Fog

Note: 3.53/5
(3.53/5 pour 34 avis)

Au 19ème siècle, des évènements étranges ont lieu en Angleterre.


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Angleterre Ere Victorienne Iles Britanniques Les archéologues Londres

Les deux 1ers tomes forment une histoire complète. Un archéologue, Sir Thomas Launceston, viole une sépulture Viking dans les Shetlands, malgré la menace de malédiction qui plane. Notre archéologue est assassiné à coups de hache, et d'autres meurtres ne tardent pas à être perpétrés. La police et la fille de Sir Thomas, enquêtent. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises. Ce polar/thriller sur fond de fantastique est très prenant.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1999
Statut histoire Série terminée (Cycles de deux tomes) 8 tomes parus

Couverture de la série Fog © Editions du Long Bec/Casterman 1999
Les notes
Note: 3.53/5
(3.53/5 pour 34 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

30/04/2002 | ThePatrick
Modifier


Une série BD qui me tient énormément à cœur depuis des années : le génial "Fog" de Roger Seiter & Cyril Bonin ! Pour ceux d'entre vous qui ne la connaîtraient pas, c'est (pour moi) une référence incontournable en matière d'enquête Victorienne (ce n'est pas Sherlock Holmes mais on n'est pas loin), avec un niveau scénaristique, une richesse dans l'enquête rarement égalée en Bande Dessinée. Dans le dessin, des ambiances immersives, avec notamment un traitement quasi-monochrome / bichromie très efficace et évocateur. Bref… Pour ceux qui ne connaissent pas ces 8 tomes (4 enquêtes de 2 tomes chacun), je vous les conseille vivement ! Ils existent aussi sous forme d'intégrale en deux tomes parus aux éditions du Long Bec.

10/05/2019 (modifier)
Par zbah
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

J'ai lu les quatre premiers tomes. Le dessin est superbe, stylisé, tons sombres, les personnages ont de vraies "gueules", c'est très illustratif, ça a beaucoup de caractère, et il s'en dégage une très belle atmosphère qui colle bien à l'univers poisseux du Londres Victorien. Il est rare que je le remarque, mais le travaille typo est ici moyen, le style de graphie est adaptée, mais il manque une certaine constance dans cette graphie qui rend certaines bulles très bancales. La première enquête qui s'étale sur les deux premiers tomes est vraiment passionnante de bout en bout, elle contient sa dose de mystère, et sa dose de révélations bien fouillées. Les deux seconds tomes sont vraiment passionnant aussi, plus surnaturels, plus ésotériques, mais surprise a la fin du deuxième tome, il y a une précipitation criante dans les évènements, qui démontre un manque de place pour l'auteur pour finir son histoire correctement. Pourquoi ne pas avoir étalé cette histoire sur 3 tomes ? C'est vraiment raté, et vraiment dommage. Hâte de lire les tomes suivants, en espérant ne pas retomber sur ce bâclage scénaristique final !

23/06/2009 (modifier)
Par Cévenol
Note: 2/5 Coups de coeur expiré

Comment un coup de coeur peut-il avoir une note pareille ? Disons le tout de suite, cette série, construite sur la base de diptyques, souffre d’un énorme déséquilibre dans le scénario, très très inégal. Les deux premiers albums nous offrent une enquête policière de haut vol. Si dans un premier temps on suit les deux enquêteurs sans excitation particulière c’est parce que les auteurs nous emmènent où bon leur semble. On mène l’enquête, on dresse le profil de l’assassin et force est de constater… que je suis un bien faible enquêteur ! Quelle claque pour mon ego ! Merci donc à Seiter de m’avoir fait revivre une sensation que je n’avais plus vécue depuis Usual Suspect. Je me suis vu « obligé » de vite relire les deux albums en question pour comprendre comment, moi le détective de salon, j’avais pu me laisser à ce point trimbaler comme une bleusaille. Pour ces raisons et cette impression très personnelle je qualifie ces deux albums de cultes. La touche indispensable de toute collection qui se respecte ! 5/5 sans hésitation. La suite de la série n’est pas du tout, mais alors pas du tout du même niveau. La part du fantastique augmente considérablement à l’image de ce qui se passe dans la Croix de Cazenac, ce qui a déjà de quoi en déconcerter plus d’un. Là plus possible de jouer au détective puisque le surnaturel me prive du plaisir ressenti lors deux premiers opus et c’est bien dommage. A mes yeux le charme est rompu car le public visé n’est plus le même ce qui fait considérablement baisser la note (ça me gène même de mettre un petit 2/5, d'où mon coup de coeur paradoxal, mais plus la série s'allongera plus on s'approchera du fatidique et terrifiant 1/5). La seule constante, encore que, se situe dans le dessin. Celui-ci, ainsi que la colorisation, colle parfaitement à l’ambiance voulue et à l’époque victorienne théâtre de l’aventure. Les traits longilignes étaient un pari risqué qui remporte mon adhésion.

08/01/2009 (modifier)
Par Nounours
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

La sortie du tome 8 me donne l'occasion de poster mon avis sur cette série trop méconnue selon moi. J'ai découvert FOG avec le premier diptyque qui m'a enchanté par le trait particulier de Cyril BONIN, ses couleurs étranges et le récit de Roger SEITER, faussement fantastique mais réellement haletant. De l'avis de beaucoup (et du mien) les tomes 3 et 4 sont un peu en dessous des précédents et la série ne prend vraiment son envol qu'à partir des tomes 5 et 6 ("la mémoire volée" et "remember") qui voient l'arrivée d'un trait plus fin de Cyril BONIN (de plus en plus de hachures et de moins en mois d'aplats) et surtout de plus de couleurs (attention pas trop non plus, on n'est pas chez SOLEIL). Et si la chute de ce troisième diptyque m'a laissé un peu sur ma faim (sans doute en raison de l'explication surnaturelle), c'est avec plaisir que je me suis plongé dans les deux derniers épisodes (à cette date - j'espère bien qu'il y en aura beaucoup d'autres). Première impression : l'histoire est dense. De nombreux personnages font leur apparition. D'autres, déjà croisés dans les albums précédents, prennent de l'épaisseur. Roger SEITER est bien dans son sujet : un polar pur et dur dans l'Angleterre victorienne. Le suspens est là. Le tome 8 "Au nom du fils" arrive en apothéose, mettant fin magistralement à l'intrigue, tout en laissant quelques questions sur la suite. C'est pour moi le meilleur album de la série... la couverture justifie à elle seule son achat ! Quant au dessin de BONIN, il est vraiment original et colle parfaitement à l'ambiance. A noter, le rouge vif du cycle précédent a disparu et l'on retrouve les ambiances grises et ocres des premiers tomes. Moi, j'adore. Mention particulière aux cadrages (Allez faire un tour sur le site du dessinateur, vous comprendrez mieux son travail sur ce point...). Vous l'aurez compris, j'attends vivement le prochain album. Messieurs les auteurs, ne me faites pas trop languir...

30/11/2007 (MAJ le 30/11/2007) (modifier)