Le Landais volant
Le landais volant, n’est autre que le Baron Jean-Dextre Pandar de Cadillac. Sa quête ? Les Autres ! Ainsi voyage-t-il autour du monde à la découverte d’autres cultures, d’autres civilisations…
Afrique Noire Dumontheuil
Un jour naquit dans l’héroïque bourgade de Cadillac sur Garonne, le baron Jean-Dextre Pandar de Cadillac. Qui est-il ? De la limousine, il a le coffre, le brillant, la reprise et la suspension. L’endurance aussi. Du nom illustre, il a toutes les valeurs poivrées de la Gascogne ! Pour ce premier titre, nous le retrouvons au Mali. Avec ses certitudes, et son envie de bien faire. Surtout ne pas passer pour un néo-colon. Le problème étant qu’à trop vouloir bien faire, on accumule les maladresses. (texte : Futuropolis)
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Date de parution | 11 Juin 2009 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Je suis vraiment désolé de mettre une mauvaise note à cette série d’un auteur dont j’ai aimé pas mal de scénarios originaux, et le dessin aux courbes bizarroïdes. Mais là, je me suis quand même pas mal ennuyé. Le dessin déjà, m’a moins plu. Certes on n’est pas dans un dessin réaliste, mais le style gros pif me plait moins chez cet auteur que quand il use d’un trait brinquebalant. Seule la colorisation m’a bien plus. Mais bon, je chipote à ce sujet, car ça reste très lisible, hein. Mais c’est l’histoire qui m’a laissé de côté. C’est amusant au départ, les textes ironiques, désabusés, un peu décalés, qui commentent les péripéties de notre Français « expatrié » (en Afrique la plupart du temps, à part une escapade finale au Québec) m’avaient laissé espérer une lecture plus plaisante qu’elle ne l’a finalement été. En fait, ça tourne rapidement en rond. Et la narration, qui mise avant tout sur des textes hors phylactères, commentant l’action, exprimant au style indirect les pensées du héros, Jean Dextre, m’ont de moins en moins intéressé. L’humour qui parsème ces aventures du pauvre ne suffisait pas à masquer les longueurs. Quatre tomes, c’est beaucoup trop long pour cette idée – avec en plus l’impression que Dumontheuil improvisait parfois. Bref, c’est une lecture décevante.
J'aurais presque envie de recopier l'avis de Pol sur cette BD. Je n'ai pas ri, je n'ai pas souri. Avec cet emprunt en médiathèque je découvre cet auteur plutôt bien noté par certains sur notre site chéri. C'est là que l'on se rend compte que nous sommes tous différents, ce qui fait se marrer les uns ne convient pas forcément aux autres. J'ai insisté en me disant qu'au fil des pages les choses allaient s'arranger. Mais non point, que nenni, en fait l'album m'est tombé des mains. De plus même si le style gros pifs n'est pas trop mon truc, des fois je veux bien. Là c'est vraiment too much, Miranda le trouve même beau ce mec.... Allez les suites sans moi et je ferais gaffe à l'auteur la prochaine fois que j'irais en médiathèque.
J'aime bien habituellement ce que fait l'auteur, mais là je n'ai pas accroché. Pourtant, j'ai trouvé le premier tome sympathique. Les différences culturels entre le Landais et les africains m'a fait sourire et plusieurs situations étaient bien trouvé. Sauf que vers la moitié du tome 2 j'ai commencé à en avoir marre et cette sensation s'est agrandit au fil des pages et vers la fin du tome 3 je me suis mis à feuilleter les pages avec indifférence. L'absence de vrai scénario (c'est plus une accumulation de sketch) m'a saoulé et ça part trop dans tous les sens comme si l'auteur improvisait. Et puis l'humour n'est pas marrant et devient lourds après un moment.
Tellement nul qu'au bout de quelques semaines je n'ai toujours pas réussi à finir le 1er tome. Le dessin de style simpliste, voire caricatural, peut encore passer. Mais alors, la construction de l'histoire et les textes sont carrément abscons. La plupart du temps, le narrateur est en voix-off, ce qui ralentit considérablement le rythme de lecture. Ajouté à celà des successions d'aventures sans réel lien à part le territoire Africain... Il y a mieux à faire, ne vous arrêtez pas sur cette BD!
