Taxi Molloy
Festival Polar de Cognac 2009 : Prix Polar de la meilleure série BD Molloy, légèrement simple d'esprit, devient taxi dans les rues de New York. Arrivera-t-il à faire son métier correctement où sera-t-il trop charmé par les belles femmes qu'il prend en course ?
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Les prix du Festival Polar de Cognac Les Roux ! New York Taxi Driver
New York 1960. Faire le taxi est pour Molloy un rêve d'enfance. Bien calé dans son siège rouge en porc de Ceylan, les mains cramponnées sur le volant en acajou de Cuba, il attend son premier client. Une cliente serait mieux, car les femmes ont toujours attiré Molloy. Malgré ses dix-huit ans, le jeune homme a déjà eu l'occasion de parler à une demoiselle. C'était à la campagne. Mais la femme qui monte dans son taxi n'a rien à voir avec une petite fermière. Blonde, légèrement cambrée, un sac en vachette du Bénélux à la main, elle sera la première d'une jolie liste. Vous aimeriez bien être à la place de Molloy, n'est-ce pas ? Et pourtant, si vous saviez.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 27 Mai 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Une couverture plutôt sympathique et m’imaginer plonger dans les entrailles de New York m’ont incité à prendre cet album. Ce n’est pas le meilleur choix que j’ai fait ! Nous sommes embarqués dans un taxi avec comme chauffeur, un jeune homme légèrement attardé. C’est son premier jour ! Nous traversons cette mégalopole de long en large avec les pensées de ce dernier. Nous sommes confrontés dans une lecture avec une multitude de flash-backs avec ses souvenirs et ses ressentis nous permettant de découvrir le sordide de sa jeunesse et sa machiavélique grand-mère. Voici donc un récit qui n’est ni plus ni moins qu’une pâle copie de Forrest Gump en beaucoup moins bien. Il n’y a rien de spectaculaire à attendre. C’est mou et sans rythme. D’ailleurs je cherche encore le côté polar de cette bande dessinée. Ce qui sauve cet album, c’est le dessin d’Alexis Charbert. Il y a des belles perspectives de Manhattan. Les femmes sont particulièrement réussies. Le découpage est aussi plutôt harmonieux. Voilà donc une histoire inepte, pas du tout crédible que vous pouvez ne pas lire sauf si vous êtes vraiment désespérés !
Je ne sais pas trop quoi penser de ce one shot ( 1/1 cycle I indiqué sur le dos de l'album , malgré çela je ne suis pas le seul à penser que cette série s'arrêtera là). Effectivement cet album aurait pu être bien plus intéressant qu'il ne l'est en réalité . D'abord l'éditeur l'annonce comme un thriller , alors soit je suis inapte à comprendre ce que signifie ce mot ou alors ce récit n'est pas du tout un thriller. Je le considère plutôt comme un roman graphique (comme l'a signalé spooky avant moi) que comme un polar. Ensuite l'histoire de ce jeune chauffeur de taxi , simple d'esprit obsédé par les femmes ne m' a pas du tout intéressé et c'est peu dire car sans être méchant je ne vois pas trop l'intérêt de cette histoire si ce n'est de nous présenter quelqu'un de vraiment abject , méprisable à savoir la méchante grand-mère de notre "pauvre" héros. Quelle peste la mamie ( pour ne pas dire de vilain mot ), c'est sans doute pour cela qu'elle m'a plu, la "vieille". C'est effectivement un des seuls points positifs de ce one shot, alors c'est pour dire... Par contre j'ai trouvé le dessin très sympathique d'ailleurs grâce à lui ma note est de 2/5. Donc en deux mots : à éviter.
J’ai eu du mal au début, à la lecture de cet album. Puis je suis entré dans l’histoire et me suis fait au scénario, et aussi à la narration, essentiellement à la forme indirecte. Le personnage de la grand-mère, franchement antipathique, m’est apparu ambivalent. En effet, elle est présente – sans que le personnage soit très creusé, mais aussi très à côté de l’histoire. Elle fait partie du décor, et ne participe que par touches à la construction de notre perception de Molloy. Molloy lui-même, inadapté à la vie en société, en recherche d’amour, voit son taxi comme le moyen d’exalter sa réalité. Il vit en rêve, ou rêve sa vie, à défaut d’avoir eu une vie de rêve. Il fantasme, et on s’en rend compte encore plus avec la fin tragique de l’album. Je n’ai par contre pas compris si cet album était un one shot – l’histoire peut se suffire à elle-même, ou alors l’ébauche d’un second album, ce que semble annoncer la mention cycle 1 sur la tranche de l’album ? Au final, en passant outre la construction, qui mêle flash-back, rêves plus ou moins éveillés et réalité, c’est un album intéressant. Mais qui ne m’a pas enthousiasmé plus que ça.
