Ed Gein
Année 1950, aux USA. Une façon de vivre très idéalisée où tout est parfait dans le meilleur des mondes. Mais dans l'Etat du Wisconsin, un lieu où les gens sont peu nombreux, isolés, et où les conditions de vie demeurent très rudes, le rêve américain bascule. Sans prévenir, l'horreur frappe la petite communauté de Plainfield.
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Les grandes affaires criminelles Procès Serial killers [USA] - Middle West
Eté 1984, un vieillard s’éteint dans le service de gériatrie de l’institut pour la santé mentale de Mendota, USA. Dans cette région sauvage et désolée du Middle West, nul n’aurait pu oublier le nom de cet individu, considéré depuis les années 1950 comme le plus grand monstre que ces territoires aient jamais engendré. Un chasseur ayant voué un culte morbide à une mère fanatique, possessive et morte... Un e?tre asocial et frustre, profondément marqué par les histoires de cannibales et de pilleurs de tombes. L'histoire vraie du serial killer Ed Gein.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 22 Avril 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Edward Theodore Gein Bolivar, dit Ed Gein Bolivar, est un tueur en série et voleur de cadavres. Le CV du personnage n’est pas des plus reluisant. Dobbs a décidé de mettre en avant cet assassin dans le cadre de « sérial killer ». Cette BD ne restera pas dans les annales. Le graphisme est d’une banalité affligeante sans réelle personnalité. Le scénario quant à lui n’est pas traité de manière approfondie. Rien de folichon. Aucune saveur. Je ne me suis pas ennuyé mais cependant je referme l’album et je pense que j’oublierais rapidement ce récit. On est bien loin du silence des agneaux, et pourtant le scénariste du film s’est inspiré des faits et gestes de ce nécrophile funeste.
J'avais entendu souvent parler de Ed Gein, un des serial killers les plus effroyables et un des cas les plus complexes de psychiatrie criminelle de notre époque, mais je ne connaissais pas exactement l'étendue de sa pathologie et sa manière de traiter ses victimes. Faut dire que ces sujets glauques n'incitent pas toujours à se pencher dessus , à moins d'être fasciné, mais moi ces types là ne me fascinent pas du tout, il était sérieusement atteint, et chose curieusement constatée : des tueurs dérangés de sa trempe sont souvent issus d'un trou du cul de l'Amérique profonde, en l'occurrence ici le Wisconsin. Cette Bd répond donc à mon interrogation de façon atypique puisque ce n'est pas perçu à travers une enquête policière, la narration est de ce fait intéressante pour son approche qui se veut psychologique, même si c'est un récit morbide qui secoue quelque part, mais qui mettrait encore plus mal à l'aise si ça rentrait dans le détail surtout visuel. C'est une évocation pragmatique des faits qui évite le trop scabreux en donnant plutôt une analyse de la genèse d'un monstre remontant à l'enfance (comme c'est souvent le cas), et ce qui l'a rendu ainsi. Il y a bien quelques images explicites pour montrer un peu l'atrocité, mais ça reste assez discret grâce à un dessin très soigné et un peu clinique qui souligne l'aspect malaisé de l'ensemble. C'est pas le genre de lecture détendante c'est clair, et je ne la relirai sans doute pas, mais c'est instructif. En outre, j'aurais classé cet album plutôt en documentaire qu'en policier...
J'avais vaguement entendu parler de ce tueur en série américain , mais je ne savais pas à quel point il était dérangé. Quand on lit ce one shot scénarisé par Dobbs on a l'occasion de s'en apercevoir. L'histoire est assez originale , car ce récit ne traite pas de l'arrestation de ce sérial killer, mais de l'enquête une dizaine d'années après les faits d'un journaliste ,qui avait connu le tueur durant son enfance, afin de réaliser un article pour son journal. Nous ne sommes donc pas en présence d'une histoire classique sur la traque d'un tueur en série mais plutôt sur la biographie de celui-ci . L'auteur cherche aussi à nous donner une explication sur la raison qui l'a poussé à agir. C'est donc une sorte d'étude psychologique d'Ed Gein que nous livre Dobbs et c'est sans doute pour cette raison que j'ai trouvé que ce one shot sortait des sentiers battus et que j'en conseille la lecture. Le dessin est assez agréable , même s'il ne me laissera pas un souvenir impérissable. Le style de Nespolino s'adapte quand même bien à ce genre de récit et il nous permet de suivre l'histoire de ce "charmant monsieur" sans avoir l'intention d'interrompre notre lecture. C'est donc un one shot intéressant dont je conseille la lecture surtout quand ne connait pas ou très peu le personnage principal.
Un one-shot ayant pour sujet l'un des tueurs en série américains les plus connus. Ed Gein était vraiment quelqu'un de cinglé et ses crimes sont plutôt horribles. L'album est un peu comme une biographie. On apprend la vie de Gein à travers un journaliste qui mène une enquête. Le traitement n'est pas original, mais il est bien utilisé. La vie d'Ed Gein est peut-être un peu trop survolée, mais les points importants sont là et le scénariste explique très bien comment la relation entre Gein et sa mère a pu le rendre fou. La narration est fluide et je ne me suis pas ennuyé une seconde. Le dessin est typiquement le genre de dessin réaliste qui me laisse indifférent, mais qui aussi, heureusement, ne me dérange pas trop. Je n'ai aucun problème à lire une bande dessinée qui a ce type de dessin.