Moi qui suis un grand amateur du trait et de l’absurde de Dumontheuil, j’ai acheté le premier tome les yeux fermés. Bon, j’aurais mieux fait d’ouvrir au moins un œil car cet album m’est presque tombé des mains. Le dessin n’a pas la même saveur que dans un Qui a tué l'idiot ?. Ce style "gros pif" ne m’a pas plu. Le travail sur la couleur est par contre sympathique et donne un cachet certain à la bd. Ce qui m’a le plus ennuyé, c’est le récit : déjanté mais décousu. Le personnage principal, atypique, semble tout droit sorti d’une pièce de théâtre (avec son côté grandguignolesque). On retrouve bien de l’absurde mais, à l’inverse de ses autres productions, je ne m'y suis pas vraiment attaché. Bref, je me suis ennuyé ferme. Et vu le prix, je n’ai pas persévéré dans la lecture des autres tomes.
Après lecture de deux tomes, je trouve cette série vaine et bavarde. Le personnage central me saoule, ses aventures m’ennuient bien plus qu’elles me font rire (ou même sourire). Au fil des pages, l’humour devient de plus en plus scatologique, ce qui n’est pas du tout pour m’emballer. Les dialogues sont lourds, peu incisifs. Par moment, j’ai l’impression qu’ils ont été écrits à la va-vite. Une négation est oubliée par ici, un mot par là, c’est peut-être voulu mais ce style ne me plait pas. Les ellipses sont nombreuses. Bon, le récit se veut loufoque mais ce n’est pas une raison pour passer du coq à l’âne en deux cases. Le dessin est agréable, sympathique, expressif mais, comme je n’aime pas le scénario, il me laisse finalement indifférent. Ce n’est pas le genre de dessin sur lequel je m’arrête pour admirer une case. Une grosse déception, en somme.
Ahah, bel hommage au gentilhomme gascon que voilà ! Nicolas Dumontheuil, grand voyageur, a un jour décidé de raconter ses péripéties de façon humoristique, en prenant comme modèle lui-même et son ami Jean-Denis Pendanx, autre auteur de bande dessinée comme lui originaire de l'Aquitaine. Et quand on connaît le goût pour l'absurde et la générosité du bonhomme, le résultat ne pouvait être que réjouissant ! Son alter ego Jean-Dextre a une faconde, une verve, une passion toutes gasconnes, et l'on se prend à le comparer tout à la fois à Cyrano de Bergerac (dont la péninsule nasale est comparable), à Tartarin de Tarascon pour le bagout, ou encore à Don Quichotte pour la mythomanie. Jean-Dextre, issu d'un petit coin où le gars de l'autre côté de la rivière est un étranger, qui est "lâché" au milieu de l'Afrique noire, et se pose des questions sur son racisme. Extrêmement bien vu sur ce sujet (la xénophobie dans le Sud-Ouest est une réalité dramatique), il permet de se poser de vraies questions sur le rapport à l'étranger, à la culture, avec ce "yovo" qui laisse une trace toute particulière au Mali... Les deuxième et troisième tomes restent sur la lancée du premier, même si le second était un peu en perte de vitesse. Le troisième tome, constitué de plusieurs histoires courtes, est toujours très sympathique. J'ai particulièrement aimé le récit où il se retrouve avec un étalon breton en Afrique et celui, qui donne son titre et sa couverture au tome, où Jean-Dextre est sur un bateau avec une bande de désaxés. La scène où ils pètent tous un câble est tout simplement exceptionnelle. Pour le coup, c'est vraiment du "gros nez" au niveau du dessin, et celui-ci est très coloré, sans complexe, c'est un vrai plaisir pour les yeux. Tout simplement jouissif.
