Pink diary

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Kioko Tominari, 16 ans, découvre avec horreur que le garçon à qui elle avait tenté maladroitement de déclarer sa flamme quatre ans plus tôt, sera dans son lycée à la rentrée. Elle voit d'un très mauvais œil Tommy agir comme si rien ne s'était passé. Sans compter qu'il lui présente sa petite amie qui, elle, n'a qu'une envie : devenir la meilleure amie de Kioko ! La mort dans l'âme, Kioko s'apprête à vivre une rentrée très mouvementée.


La BD au féminin Manfra ou Franga

Kiyoko se réveille en sursaut dans une chambre qui n’est pas la sienne. C’est celle de Tommy dont elle était secrètement amoureuse et qu’elle décida – sans la moindre explication – de ne plus jamais revoir. On lui annonce que les parents de Tommy l’ont inscrit dans le même collège qu’elle. Kiyoko décide alors d’ouvrir à nouveau son journal intime, scellé depuis ce triste événement. Shojo à la française.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Avril 2006
Statut histoire Série terminée 8 tomes parus

Couverture de la série Pink diary © Delcourt 2006
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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11/06/2009 | Altaïr
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Par Ro
Note: 3/5
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Note : 2.5/5 Ma note est la moyenne de deux opinions : Mon avis subjectif : 2/5. Cette BD n'est pas pour moi et je me suis plutôt ennuyé tout du long des quelques tomes que j'en ai lus. Mon avis objectif : 3/5. Cet avis prend en compte le fait que le public visé est un lectorat de jeunes adolescentes amatrices de shojo, à même de s'intéresser à des intrigues artificielles et un peu gnan-gnan qui leur parleront davantage qu'à moi. Car objectivement parlant, j'ai été agréablement surpris par la qualité du dessin. Echaudé par un certain nombre de "franga" au graphisme franchement amateur, ayant mal digéré des influences trop flagrantes, je craignais de découvrir celui de Pink Diary, également oeuvre d'une jeune auteure française. Mais elle se révèle plutôt douée. Le trait est sûr et maîtrisé, la narration graphique très correcte et, malgré un léger manque de détails, le résultat est très pro. Par contre, venant d'une auteure française justement, j'ai trouvé un peu dommage de mettre en scène des personnages japonais dans un décor japonais. Le côté artificiel de la chose est flagrant par moment. Si c'est pour créer un shojo comme tous les autres, ben... autant lire les originaux venus du Japon. Concernant le scénario, comme dit plus haut, il m'a ennuyé mais je ne le trouve pas si mal foutu. Il mélange 3 intrigues qui s'entremêlent : une jeune héroïne qui en veut à un enfant d'enfance pour une raison dont le mystère est conservé un peu trop longtemps à mon goût, une histoire d'amour entre ce dernier et une fille moins âgée que lui, et un conflit sévère entre une peste qui fait sa loi au lycée et le groupe des héros. C'est de cette dernière sous-intrigue que provient l'essentiel de l'action des premiers tomes de ce manga à la française. Par contre, c'est aussi autour de cette héroïne que se concentrent à mes yeux la majorité des reproches que j'aurais à faire à ce manga. Elle est vraiment trop artificielle : c'est la caricature de la méchante montée de toutes pièces, elle se rend détestable dès la première rencontre, encore plus haïssable par moment que l'Elisa de Candy Candy. C'est gonflant de voir l'auteure lui permettre de faire sa loi ainsi, allant jusqu'à lui permettre sans souci d'engager des mecs pour tabasser le frère de l'héroïne. Ceci dit, il est encore plus pénible de voir la plus jeune des héroïnes subir stoïquement les brimades sans combattre ni chercher de l'aide. Une auteure qui tire sur la corde pour faire durer aussi longtemps que possible le mystère du ressentiment de Kiyoko envers Tommy, une méchante abusivement caricaturale et une jeune Sachiko trop docile et pleurnicharde, c'est cet abus d'artificialité détester à faussement donner du piment à une intrigue autrement plate qui m'a énervé au cours de ma lecture. Malgré cela, la fluidité de la narration m'a tenu en éveil au cours de ma lecture. Je n'ai été pris d'aucune sérieuse envie de fermer un album en cours de lecture comme j'ai pu l'être pour certains mauvais shojo. Du coup, je peux comprendre que certaines jeunes lectrices puissent s'attacher aux personnages et aux intrigues et désirer savoir la suite comme toute bonne fan adolescente de ce type d'histoire. Je salue le travail d'une auteure française qui, techniquement parlant en tout cas, se rapproche des professionnels japonais. Mais je considère néanmoins qu'il y a quand même bien mieux à lire que ce soit ailleurs ou dans le domaine du shojo en lui-même.

02/10/2010 (modifier)
Par Altaïr
Note: 1/5

« Pink diary »… voilà une BD qui m’a pour le moins laissée perplexe. En apparence, « Pink diary » a tout d’un banal shôjo manga « lycéen », avec son lot de géométrie amoureuse et de questions existentielles du genre « machine aime machin, mais machin aime bidule, comment vont-ils faire ? ». Oui, mais. Jenny, l’auteure de cette BD, est française. En soit, ce n’est pas forcément gênant : si elle avait choisi d’adapter le style japonais à un sujet qu’elle connaît bien, ç’aurait peut-être pu donner quelque chose d’aussi sympa que ce que fait Vanyda dans L'immeuble d'en face ou Celle que je ne suis pas. Mais voilà : Jenny a choisi de placer son action dans un Japon fait de clichés et de poncifs, fantasmés, j’imagine, d’après ses nombreuses lectures issues du pays du soleil levant. Résultat ? Tout sonne faux, atrocement faux, à un point que ça en devient ridicule. Je passerai sur le côté inutilement bavard de cette BD (alors qu’il ne se passe quasiment rien, c’est un comble !), sur le fait que l’héroïne est vraiment à baffer (« ouiiiiin ma vie est une tragédie, personne ne peut me comprendre, je suis seule, isolée dans le drame de ma vie : rendez-vous compte, mon meilleur ami sort avec une fille depuis 4 ans, j’étais amoureuse de lui (il le sait pas mais bon tant pis), mon cœur est brisé à tout jamais » mais étranglez la bon sang !)… Je ne vois pas grand-chose à sauver de cette BD, hormis un dessin agréable, et une narration pas trop mauvaise. Que quelqu’un trouve un scénariste à Jenny, que diable !

11/06/2009 (modifier)