Ma bd préférée de la collection « Serial Killer », et uniquement de cette série… Je dois avouer qu’au moins ce personnage est à peu près bien travaillé, un "deglingos frappadingue tueur en série". Il s’agit plus d’un « rapport des faits » plutôt que d’une enquête policière mais ce tome tire son épingle du jeu en ce qui me concerne. La raison vient du fait que ne connaissant pas le personnage j'ignorais ses crimes, « ses passions » et ses collections qui sont pour le moins peu ragoûtantes... De plus le fait de prendre un jeune journaliste pour nous narrer l’histoire rend le récit plus humain. On s’attache bien plus au gratte papier qu'au tueur qui ne comprend pas vraiment ce qu’il a fait de mal car "émotionnellement" et mentalement instable, Bon le suspens n’est pas haletant, mais cela se laisse franchement lire. Tout de même réservé aux fans de thriller même s’il tient plus du documentaire que du roman policier… (11/20)
Cette lecture m'aura permis de combler une lacune en matière criminelle. Je ne connaissais pas Ed Gein qui fut pourtant l'un des pires sérial-killers de l'histoire. On ne peut pas tout savoir. Pour autant, je me dis qu'il vaudrait mieux oublier les exploits macabres de ce tueur fou. Cette bd est traitée presque comme un documentaire. Elle se veut le plus proche possible de la réalité. Le récit est introduit grâce à un journaliste qui est venu interviewer le meurtrier dans sa cellule. Ce journaliste l'avait également connu lorsqu'il était enfant et qu'il trainait dans les bois non loin de la maison des horreurs où se pratiquait le charcutage façon chasseur des bois. Il n'y aura pas de révélation vraiment fracassante. On a presque l'impression que les plus grands psychopathes ont eu une relation malheureuse avec leur mère (thème qu'avait repris d'ailleurs le cinéaste Alfred Hitchcock dans "Psychose"). La presse avait fait ses choux gras avec une telle personnalité. Aujourd'hui encore, une bd lui est consacrée. N'a-t-il pas finalement gagné ?
Cette bd m’aura permis de découvrir l’histoire d’Ed Gein. Sans doute pas le pire des serials killers mais quand même bien dérangé du ciboulot. Il voua un culte à sa mère et il ne se remis pas de la mort de cette dernière. Il essaya de rentrer en contact avec elle, notamment en tuant deux femmes lui ressemblant physiquement. Ce récit est, comme le souligne Alix, un compte-rendu sur des faits passés racontés par Ed Gein à un journaliste de son bled. Ce récit bénéficie d’une narration claire et pas pesante qui amène le lecteur à s’intéresser à ce fou. C’est instructif et bien raconté. Le dessin dans un style réaliste "old school" est d’un bon niveau. Bref, ce n’est pas un genre que j’affectionne mais je ne regrette pas ma lecture.
Poursuite chez Soleil de l'exploration de l'histoire des plus célèbres serial killers de l'histoire. Ed Gein est un redneck qui laissa une empreinte indélébile dans l'inconscient collectif américain. Une figure de premier ordre, traitée de façon très plate, clinique et sans relief dans cette fausse biographie. On s'ennuie très vite alors que le récit aurait pu être véritablement intéressant, notamment en élargissant son champ et en montrant l'impact qu'il a eu dans la société américaine. Dommage...
Il n'y a rien de bien exceptionnel dans le personnage d'Ed Gein, c'est juste un malade mental, mais pas un tueur en série au sens où on l'entend habituellement. C'était avant tout un nécrophile, pas de quoi fouetter un chat. Que cela ait choqué les gens qui l'ont connu d'accord, mais ce n'est pas le monstre par excellence non plus, n'exagérons rien. Je ne trouve pas cet assassin digne d'intérêt, il ne fait pas tourner la police en bourrique et ne terrorise personne. Je trouve que c'est un peu du gâchis que d'avoir choisi cet individu alors qu'il y en a tant d'autres psychologiquement beaucoup plus intéressants. Ceci étant dit, l'histoire est plutôt bien traitée. Le début est assez prenant, mais le suspense est finalement vite dévoilé, et ça m'a laissé un goût de trop peu, de chute trop brutale. Cela relève plus du résumé que du vrai développement, mais bon vu l'individu, il n'y a pas non plus grand chose à dire. PS : je viens de lire le lien qu'a laissé Alix dans son avis, et à la lecture de celui-ci, la bd ne m'a absolument pas fait voir le monstre qui finalement se cache derrière Ed Gein. Elle ne parle pas non plus des autres éventuels crimes qu'il a certainement commis. Finalement ma note est presque trop généreuse.
Cette BD est un reportage sur un tueur en série qui a vraiment existé (voir ici), raconté par un journaliste de façon très instructive et factuelle. La narration est bien faite, et débute par le présent avant d’emmener le lecteur d’époque en époque, de témoignage en témoignage, sans pour autant le perdre. C’est bien documenté, bien raconté, et bien mis en image… mais disons que l’ensemble est un peu froid et impersonnel, peut-être parce que les faits sont rapportés « après coup » par un journaliste non-présent sur le lieu des différentes découvertes macabres. J’ai certes ressenti un certain dégout à plusieurs reprises, mais sans être bouleversé plus que ça… Une bonne BD, mais sachez juste qu’il s’agit plus d’un compte rendu un peu austère de faits passés, plutôt qu’un polar haletant et passionnant.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site