Bon ben voilà 1/5. Ca a durement coincé car quand je lis une BD classée dans la catégorie humour, je m'attends à rire aux éclats, ou au moins à sourire, et dans le pire des cas à être amusé par quelques situations rigolotes. Et autant le dire tout de suite, je n'ai pas croisé ici l'ombre de quelque chose qui aurait permis cela. Je pense être bon public mais je ne vois pas où est l'humour ici. Une suite de situations totalement banales sur les déambulations d'un landais en Afrique, ou comment celui ci a pris le taxi, fait un séjour à l'hôpital ou été pris à parti lors d'une demande de divorce.... Le texte narratif, essentiellement en voie off est bavard et je l'ai vite trouvé très lourd à lire. Les phrases sont peut être bien tournées, mais franchement elles n'ont rien de comique, enfin je n'ai rien lu qui puisse y ressembler. Voilà c'est ça : pesant et pénible. Et même si cette BD était mal rangée dans la catégorie humour (qui sait ?), je n'ai vraiment trouvé aucun intérêt aux aventures de notre personnage. Au bout de 15 pages je m'ennuyais déjà fermement en me demandant si il allait enfin se passer quelque chose d'intéressant. J'avais déjà peu apprécié Qui a tué l'idiot ? du même auteur, donc je pense que je ne suis définitivement pas fait pour ses BDs. Ceux qui aiment trouveront peut être leur compte ici.
Avis sur le premier tome : "Conversation avec un margouillat" C’est la première fois que je lis une bd réalisée par Nicolas Dumontheuil et ce ne sera pas la dernière fois que je feuillèterai un album de cet auteur ! Ce qui m’a frappé tout de suite en découvrant « Le Landais volant », c’est la superbe mise en couleurs d’Isabelle Merlet ! Elle a utilisé des tons qui retransmettent –à mon avis- parfaitement l’ambiance chaude de l’Afrique noire, ça respire la gaieté et le soleil ! En tous cas, ça m’a donné tout de suite l’envie de lire cette bd ! Vraiment, chapeau l’artiste ! Quant à l’histoire, Nicolas Dumontheuil nous invite à suivre les péripéties de Jean-Dextre Pandar (que je ne permettrais jamais de l’appeler par « baron », la royauté et les titres honorifiques qui vont avec sont bannis depuis 1789 en France il me semble...) au Niger et au Mali. La particularité de cet homme, c’est qu’à cause de sa sensibilité et de sa naïveté extrême, il a vécu des situations incroyablement folles et drôles dans ces pays ! Ce personnage se pose comme un témoin privilégié du mode de vie de ces habitants au travers d’anecdotes déroutantes et rigolotes pour nous les Européens ! Il faut dire qu’il cherche avant tout à vivre parmi la population et à éviter au maximum de se loger dans des hôtels. Vous voulez un exemple ? Eh bien, Jean-Dextre Pandar va assister à un divorce et apprendre comment le mari honorait sa femme... euh... je ne préfère pas en dire plus mais sachez que comme notre voyageur j’ai énormément du mal à y croire ! Cette bd montre aussi que tout en racontant des situations humoristiques, les auteurs peuvent aussi aborder des sujets graves comme le racisme et l’esclavage... Quant au dessin de Nicolas Dumontheuil, bien que je n’affectionne pas particulièrement le « style humoristique », j’ai été impressionné par son soin du détail et sa capacité à reproduire l’ambiance urbaine (véhicules, bâtiments, publicités, la foule... etc.). Plusieurs fois, je me suis arrêté longuement sur des cases pour y apprécier l'incroyable richesse des décors ! Les personnages me sont apparus très faciles à identifier au premier coup d’œil. Bref, moi qui n’aime pas énormément le dessin humoristique, je fus bluffé par l’excellent travail de cet auteur ! J’ai vraiment passé un excellent moment de lecture avec ce premier tome du « Landais volant ». J’ai particulièrement apprécié le soin du détail de la part de Nicolas Dumontheuil et la magnifique mise en couleurs d’Isabelle Merlet. J’y ai apprécié aussi la diversité des situations de Jean-Dextre Pandar. « Le Landais volant » est –à mon avis- une bd très divertissante et instructive aussi. Vivement la suite ! Note : 4/5 Avis sur le deuxième tome : "A la Recherche du Sexe Volé" J'ai laché cet album au bout d'une vingtaine de pages par lassitude... blasé de constater que Nicolas Dumontheuil n'arrête pas d'utiliser la voix off en mentionnant "Monsieur le baron par-ci, Monsieur le baron par-là" : Quand l'auteur comprendra