Chicanos
Les aventures d'une petite chicana, laide et détective.
Auteurs argentins Carlos Trillo Détectives privés Mexique et mexicains New York
Alejandrina Y. Jalisaco est mexicaine, et vraiment pas belle. Elle est détective et va se retrouver mêlée a quelques aventures. Cet album (isolé et surtout épuisé) est découpé en plusieurs histoires assez indépendantes. Le dessin est caractéristique de Risso, et si l'héroïne n'est décidément PAS belle, s'il lui arrive plein de tuiles, si elle n'a rien d'une battante, on suit avec grand plaisir ses aventures. L'album est très sympa, bien noir. La conclusion, comme tout le reste, est noire, forcément. Ici, pas d'espoir.
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Date de parution | Mars 1997 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Je ne savais pas trop ce que j’allais découvrir en lisant « Chicanos » ; dans mon esprit, l’action de ce récit devait se dérouler au Mexique et nous raconter le quotidien d’une famille. Au final, ce n’est pas vraiment ça que nous allons découvrir dans ce one-shot puisque l’héroïne est une jeune détective privée vivant seule à New-York. « Chicanos » nous raconte les péripéties de ce personnage qui se prénomme Alejandrina, celle-ci a la particularité de disposer d’un physique disgracieux, ce qui lui permet de se faufiler discrètement dans la foule et ainsi, d’exercer son métier d’une manière assez efficace. C’est donc une partie de sa vie que nous dévoilent Carlos Trillo et Eduardo Risso, entre ses enquêtes pour adultère et ses participations dans des coups foireux impliquant de sacrés mafieux. Ainsi, l’album est une succession de petits récits sans rupture entre eux dans lesquels Alejandrina va nous faire découvrir les quartiers pauvres et rupins, la routine des petites et grosses « frappes », la ségrégation raciale sévissant dans « Big Apple ». On a donc affaire à un récit sombre doté d’un humour assez noir et sarcastique, plein d’autodérision joué par Alejandrina. Au fil de la lecture, malgré une narration à la première personne qui m’a soulé à la longue, je me suis attaché de plus en plus à cette protagoniste, à cette bonne bouille qui n’a pas eu vraiment de chance jusqu’à maintenant et qui essaie tant bien que mal à s’extraire de la grisaille de son quotidien. Je me suis tellement lié à ce personnage que je ne m’attendais pas du tout à ce final, un dénouement qui m’a en quelque sorte « assommé » ! Le dessin en noir et blanc d’Eduardo Risso m’est apparu très bien adapté à ce récit, il est assez typique et il m’a fallu tout de même un temps adaptation pour bien apprécier son style. Bref, pas besoin de mise en couleurs pour cette histoire ! Le découpage et la mise en page sont variés, on sent une bonne maitrise de type cinématographique de la part de l’auteur. Il m’a fallu du temps pour entrer dans ce récit sombre, notamment à cause de la narration à la première personne de l’héroïne (elle parle souvent toute seule…) qui a tendance à me souler à la longue. Mais, « Chicanos » possède tellement de qualités comme le dessin en noir et blanc particulier et efficace d’Eduardo Risso, la bonne bouille du personnage principal et la vivacité des scènes, que j’en ressors satisfait de cette lecture. Une bonne surprise pour ma part ! Note finale : un (bon) 3,5/5
Cet album relativement épais nous narre les aventures d’une détective privées assez atypique (plusieurs aventures/enquêtes successives, mais qui s’enchainent sans trop de rupture). En effet, notre détective est à des années lumières des habitués du genre (surtout masculins, et plus proches des canons de beauté habituels). Alejandrina Jalisco est mexicaine (dans une amérique raciste) et possède un physique peu attirant, sorte de petit gnome un peu difforme et à grosse poitrine. Mais c’est un sacré bout de femme, qui ne s’en laisse pas compter, et qui se tire d’affaires mal engagées avec aplomb, volonté – et un peu de chance parfois ! Il faut dire qu’elle a le chic pour se mettre dans de sales draps. L’autodérision dont elle fait preuve amène quelques touches d’humour. Le dessin de Risso use d’un Noir et Blanc très tranché, un peu comme Miller (sur Sin City par exemple), assez stylisé et froid. Ceci étant dit, si l’album se laisse lire, ce n’est pas non plus inoubliable ni follement passionnant, et je vous conseillerai de vous contenter d’un emprunt.
Une autre réussite du duo Trillo-Risso. On retrouve ce que j'aime chez eux: un bon dessin servi dans un noir et blanc superbe, du polar, de l'humour noir et une galerie de personnages intéressants à commencer par l’héroïne laide et malchanceuse qui est très attachante. Ce sont des histoires courtes remplies de cynisme et qui sont captivantes si on aime bien le style de ce duo. Il y en a une qui m'a semblé plus faible que les autres, mais globalement j'ai passé un bon moment. C'est donc un album à lire pour les fans de ce duo. En revanche, si vous m'avez pas accroché à d'autres séries de ce duo, je ne pense pas que cet album va vous faire commencer à aimer leurs œuvres.
