Dieux a les boules !
Ici, Dieu est une femme tellement belle qu’elle reflète le fantasme de n’importe qui osant poser les yeux sur elle. Être suprême, omniscient et omnipotent, elle contrôle les probabilités de l’univers et impose sa volonté divine. Mais voilà qu’elle se met en tête de faire le ménage parmi les humains.
Dieu(x) sur Terre La Polynésie française
Pour accomplir sa tâche, elle s’entoure alors d’une flopée de petits êtres secondaires et déjantés comme un rat à l’odeur de bacon, des aliens obscènes au langage obscur ou encore un minuscule moustique constamment assoiffé ! Tant qu’elle contrôle tout son petit monde, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais un événement mineur qu’elle n’a ni prévu ni vu venir va tout remettre en question.
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Date de parution | 04 Juin 2009 |
Statut histoire | Série abandonnée 2 tomes parus |
Les avis
MAJ après tome 2 Tome1 D’emblée le dessin nous frappe, il est basé sur la culture graff avec énormément de rondeurs et des planches surchargées, la colorisation est une monstruosité de la palette, les couleurs sont tellement vives qu’on a mal aux yeux. Et quand on pourrait profiter des traits épurés pour le chapitre en noir et blanc, on se rend compte que le noir et blanc ne permet pas de faire passer le message. Le message ? Quel message ? Le scénariste fait tout pour montrer au lecteur qu’il ne comprend rien et que lui seul est le maitre, en fait qu’il est le Dieu qui impose à ses personnages qui se croyaient puissants ce qui leur arrive (si vraiment on intellectualise à outrance). Les premières planches partent sur les chapeaux de roue avec un ton décalé décapant. Au niveau du message le ton est donné dès le début avec un plaidoyer lourdingue pour le cannabis. Et ensuite s’enchainent lourdeurs sur lourdeurs dans un grand n’importe quoi. Vouloir cacher ses pistes pour que le lecteur les découvre est louable, quand l’ensemble est construit, ici rien n’est construit, le passage en noir est blanc en langage SMS est un véritable calvaire. Et quand bien même il y aurait de l’autodérision (comment ne pas en voir dans la reprise lourde de « tuer c’est pas bien ») le message, s’il en était un, ne passe pas. Alors on peut se dire que celle qui était toute puissant va se retrouver toute bête et qu’elle va apprendre la vie, bof, simpliste… Et que dire du post face absolument pitoyable en termes de dessin et de contenu. Le tome 2 reprend les même codes, les moustiques qui semblent être les grands maîtres de tout sont définitivement incompréhensibles, le noir et blanc associé est toujours imbuvable. Le scénario continue dans du délire sans aucun intérêt. Rien à tirer, je me demande même comment j’ai pu me laisser aller à lire le tome 2. On ne m’y reprendra plus. Lecteur passez votre chemin, cet opus ne peut à mon sens être destiné qu’aux rebelles de la société communiquant en termes de « kikoo lol mdr », graffant leur pseudo sur les bancs de leur collège découvrant toute la profondeur d’un message comme « tuer c’est pas bien »…
J'étais assez méfiant envers cette BD. Bien sûr, ce qu'on voit en premier, c'est le dessin de Steven Lejeune. Celui-ci est extrêmement bon, très dynamique, capable de jouer sur plusieurs registres, aussi bien l'action que la caricature, de façon assez réaliste ou plutôt cartoonesque. Par contre, au niveau de l'histoire... Placer un récit déjanté dans la micro-société polynésienne était une bonne idée, c'est après que ça se gâte. En fait, précisément au moment où l'on quitte Dieu pour passer au stikmou. Ca devient du grand n'importe quoi, au nom de l'humour, du déjanté, mais qui ne sert à rien. Et puis le langage SMS m'énerve au plus haut point ; du coup je me suis presque forcé à lire l'album jusqu'au bout, mais mon intérêt était émoussé depuis longtemps. La suite se fera probablement sans moi.
Note 2,5. J'ai d'abord été attirée par la couverture et le titre qui m'avaient l'air tous les deux bien déjantés, et c'est le cas, mais c'est limite trop déjanté. L'auteur s'adresse souvent à nous lecteurs et a basé son histoire sur un manque d'information. Il nous jette dans son histoire sans nous dire qui sont ses personnages, sauf la fille qui est supposée être dieu, mais là encore est-ce vraiment ça ? A un moment il nous interpelle en nous disant que nous n'avons certainement rien compris à son histoire, dans le principe c'est assez bon et tout est fait pour nous accrocher, mais je ne suis pas le bon poisson et l'appât ne m'a pas plu. Ajouté à cela une petite vingtaine de pages en langage sms raviront certains lecteurs habitués du genre, de mon côté au bout de six pages j'ai préféré sauter ce passage qui pour moi s'était transformé en véritable torture mentale. Je dirais que cette bd s'adresse plus à un public d'ados, non pas à cause de ma dernière remarque, non, c'est dans son ensemble, dessin, langage, histoire. Le dessin est coloré et dynamique, peut-être un peu trop aussi de ce côté-là, certaines cases sont parfois un peu difficiles à déchiffrer, mais dans l'ensemble c'est très agréable à regarder. Je lirai tout de même la suite si elle me tombe dans les mains, juste par curiosité, pour savoir où veut en venir l'auteur.
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