Basilisk
Les ninjas vous fascinent ? Dans ce cas, entrez dans l'univers de Basilisk, un récit violent et sans concessions dans l'univers de ces tueurs de l'ombre.
Kodansha Les ninjas Samourai Seinen
Le seigneur Tokugawa Ieyasu, dans l'incapacité de décider de son héritier parmi ses deux fils, va se livrer à un concours atypique pour les départager : demander aux deux puissants clans ninja, Koga et Iga, chacun représentant l'un de ses fils, de s'affronter jusqu'à la mort. Les deux chefs de clans, rivaux mais liés par un pacte de non-agression, sont ravis de cette nouvelle et se préparent à une grande guerre entre ninjas. Problème, les héritiers de chaque clan, Gennosuka de Koga et Oboro d'Iga s'aiment d'un amour profond et souhaitent se marier. Commence alors la plus amère et la plus dramatique des batailles.
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Date de parution | Octobre 2006 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
Je ne suis pas un gros mangeur de manga mais Bof bof sur ce coup. Pourtant j’avais apprécié l’anime, une guerre Ninja sous fond de Roméo et Juliette. De la baston, de la baston et de la baston. 2 clans mettant chacun en avant 10 membres pour des combats à morts (chaque personnage ayant sa particularité et son arme secrète). Voilà du bourrin (finalement) qui peut passer en dessins animés mais l’intérêt est nettement plus faible en manga. Une mise en scène bien plus statique pour le sujet, ajoutez un dessin honnête mais sans plus. Il y a bien mieux en lecture. Heureusement c’est pas une série à rallonge, finie en 5 tomes. Ah et j’ai trouvé les couvertures loupées, il aurait pu varier les personnages.
De l’action, rien que de l’action et encore de l’action ! Cette série ne s’embarrasse pas de contraintes scénaristiques fortes : un amour impossible entre les héritiers de deux clans ninjas ennemis, condamnés à s’entretuer pour décider de l’avenir politique du pays. Il ne faut pas non plus y chercher une once de réalisme. En effet, les auteurs s’en donnent à cœur joie avec le fantasme du ninja (techniques magiques, capacités surnaturelles, corps monstrueux). Pourtant, j’ai pris pas mal de plaisir à la lecture de Basilisk. D’abord, les dessins sont soignés et agréables. Ensuite, les combats se révèlent passionnants et originaux. Au final, Basilisk est une bonne série d’action, attractive et sans prise de tête, qui plaira sans doute aux amateurs du genre.
La pondération rabattue sur 5, la note peut sembler bien basse pour un chef-d'œuvre du genre. Car, quoi que l'on vous en dira, ce Manga n'a pas à rougir devant les classiques et les cultes de la BD. Basé sur un livre de Futaro Yamada, le scénario rappelle le "Romeo & Juliette" de Shakespeare. Deux amoureux que le destin sépare, etc. Cependant, la comparaison s'arrête là ; et même si le scénario semble suivre une courbe quelque peu mélodramatique sur le fond, la mise en scène, le travail des personnages secondaires, le final graphiquement exceptionnel - graphismes qui subliment le scénario -, étoffent magnifiquement ce qui n'est qu'une classique histoire d'amour. D'ailleurs, parlons-en des dessins. Le parti pris esthétique est des plus intéressant. Tout comme Gantz, les décors, principalement les décors naturels (forêts, mers, prairies), sont des photographies incrustées en fond. Ce qui est intéressant, c'est que les photos non pas été retravaillées par ordinateur pour quitter le daguerréotype et adopter les traits d'un dessin fait main (méthode utilisée dans Gantz). Non, les photos, ayant quand même subi un petit traitement, sont collées quasi-brute pour supporter les dessins en avant-plan. Ça en rebutera plus d'un, perturbera sans aucune doute à la première lecture, mais c'est dans l'innovation que l'art évolue. D'ailleurs le dessin stricto sensu, parlons-en ! L'auteur a l'art de dessiner des personnages monstrueux, tout droit sorti d'un recueil fantastique. Le dessin leur donne des allures de pantomime, sans émotion. Le coup de crayon chirurgical ne donne aucune âme aux personnage qui ont un relief parfois un peu cartoonesque. L'atout de ce style, est que le expressions sont passées principalement par le dessin des yeux, ce qui transmet au lecteur qui sait lire - car comme un livre une bande-dessinée exige l'exigence de la lecture -, les sentiments des personnages, en toute subtilité. Le dessin devient véritablement infernal, lorsque l'auteur veut rendre des expressions fortes, expression de colère, de haine, de tristesse. La froideur s'échappe et la violence de l'expression choque, titillant le moi fictionnel du lecteur, le tout dans un rendu exceptionnel. Bref, une oeuvre à lire pour son histoire, la manière dont elle est traitée, et le dessin des plus mirifiques.
"Basilisk - Kouga Ninpou-chou" est basé sur un des livres de Futaro Yamada. Ce nouvelliste historique est semble-t-il particulièrement connu pour sa série de contes "Ninpou-chou" sur les ninjas dont la publication a commencé 1958 ("Ninpou Chuushingura", "Kunoichi Ninpou-chou" et "Makai Tenshou"). Adaptée en dessin animé en 2005 et porté à l'écran en 2007 dans le film Shinobi que j'ai eu le plaisir de voir, cette histoire m'avait bien plu à la base et ce manga n'étant pas encore avisé sur BDThèque, je me suis lancée dans sa lecture. Malheureusement, ce fut une déception dès le premier tome ! Je n'aime pas du tout le style graphique qui a été utilisé, mélange de fonds à base de photos retouchées et de personnages modélisés par ordinateur. De plus, ces ninjas, certes dotés de pouvoirs surnaturels, sont pour la plupart hideux et d'apparence cauchemardesque, les autres ayant simplement un oeil inexpressif au possible (même Oboro d'Iga, dont le super pouvoir et de "pétrifier" du regard). Esthétiquement parlant, je pense que même l'animé doit être plus regardable. Les images de la galerie sont de loin les plus réussies de la série et illustrent assez mal mon propos. La narration elle même est un peu laborieuse, les affrontements s'enchaînent sans justification ni transition et il est de plus très difficile de différencier un clan de l'autre et de savoir qui est contre qui. Connaître d'avance l'issue de cette histoire ne me dérange pas en soi, j'aurais pu prendre plaisir à la redécouvrir si le support avait été à la hauteur. Stoppée net dans mon élan dès le premier tome, je garde le deuxième sous le coude pour éventuellement occuper une soirée déprime, et encore… en tous les cas je suis bien contente de les avoir trouvés d'occasion !
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