Je m’attendais à un polar sombre. Mais dès le début de l’album, et malgré l’ouverture à la ‘Réservoir dogs’, l’humour est très présent. Ce même humour dont je déplorais la totale absence dans Je suis un vampire des mêmes auteurs. La principale originalité de ‘Chicanos’ et Tabasco blues réside d’ailleurs, à mon sens, dans cet équilibre constant entre, d’une part, le côté sombre et parfois désespéré des enquêtes menées par l’héroïne dans les bas fonds urbains et, d’autre part, la légèreté et l’humour qu’elle distille le cas échéant inconsciemment. Le physique d’Alejandrina, sa malchance et, comme le relevait à juste titre un des précédents chroniqueurs, son sens de l’autodérision en font une héroïne des plus attachantes. La résolution des différentes enquêtes dont elle se trouve chargée, si elle est souvent prévisible, n’enlève rien au plaisir de suivre la détective privée à l’œuvre. Je n’ai pas de commentaire particulier à formuler concernant le dessin de Risso. En effet, celui-ci se révèle, comme toujours, admirable. J’ai enchaîné la lecture de ‘Chicanos’ et de Tabasco blues pensant poursuivre un même récit. Il n’en est rien. Tabasco blues semble avoir un début, puisqu’il s’ouvre sur l’histoire traitant de la jeunesse d’Alejandrina (qui apparaît également dans ‘Chicanos’). Et ‘Chicanos’, quant à lui, a peut-être une fin, alors que Tabasco blues en est dépourvu. Bref, au niveau de la cohérence, personnellement, je conseillerais d’attaquer Tabasco blues avant ‘Chicanos’. Au niveau du fond, ma préférence irait sans doute pour ‘Chicanos’, qui est plus épais et dont la qualité des histoires est peut-être légèrement meilleure. À lire à l’occasion.
Encore une réussite de Trillo/Risso ! Les auteurs nous offrent ici l'histoire d'une petite mexicaine au physique très particulier et qui est incroyablement attachante. Qu'elle soit détective privé peut paraître assez déstabilisant : comment un petit bout de femme comme elle pourrait faire ce métier ?! Au fil des pages la réponse nous est révélée… Elle n'a pas de chance Alejandrina et souvent sa gentillesse la plonge dans des histoires dont elle se serait bien passée, mais elle est débrouillarde, réaliste et pleine de ressources. Elle trouve toujours une solution acceptable pour tout le monde et s'en tire avec plus ou moins de dégâts. Sa forte personnalité est un vrai régal : elle a de l'humour, de la répartie et une autocritique croustillante. Ses aventures sentimentales sont sporadiques, chaotiques et difficiles dû à son physique ingrat : ses petites jambes maigrelettes et ses seins énormes. Et lorsque enfin le "bonbon" alléchant pointe son nez, elle ne le reconnaît pas, évidemment, étant habituée à une indifférence totale. Mais pourquoi cette fin ? Pourquoi ?!
J'avoue que je ne m'attendais pas à ça en achetant l'intégrale de cette BD. Avec un titre tel que Chicanos, je m'attendais à une histoire à la Cuervos sur des gamins des rues mexicaines. Au lieu de ça, cela se passe à New York, l'héroïne est bien mexicaine mais elle est adulte et détective privée, elle est aussi très moche mais très attachante tout de même, et la BD est scindée en histoires courtes à la manière de chapitres plus ou moins indépendants. Ces petites aventures que vit la gentille mais malchanceuse Alejandrina sont assez noires mais ne manquent pas d'un certain humour. Un humour qui s'en prend en fait bien souvent à l'héroïne elle-même que la vie n'a pas gâtée et continue à ne pas gâter. Le dessin est bon, typique du style de Risso. Les planches ont l'air un peu confuses au premier coup d'oeil mais la narration graphique marche parfaitement bien. Les scénarios de chaque histoire sont sympathiques sans être transcendants. Disons qu'ils valent surtout par la personnalité de l'héroïne et par son aspect attachant. A lire pour le divertissement.
Je ne connaissais pas les auteurs, mais les dessins n&b sont vraiment biens. Avec près de 200 pages, on a de quoi lire, j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois. Les déboires de l'héroïne sont assez marrants, elle se fait avoir par tout le monde, trop naïve et pas gâtée. Ca mériterait presque 4 étoiles :)
Un album pas indispensable mais sympathique. Rien à redire au dessin de Risso, c'est maîrisé et d'un très beau style. Côté scénario l'album est composé de petites histoires d'une douzaine de planches chacunes. C'est bien souvent un peu trop court, même si certaines histoires sont vraiment excellentes. Autre bon point : l'héroïne est sympathique et très attachante. Si comme moi, vous trouvez cet album pour pas grand chose (5 euros), n'hésitez pas...
15/20 L' association Trillo Risso fait encore des merveilles.Voilà une anti-héroïne(dans le sens héros-héroïne bien sûr) qui plaîra. Des dessins très cinématographique, comme d' habitude, et un scénario en béton. Rien à redire.
Vous connaissez les héroïnes de Mary Higgins Clark ? Belles, intelligentes, rusées et chanceuses... Eh bien oubliez tout ! et laissez-vous surprendre par Chicanos, du duo Trillo/Risso (Je suis un vampire, Vidéo Noire) En N&B, l'histoire d'une détective plutôt moche et pas très futée, et surtout pas très chanceuse ! Mais attention, âmes sensibles s'abstenir de lire la dernière page...
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