t-il que les titres royaux sont bannis en France depuis belle lurette bordel ! Et puis, les péripéties de Jean-Dextre Pandar de Cadillac me sont apparues trop répétives et inintéressantes étant données qu'elles avaient pour thème son sexe. Dès lors, la situation de cette histoire en Afrique noire passe très vite au second plan. L'auteur délaisse les nombreux lieux et diverses coutumes de ses habitants qui m'auraient vachement intéressées. Au contraire, il se concentre sur les supposés pratiques vaudoux ayant pour but de rétablir le sexe du ô-combien malheureux baron de mes deux ! Passionnant non ? Bref, je n'ai même pas pu terminer cet album et je n'ai pas envie de le (re)lire voire de découvrir les suivants... Note : 2/5
Mis à jour après lecture du tome 2 Un sacré mélange que cette BD ! Est un récit d’aventure, un conte, une réflexion sociale, une biographie, de l’humour ? Chacun appréciera certainement cette lecture avec ses propres sensibilités en lui donnant une dominante différente. Tome 1 Le scénario trace la vie d’un homme du sud ouest qui se retrouve en Afrique. Qu’y fait il, on ne le saura pas, en revanche on va le suivre dans sa découverte de l’Afrique et la confrontation de son quotidien avec ses « valeurs ». Forcément ça décape, d’autant que l’humour est manipulé avec habileté. Des scènes de la vie courante vont se transformer en découverte de nouvelles façons de penser et de vivre. Le fantôme récurrent de sa grand-mère avec un lapin poursuivra notre néo africain tout le long du récit, tout comme les préjugés que peuvent colporter notre civilisation occidentale vis-à-vis de l’Afrique. Toute l’habileté réside d’ailleurs dans cette faculté de présenter les sujets en démystifiant certains comportements à priori incompréhensibles pour un européen. La xénophobie n’est pas forcément où l’on croit, toute la gêne que porte l’occident comme une dette virtuelle l’obligeant à s’interdire telle ou telle pensée sous peine d’être catalogué "raciste" est très bien vue (alors que ce n’est pas forcément dans ces actes là que réside la xénophobie). Dans cet exercice, échapper au cliché et au politiquement incorrect est délicat, le scénariste y parvient avec brio ici (sauf dans le rêve façon tintin que je trouve grotesque, facile et lourdingue). Ceci dit l’ensemble est alternatif, car nombres de passages imaginaires sont longs et ennuyeux, on observe également certaines longueurs dans la narration et l’obsession du marabouté est également un peu lourde. La fin d’ailleurs commence à tourner en rond (sans parler de cette dernière planche qui permet de lancer le second tome). Niveau dessin c’est également inégal, les traits sont présents et simplistes, les perspectives basiques, mais en revanche il y a un souci de la richesse des planches et surtout une coloration somptueuse. Les tons employés sont lumineux et éclairent des propos souvent un peu confus, le récit y gagne une âme. Au final l’ensemble est pas mal : la colorisation sublime vient compenser des traits grossiers, des passages sur la xénophobie et l’esclavage permettant une vraie remise en cause de la notion de « racisme » viennent compenser quelques longueurs et une seconde partie de l’album qui commence à tourner en rond. la dernière planche en revanche ne présage rien de bon. Tome 2 Hélas, trois fois hélas, le charme ne prend plus, les couleurs sont toujours aussi vives et notre gascon parcourt nombre de situations périlleuses en compagnie de cette anglaise pas si innocente, mais sa quête vaudou pour retrouver sa virilité devient sacrément répétitive, et quand bien même tout cela se termine, le transport aux Etats-Unis ajoutés à une faille temporelle qui lance une nouvelle aventure ne prend pas. Même si l’auteur s’en donne à cœur joie sur les clichés américains, le ressort est cassé, on ne rit plus, on s’ennuie. L’embrouillamini sur les dates a achevé de me faire perdre le fil d’un récit décidément complètement décousu. La note globale est donc dégradée, je retiendrai de cette série la première moitié du premier tome qui me paraissait vraiment bien, après on décroche petit à petit jusqu’à ne plus aimer. Je n’ai aucune envie de lire la suite, et de revoir une autre série de cliché lorsque notre landais se retrouvera en Asie.
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