Une série avec plusieurs qualités, mais que je n'ai pas réussi à trouver formidable. Tout d'abord, j'aime bien le mélange policier et fantastique et c'est encore le cas ici. J'ai eu un certain plaisir à lire les albums sauf que je n'ai jamais lu cette série avec une grande passion. Il manque quelque chose pour que j'aie envie de lire un album du début jusqu'à la fin sans m’arrêter. Même lorsque je voulais découvrir la solution à un mystère je n'étais pas trop pressé de le découvrir. Je crois que le problème c'est le dessin. Il donne certes une atmosphère aux histoires, mais je trouve que parfois c'était un peu dur de comprendre ce qu'il y avait sur une case et il ne me donnait pas envie de continuer ma lecture.
C'est avec grand regret que je me contente de mettre 3/5 à cette série alors que le premier dyptique m'avait enchanté. La première histoire en deux volumes (comme toutes les histoires de cette série) est une vraie merveille. Le scénario est un petit bijou. Les dessins sont franchement réussis. Du pur bonheur. La suite est malheureusement un ton en dessous. Les héros sont toujours là. Mais alors que la première aventure était une pure enquête policière la suite bascule dans le fantastique. Cela ne veut pas dire que cela ne mérite pas d'être lu car, sans être transcendantes, elles sont plutôt réussies. Comparé au premier dyptique elles constituent cependant une déception.
Aprés la lecture des deux tomes de l'intégrale je reste un peu sur ma faim en ce qui concerne cette série qui en règle générale a été souvent considérée comme une réussite. Je trouve le premier cycle trés intéressant avec un scénario captivant du début à la fin, cette histoire policière a réussi à me tenir en haleine tout le long sans décrocher ce qui est relativement rare pour ce genre de séries. Puis viennent les deux cycles suivants qui m'ont énormément déçu. Alors là je me suis posé la question : pourquoi faire intervenir des éléments fantastiques dans ces diptyques, alors que le premier n'en avait pas eu besoin ? A priori parmi les posteurs de la BDthèque je ne suis pas le seul à ne pas avoir accroché avec cette intrusion du surnaturel qui à mon sens n'était pas justifiée. Le dernier diptyque se rapproche plus du premier, même s'il n'est pas du même niveau, et du coup est plus intéressant que les deux qui le précèdent. Je tirerai mon chapeau aux auteurs qui par contre ont réussi, dans tous les cycles, à retranscrire parfaitement l'ambiance de la Grande Bretagne à la fin du 19ème siècle. En ce qui concerne le dessin on peut dire qu'il est particulièrement réussi même si en règle générale je ne suis pas un fan du style de Bonin. Je conseillerai quand même la lecture de cette série, même si les cycles sont inégaux en ce qui concerne la qualité du scénario. Par contre l'achat de l'intégrale est un bon investissement, pour une somme correcte vous bénéficiez de presque 500 pages à dévorer. Alors avis aux amateurs.
J'ai pris un grand plaisir à cette lecture et je pense que je vais aller acquérir l'intégrale, même si je pense que le petit format nuira à la qualité graphique de l'ensemble. Graphiquement, c'est assez déroutant de prime abord, que ce soit dans le dessin lui même (les proportions, certains traits de visage) ou la colorisation. Puis, après être passé outre ce désagrément, ces menus défauts se laissent apprivoiser et semblent coller à la trame, et à cette ambiance du Londres brumeux 19e. Les scénari se révèlent riches, les enquêtes sont passionnantes. Certes ici ou là trainent quelques incohérences mais malgré tout, on est dans de la bonne enquête à l'intrigue maitrisée. A conseiller vivement.
Après la lecture de la première intégrale (4 premiers tomes). J'attendais depuis longtemps de mettre la main sur cette série. Quand cette intégrale est sortie, je l'ai achetée sans hésiter. Le risque était minime en raison du faible coût de 15,20 euros avec les 5%. Je pense que le passage au petit format est préjudiciable pour le dessin qui est très beau. J'ai adoré les cadrages excellents et variés. Par contre les couleurs manquent de nuances. Il faut même un bon éclairage pour avoir un contraste correct évitant de les confondre. Les scénarios de chaque diptyque sont différents. J'ai apprécié les deux avec une préférence pour le premier. J'achèterai la prochaine intégrale les yeux fermés. Le contexte historique anglais est bien retranscrit et apporte à cette série une ambiance particulière qui permet une démarcation avec le reste de la production. La lecture demande de la patience car il y a beaucoup de texte à lire. L'attente est bien récompensée. Note provisoire : 3.5/5
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