Killing Joke (Batman - The Killing Joke/Rire et Mourir/Souriez !) (Batman: The Killing Joke)

Will Eisner Award 1989 : Best Graphic Album Les origines du Joker enfin révélées !
Alan Moore Auteurs britanniques Batman DC Comics Des méchants super ! Folie Joker Super-héros Univers des super-héros DC Comics Will Eisner Awards
Batman, convaincu que ses duels incessants avec le Joker vont finir par provoquer la mort de l'un ou de l'autre, se rend à l'asile d'Arkham pour proposer une trêve à son vieil ennemi. Mais une fois de plus, le Joker s'est évadé ! Et il a kidnappé la fille du commissaire Gordon. Son but ? Rendre fou le commissaire, pour prouver à Batman qu'il suffit parfois d'une seule très mauvaise journée dans la vie d'un homme bon pour qu'il bascule dans la folie et le crime. C'est en effet ce qui est arrivé, des années auparavant, à un pauvre comique raté qui voulait devenir riche rapidement pour nourrir sa femme et son bébé, et qu'une très, très, très mauvaise journée transforma définitivement en tueur psychopathe au visage de clown toujours souriant...
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Date de parution | Février 1989 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Un bel hommage au Joker que ce "Killing Joke" de Moore et Bolland ! Le dessin de Brian Bolland, tout d'abord, est vraiment magnifique avec une mise en page et des cadrages très réussis. A lui seul, comme le souligne Présence, il justifie l'achat de cet ouvrage. Avec les différentes versions du joker qui existent à présent, je reste également plutôt fan de la gueule, relativement traditionnelle, que lui a conféré le dessinateur. Si la colorisation est assistée par ordinateur, elle reste toutefois relativement agréable à l’œil et les flashbacks en N&B et sépia participent à l'immersion du lecteur. Côté scénario, Alan Moore ne révolutionne pas le genre et nous sert une histoire classique d'évasion du Joker et de duel à mort avec son meilleur ennemi, Batman. La surprise vient plutôt dans le côté réaliste et malaisant de l’agression et de la torture que fait subir le Joker à Gordon et sa fille. J'avais rarement vu un tel niveau de réalisme trash dans une BD de Batman... Alan Moore se permet également de réinventer le mythe du Joker en tentant d'expliquer comment il est devenu le gangster le plus fou de Gotham. Si sa biographie reste relativement classique, elle n'en est pas moins intéressante à découvrir. Concernant l'ouvrage en lui-même, comme toute bonne édition Urban DC Comics, la préface de Tim Sale et la post-face de Brian Bolland ainsi que les annexes apportent une réelle plus-value à la lecture. Une très belle édition en somme! Ma seule déception concerne la brièveté de l'histoire. Elle se lit bien trop vite à mon goût et elle n'est constituée que d'un seul arc narratif, relativement classique, m'empêchant de mettre la note suprême de 5/5. Mais elle reste tout de même sans nul doute parmi les meilleurs histoires du Joker jusqu'à présent. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 7/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 9/10 NOTE GLOBALE : 16/20


J'ai vraiment apprécié cette histoire conjointe de Batman et du Joker, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, je trouve plutôt originale cette histoire qui nous livre le passé du Joker ancien "comique" qui n'a jamais réussi à percer. Et puis il y a des gentils qui meurent, telle Barbara dans une mise en scène que n'aurait pas renié Hannibal Lecter. Enfin pour finir cette magnifique dernière planche qui voit nos deux héros s'esclaffer de concert, montrant ainsi la proximité qui les lie. Le dessin est vraiment très pointu doublé d'une colorisation ad hoc ni trop terne ni trop flashy. Au risque de me répéter, j'ai vraiment apprécié cette histoire. Allez seul petit bémol, car il en faut un : c'est quoi ces prisons de Gotham City où les criminels ont la possibilité de s'évader comme ils veulent ? ( En même temps il faut bien qu'ils s'évadent de temps en temps sinon il n'y aurait plus d'histoires). Un régal que cette BD pour moi qui ne suis pas un grand spécialiste de l'univers des super-héros. Je conseille l'achat de cet arc dans la grande saga de Batman et du Joker.


Quand Alan Moore explore la psyché du plus grand vilain des comics cela donne Killing Joke. L'histoire est violente et la thématique, une mauvaise journée peut transformer quelqu'un en bien ou en mal, est intéressante. Moore mène bien son histoire et l'épisode est tellement devenu culte qu'il a encore des répercussions aujourd'hui (voir la série Batgirl de Gail Simone). Le dessin est bien et les nouvelles couleurs le mettent en valeur. Une lecture indispensable pour les fans du batverse.


