Molly Manderling
Molly n'aurait jamais dû aller en Mecklembourg...
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Allemagne Auteurs italiens
Molly Manderling est une étudiante en médecine chirurgicale. En 1888 elle débarque au Mecklembourg, un grand-duché faisant partie de la mosaïque prussienne de l’époque. Dans une auberge elle soigne un pauvre hère qui ne cesse de répéter ce nom : Austerlitz. Sans le savoir, elle vient de mettre le pied dans une étrange affaire, mettant en balance la souveraineté du Mecklembourg, et mêlant de nombreuses autres personnes… Son bonheur personnel est peut-être aussi au bout du chemin.
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Date de parution | Janvier 1985 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Tout d’abord, le scénario ne suscite aucune véritable surprise et ne passionne pas du tout. En deux mots, la jolie Molly tente de déjouer un complot et, par ailleurs, éconduit chaque homme qui tombe sous son charme (c’est-à-dire absolument tous les hommes…). Ensuite, le découpage du récit est vraiment désastreux. Vu le résumé au début de chaque chapitre, j’imagine qu’à l’origine, ‘Molly Manderling’ paraissait périodiquement. En tout cas, le rythme en prend un sacré coup ! Enfin, le trait léger de Micheluzzi est heureusement relativement agréable…
Il y a quelque chose de pourri au Grand-Duché du Mecklembourg… Lorsque Milani et Micheluzzi mettent leur nez dedans, ils ressortent plein de trucs bizarres. Conspiration fraternelle, savant corrompu, prince disparu, nous avons une belle galerie de personnages un peu à l’eau de rose autour de la jolie Molly, qui ne demandait qu’à faire tranquillement son stage en médecine… Ca donne des scènes un peu cocasses, comme ces trois demandes en mariage en très peu de temps. En ce qui me concerne je me suis pas mal ennuyé à cette lecture. Les rebondissements sont un peu trop téléphonés à mon goût, il y a un peu trop de coïncidences (on a un peu l’impression qu’il n’y a que 10 habitants au Mecklembourg) et la fin est trop « happy end » à mon avis. Le dessin de Micheluzzi est typique du réalisme italien des années 1980, mais ce n’est pas ce qu’il a fait de mieux à mon sens.
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