M’embête, cette BD... m’embête… Elle a des qualités… mais aussi des défauts !.. J’ai eu affaire à Molloy, un jeune chauffeur de taxi auquel il « manque une case » ; quelqu’un à l’esprit rêveur… et… euh… fortement attiré par les femmes. J’ai lu l’histoire d’un gars qui est dans son monde, avec ses propres codes ; un monde où il ne laisse entrer personne et d’où moi, lecteur, je me sens un peu exclus. Alors j’ai laissé Molloy avec sa vie et me suis intéressé à New York où il travaille. Et là j’ai découvert la ville, sa ville, sa vision… et cette vision m’a plu. Graphiquement, ça en jette quand même ! Le style, le trait sont accrocheurs et chaque planche apporte un vrai plaisir visuel. Il faut dire que les couleurs apportent une sorte d’aura aux cases. Je me suis donc laissé mener dans une histoire décalée, subtile aussi… mais où il ne se passe pas grand chose. Je ne sais où Dimberton a voulu emmener le lecteur ; et je ne le sais toujours pas. C’est peut-être ça qui fait quand même la force de cette BD. Les choses de la vie…
On peut clairement classer cette BD en one shot car je ne vois pas comment il pourrait y avoir un second cycle. Cette classification est maladroite de la part de l'éditeur. Avec cette BD j'ai pris conscience de l'importance de l'ordre des évènements. En effet, j'ai trouvé peu inspirés les flash back. Je ne sais pas ce qui n'est pas bien passé car les ingrédients sont classiques mais la ligne directrice manque de clarté. Le dessin est beau dans l'ensemble, les couleurs informatisées sont très travaillées. J'ai remarqué quand même des erreurs de perspectives et surtout une constance dans le ratage du dessin des roues du taxi : Alexis Chabert a visiblement fait un blocage ! Finalement, je ressors de cette lecture déçu car il n'y a pas eu d'étincelles en tournant les pages. Le personnage principal est trop naïf, il semble même hors du récit...
J'ai été sans doute un peu touché par la sordide histoire de cet orphelin qui a perdu ses parents dans un terrible accident. A 16 ans, Molloy est adopté par sa grand-mère qui a vécu la grande vie grâce à l'héritage des parents. Jusqu'ici, elle préférait élever son chien Roxy que ce pauvre enfant. On se prend véritablement de compassion pour cet enfant en songeant qu'il arrive quelquefois dans la vie que des êtres humains préfèrent nettement les animaux à leurs semblables. Molloy a connu une vie très dure dans cet orphelinat. Pourtant, il est devenu un simple d'esprit qui n'a qu'un rêve : celui de devenir chauffeur de taxi à New-York. L'auteur nous fait découvrir le passé de ce personnage par d'habiles flash-backs. Le découpage est fort bien réalisé ainsi que la structure narrative de l'histoire. Par ailleurs, il y a une concentration sur le psychisme du personnage qui prend une véritable dimension. On se souviendra également beaucoup de cette vilaine grand-mère. Ainsi, on découvre le récit à travers ses yeux subjectifs mêlés de gentillesse et de naïveté. La fin de ce premier cycle réservera bien des surprises quand on ouvrira enfin les yeux sur l'aspect de ce monde ... Le dessin réaliste est pourtant réalisé avec beaucoup de talent. J'ai aimé toute cette dimension cinématographique du trait où New-York est magnifiquement détaillé. La colorisation a été également très efficace. Taxi Molloy est un polar introspectif assez original d'une noirceur absolue. Il est clair qu'il existe des taxis dans lesquels, il vaut mieux jamais y monter. On attend la suite avec impatience !
