Angeline

Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 4 avis)

Julie Nash propose ses services en tant que détective privé pour aider des femmes contre des hommes, sous le couvert d'un site internet nommé "Angeline".


Détectives privés Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles La BD au féminin Tueurs à gages

Julie Nash est détective privé pour aider des femmes. Elle agit sous le couvert d'un site internet nommé "Angeline". C'est alors qu'elle rencontre une dénommé Sheryl pour qui elle va quitter sa ville et essayer d'oublier son passé tourmenté.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Octobre 2004
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Angeline © Soleil 2004
Les notes
Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 4 avis)
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05/06/2009 | AqME
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Par sloane
Note: 3/5
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Angeline est un polar en quatre tomes dans la lignée de ce que l'on a déjà pu voir ici ou là. Ce n'est pas révolutionnaire mais se laisse lire gentiment sans prise de tête, j'ai peur que d'ici un an ou deux je n'ai oublié quelques lambeaux de l'histoire. Attention Angeline n'est pas le nom de l'héroïne avec qui nous faisons connaissance au début de l'histoire, non en fait elle s'appelle Julie Nash et travaille comme enquêtrice dans une agence, qui s'appelle Angeline, nous y voilà. Ladite Julie remplit des contrats pour l'agence en tuant des maris volages. En fait les maris en question trompent leurs femmes avec la belle Julie. A ce stade vous vous dites que les auteurs ont fumé un truc, aucun remords chez la belle tueuse dont ont nous dit sans doute pour contrebalancer la chose que sa fille dont elle a perdu la garde est placée en internat ( tu m'étonnes! ). Au fil des pages nous suivons donc la belle Julie qui fait des rencontres forcément intéressantes sinon y auraient plus d'histoires. Ça finit avec un père alcoolique retrouvé un télévangéliste violeur, une horde de rednecks et tutti quanti. Au final ce n'est pas inintéressant quoique parfois fortement capillotracté, voir le riche fermier mettant aux enchères des femmes, oui c'est un très vilain esclavagiste. Lecture à conseiller en emprunt et pour les dimanches de pluie.

16/05/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 4/5
L'avatar du posteur Yann135

Quand j ai découvert cette série, j’étais dubitatif et je ne pouvais me prononcer sur le contenu. Difficile en effet de se positionner en sachant que le scénario était confié à Eric Summer et à Adeline Blondeau, respectivement réalisateur et comédienne de « sous le soleil ». Des « spécialistes » connus et reconnus en la matière pour avoir écrits de nombreux scénarios BD !!!! Et je dois dire que c’est une belle découverte. Un série classée thriller, bien noire mais ô combien sexy. A travers 4 albums nous pouvons suivre les aventures d’une tueuse à gages féministe très engagée qui trucide plus particulièrement les maris volages ou violents. Le tempo est plutôt rapide et efficace. Des BD qui se lisent d’un seul trait. Je regrette juste que la série soit terminée.

13/04/2020 (modifier)
Par gdev
Note: 3/5

Ouais, pas mal, cette série, même si j'ai hésité à coller un 2/5. Mon avis n'est d'ailleurs pas totalement tranché à ce stade : on verra en fin de post si je fais évoluer la note. Angeline, le personnage : Angeline n'est pas un personnage inintéressant, qui s'inscrit dans la lignée de tous les tueurs à sang froid dont nous abreuve le monde la BD. Une tueuse sans remord et sans reproche, embauchée par les femmes des maris volages qu'elle aura séduit auparavant. Angeline évolue donc dans un monde assez glauque, où on ne rigole pas forcément tous les jours. Elle ne rompt sa carapace qu'en présence de sa fille, qu'elle ne voit pas souvent, la pauvresse, cette dernière étant sous tutelle jusqu'à ce qu’une éventuelle décision de justice la rende à sa mère. Angeline est donc un personnage étrange, et de fait intéressant, même si on aura du mal à se situer par rapport à cette mante religieuse féministe et putassière (je précise que ces deux termes ne vont pas forcément ensemble) au cœur d'artichaut. Angeline, la série : deux histoires composées de deux tomes chacun, mais dans des veines très différentes. Le premier diptyque se révèle plutôt très classique, avec un piège, une course poursuite et toute une aventure pour confondre le commanditaire d’une machination qui aura causé bien du souci à Angeline. Pour relever le niveau de cette trame bien classique, les auteurs auront distillé des éléments totalement déjantés pour donner du rythme à l’histoire. Mais le lecteur peut se sentir perdu par ces éléments vraiment décalés, qui ne cadre pas vraiment avec la volonté d’un réalisme aussi bien dans les actions que dans les dessins. Les auteurs sont un peu tombés dans le piège d’en faire trop, et c’est parfois toute l’histoire de fonds qui est dénaturée. C’est maladroit et c’est dommage. La seconde histoire quant à elle prend une nouvelle tournure, le ton se veut à dessein caricatural. Une caricature qui se veut réfléchie, dans laquelle seront visés l’argent, la prostitution et surtout les télé-évangélistes et leur énorme influence sur un peuple en manque de repères et sur un pouvoir qu’il est bon de manipuler. Une grosse caricature servie sur fonds d’action et de rythme, mais qui reste difficile d’accès, tant le ton semble encore une fois décalé. On ne sait plus trop sur quel pied danser, et c’est l’ensemble de l’histoire qui perd en force et en crédibilité. A force d’exagérer le trait, on tombe dans l’invraisemblance. Les personnalités ne cadrent pas vraiment avec l’univers proposé et même l’héroïne de l’histoire change. La somme toute mesurée Angeline laisse un peu sa place à la totalement déjantée KattieLynn, et finalement, on sort de cette série avec un gros sentiment d’incompréhension. Côté dessins, le premier album semble froid et assez plat, les personnages souffrant d’un manque de personnalité chronique. Tout cela s’améliore dès le second tome, où un nouveau dessinateur prend la main. Malheureusement, on ne se déplacera pas sur cette série pour son graphisme, trop commun pour lever les foules. Bon allez, je laisse un « pas mal », même si cela aurait n’être qu’un « bof » : le rythme des actions sauve peut-être un univers trop peu crédible pour moi.

08/11/2010 (modifier)
Par AqME
Note: 3/5

Angeline est un polar dans la droite lignée des policiers du moment. La seule caractéristique de cette série réside dans le fait que c'est le combat d'une femme pour aider d'autres femmes. Au niveau du dessin, le premier tome est réalisé par Goethals et c'est assez simpliste mais cela reste correct. Pour les trois autres tomes, c'est Serge Fino qui s'y est collé et le dessin s'est amélioré d'un coup. Plus fouillé, plus de détails et la série prend un bol d'air frais! Le scénario reste basique avec une histoire par paire de tomes et la deuxième histoire reste un peu abracadabrantesque mais l'on a quand même envie d'y croire et c'est plutôt pas mal fichu. Cela reste un bon polar pour ceux qui aime.

05/06/2009 (modifier)