Voici un album décapant de l’univers Batman. Chiné dans une vente paroissiale, à 2 euros l’édition originale VF, je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de lire ce one-shot dont j’avais vu tant d’avis positifs passer. Force est de constater qu’il s’agit d’une bonne mouture, quelques pages donnent une sacrée gifle à l’ambiance, aux personnages et à l’idée que je pouvais me faire d’un Batman. Le personnage du Joker exerce une fascination sur le lecteur par le hiatus extrême de son existence : faible physiquement uniquement porté par sa fantaisie généralement destructrice, cela diffère grandement du super méchant super puissant agissant pour devenir le maître du monde mouahahahah. Trouver des origines à ce personnage rend cet opus particulièrement agréable à lire. Nous retrouvons ce personnage au meilleur de sa forme toujours volontaire pour semer le malaise par un peuplement de horlas dans le quotidien de ses victimes, et que c’est bon ! Graphiquement, les contrastes explosent au visage du lecteur dans un mise en page dynamisante et excitante. Le trait trouve un équilibre entre le violent brutal et le travaillé subtil pour former avec un ancrage puissant l’écrin parfait pour un comics transmettant ce type d’émotion. Que dire en synthèse si ce n’est que cet opus m’encouragerait presque à me lancer dans la lecture de la foultitude d’albums de cet univers Batman, avec une grosse crainte : celle d’avoir lu le meilleur en premier !

‘The killing joke’ n’est, après Watchmen, que la deuxième œuvre d’Alan Moore que j’aborde. MONSIEUR Alan Moore. LE scénariste de comics adulé par les foules. Eh bien, personnellement, si je suis certes forcé de constater que l’auteur démontre un talent considérable, je ne crierai toutefois pas non plus au génie. Brian Bolland, par contre, c’est la première fois que je le rencontrais. Et lui, il m’a vraiment impressionné ! J’ai adoré son trait. Quelle claque ! Sous sa plume, Batman se révèle plus classe que jamais ! Concernant plus particulièrement l’album, je confirme : dans la série des aventures du Dark knight, ‘The killing joke’ sort du lot. L’affrontement Joker-Batman est grandiose, les flashbacks relatifs aux origines du grand psychopathe captivants et les dialogues bien pensés. Mon seul regret sera finalement la brièveté de l’album. Je pourrais sans doute m’en remettre si je n’avais pas été contraint de débourser autant pour l’acquérir. 46 petites pages pour près de 16,00 €, ça laisse quand même songeur… Panini Comics et ses éditions cartonnées inutiles ont vraiment le chic pour dépouiller les pauvres bédéphiles influençables de mon espèce !


Un autre très bon Batman, meme si c'est ici le Joker qui a le plus d'importance. Une bd assez surprenante, un scénario vraiment bon. Si les dessins avaient été un peu meilleurs cette bd aurait sans nul doute mérité le statut de culte. La bd est assez courte, mais c'est aussi ce qui montre le talent d'Alan Moore, qui parvient en peu de pages à construire un scénario aussi efficace. Il s'agit pour moi d'une des bd à lire pour tout fan de Batman, elle ajoute de la profondeur au personnage du Joker et à la relation entre Batman et ce dernier. Bref, une très bonne bd à posséder pour tout fan de Batman mais je conseillerais aux néophytes de commencer d'abord par Batman - Année 1, Batman - Dark Knight et quelques autres incontournables du justicier de Gotham.


Enfin, j'ai lu ce Batman ! C'est sans aucun doute l'œuvre de Moore qui m'intriguait le plus. Batman et le Joker font partie de mon enfance grâce à l'excellent dessin animé de Bruce Timm et j'avais bien envie de découvrir ce qu'Alan Moore avait à dire sur ses deux personnages. Je ne suis pas du tout déçu. Comme souvent chez Moore, la mise en scène est excellente et la psychologie des deux personnages est très bien fouillée. Évidemment, comme il n'y a que 46 pages ce n'est pas aussi profond qu'un Watchmen, mais ça vaut quand même le détour. Je n'ai qu'un seul truc à reprocher à l'histoire : lorsque Batman parlait au Joker à la fin, j'avais l'impression qu'il ne faisait que lui donner une petite tape sur les doigts comme s'il n'avait fait que voler une banque alors que ce qu'il a fait pendant cette histoire était beaucoup plus grave ! Ça m'a un peu dérouté....