Coup de cœur de mon libraire, ce Taxi Molloy est à mes yeux plus que moyen. Certes, le dessin est d’une belle qualité, et j’aurais plaisir à retrouver cet artiste dans d’autres circonstances, mais le scénario du présent opus cumule tant de poncifs que l’histoire de ce gentil benêt me laisse on ne peut plus froid. Imaginez donc un nigaud au faciès bovin, que sa richissime grand-mère ne recueillit qu’après le décès de son chien (à elle), car elle ne pouvait envisager d’élever les deux en même temps. Imaginez que le rêve de notre crétin soit de faire le taxi, et que sa grand-mère lui en offre un d’occasion, épargnant au maximum son portefeuille (et oui, c’est Cendrillon, version enseignement spécial versus la méchante Reine). Imaginez que la méchante Reine soit vraiment méchante. Imaginez que la première cliente du taximan novice soit d’une beauté à couper le souffle. Imaginez que notre taximan, subjugué par autant de beauté offre la course à sa cliente qui, en guise de remerciement, l’embrasse sur la joue. Imaginez que cette première expérience hautement érotique marque tellement notre pitoyable héros qu’il offre systématiquement la course à toutes ses clientes dans l’espoir d’un nouveau baiser. Gardez en mémoire que notre héros ne bénéficie pas de toutes ses facultés mentales et que sa grand-mère est méchante. Ajoutez une narration omniprésente et plutôt lourdingue. Vous obtiendrez peut-être quelque chose, mais certainement pas un suspense psychologique digne d’intérêt, tant l’intrigue est convenue, prévisible et l’album pénible à lire. Reste le beau graphisme d'Alexis Chabert pour éviter le 1/5. L’artiste officie dans un classique style réaliste très lisible et élégant. Un album à vous dégouter des conseils de votre libraire (tu as compris, Jean-Lou ?)
Etrange cette série, cet opus se suffit à lui-même et je ne vois pas où on pourrait reprendre au tome 2, à moins de s’intéresser à la grand-mère, ou de faire des flashs back sur l’enfance de ce pauvre garçon. Niveau graphisme, c’est très beau, les dessins sont très vivants avec une jolie lumière, des grands angles très agréables et une colorisation très réussie. Les rues de jour et de nuit, les immeubles sont richement garnies d’arrière plans, les femmes sont sublimes. Les passages en flash back en grisaille ne sont pas des plus lisibles mais restent beaux. Côté scénario maintenant ça n’est pas du même acabit hélas. Nous est narré quelques bribes de l’histoire d’un simplet manipulé par son entourage. Il ne se passe pas grand-chose, on s’ennuie ferme, la naïveté du héros est touchante, mais tous les autres personnages ne sont que fugaces ce qui ne permet pas de s’attacher, sauf à cette grand-mère qui a l’air d’un sacré numéro ! Alors oui c’est lent, oui il ne se passe rien, mais le dessin est sublime et je suis content de voir une BD raconter une histoire simple sans culbutes, sans courses poursuites, sans armes, sans action finalement. En réalité les planches de cet opus nous montrent comment parait la société entière dans les yeux d’un naïf. En réalité c’est ultra violent comme message même si cela ne parait pas dans les cases. Bref j’attends la suite car je me dit qu’il y a matière à faire une très belle critique sociale sur le différent même si ce tome est lent.
Ca aurait pu être bien, car au premier coup d’œil j’ai bien accroché au dessin. Décors et véhicules collent à l’ambiance New York année 60 dans laquelle se déroule l’action. Et puis avant de commencer ma lecture je ne savais rien de l’histoire, et je m’attendais, hélas à tort, à de l’action et des rebondissements comme Grand Angle en propose habituellement. Malheureusement notre héros, qui de toute évidence est un brave garçon, se révèle rapidement être plus neuneu que sympathique. Les quelques courses en taxi qu’il effectue sont plates et peu intéressantes. Elles servent de prétexte à nous raconter la vie de Molloy au rythme de ses pensées. Tantôt on partage son angoisse de jeune chauffeur inexpérimenté qui doit conduire du mieux qu’il peut une belle jeune femme qui le trouble, tantôt il se souvient des moments difficiles de sa jeunesse. Ni l’un ni l’autre ne sont captivant. Certes il en a bavé, mais ce n’est pas touchant non plus. C’est mou, ça manque d’action et ça ne donne pas franchement envie de se plonger dans les tomes suivants, si tome suivant il y aura.
Un peu bizarre cette nouvelle "série". C'est construit complètement comme un one-shot, et on pourrait même dire que cela se suffirait en tant que tel. L'histoire en elle-même tient plus du roman graphique que d'autre chose, tant nous sommes dans la tête de Molloy, un taximan un peu simplet qui n'attire cependant pas vraiment la sympathie. A vrai dire assez vite Molloy m'a énervé. Bien qu'il soit simple d'esprit, on a un peu l'impression que sa "grand-mère" est attirée avant tout par la possibilité de lui faire le plus de mal possible. Cela rajoute certes une couche au simple aspect "roman graphique", mais c'est insuffisant selon moi pour en relever l'intérêt. Heureusement que le dessin de Chabert relève tout de même le niveau. Clair, lisible, même si manquant un peu de maturité encore, il rend la lecture plutôt agréable.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site