J'ai voulu à mon tour en étant fan de l'homme chauve-souris découvrir ce titre qui s'intéresse plus précisément à son pire ennemi à savoir le Joker. On va découvrir un Joker plus fou et machiavélique que jamais. Il veut entraîner Batman et l'inspecteur Gordon aux limites de la folie. Rira bien qui rira le dernier... Son message est qu'une seule mauvaise journée peut faire basculer un individu normal. Il souhaite mettre en pratique cette théorie. Va-t-il réussir ? C'est tout l'enjeu de ce titre au demeurant assez bien dessiné. C'est encore une fois du très bon Alan Moore. J'ai, comme les autres, succombé à ce "Rire et mourir". La fin est d'ailleurs assez surprenante à plus d'un titre bien que pas franchement spectaculaire dans les effets. Le génie d'Alan Moore est pourtant de proposer une alternative à laquelle on ne s'attend pas. Pari réussi pour ce Batman.


Ça fait déjà longtemps que je connais cette œuvre, lue en premier lieu dans sa version d'origine en version flashy puis en VO dans sa version remastérisée avec une colorisation de qualité métallique et pointant peut-être davantage les différents symboles qui la parsèment, mais il est de ces œuvres dont plusieurs lectures sont nécessaires afin d'en savourer l'indicible venin qui s'en dégage... Dans tous les cas, Killing Joke énerve, dérange, peut laisser indifférent par son apparente légèreté et c'est déjà avec un premier sentiment de déception que j'avais reposé le bouquin à l'issue de ma première lecture. Car finalement il ne s'agit que d'une éternelle poursuite du Joker par le Caped Crusader. Épisode vu, revu et peut-être répétitif aux yeux d'un comics qui semble en répéter inlassablement les mêmes mécanismes. Car, et on l'a déjà vu, lu et entendu par tous les médias, il faut toujours un Méchant à la hauteur du prestige du Héros. Héros qui remettra aux autorités le criminel à la fin de l'histoire pour mieux le traquer dans l'épisode suivant dès que ce dernier sera ressorti de sa geôle par un truchement que les scénaristes rompus à l'exercice ne manqueront pas d'exercer. Mais Moore pour qui ce travail ne constituait qu'une commande supplémentaire y a insufflé quelques éléments supplémentaires qui peuvent paraître désuets pour le public blasé d'aujourd'hui, mais étaient réellement audacieux en 1988 : la cruauté du Joker face à un célèbre personnage secondaire est reflétée par un flashback parallèle émouvant sur les origines du diable sauteur et sa destinée malheureuse. La traditionnelle baston finale entre les deux protagonistes principaux se conclut de façon tout à fait surprenante, donnant à la fois son titre et renvoyant directement à la première case pour un retour sans fin à la même histoire ? Et surtout laissant sur le carreau le lecteur malheureux que nous sommes, complètement floués par une fin qui n'en est pas une et qui brise les barrières que l'on peut se faire rationnellement sur le bien et le mal... Du coup, on referme le bouquin, l'esprit hagard ou énervé en se disant qu'une seconde lecture moins rapide ne serait peut-être pas de trop et il est également trop tard : Moore et Bolland, dont le trait se prête merveilleusement bien à cette histoire, referment le piège : je suis accroc à Killing Joke sans en saisir toutes les significations ! Très fort... Qui se joue de nous ? Le Joker, Batman dont on ne citera jamais ouvertement le nom ni de l'un ni de l'autre ? ou notre imagination ? Un très bon Batman dont la structure aura servi de base à pas mal d'œuvres ciné ou bd et dont je conseille d'espacer les lectures pour en apprécier à chaque fois un peu plus le contenu. Indispensable donc pour les persévérants et amateurs ou non de Moore ou de la Chauve-Souris...


A l'heure ou j'écris cet avis, je me pose la question : 3 ou 4 étoiles ? Il faut que je relise la fin, ça ne me plaît pas cette fin ambigüe... Déjà que la BD est trop courte ! Pourtant, j'ai vraiment bien aimé les dessins, très "propres" ainsi que les teintes souvent sombres voire "ternes" (dignes de l'univers de Batman) et parfois en noir et blanc pour les flash-back. Le décor est ainsi posé. D'un point de vue scénario, on s'attarde sur le personnage du Joker, ce qui est inhabituel mais intéressant. On en connaît un peu plus sur son passé. L'ensemble est soigné et cette BD me plaît beaucoup. Bon, je viens de relire cette fin qui me pose problème et... ça y est... j'ai trouvé quelque chose : la dernière image de cette histoire correspond à la première. Je ne sais pas vous, mais moi maintenant, j'ai une idée de ce qui va se passer à la fin... Allez, la 4ème étoile est bien méritée.
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