Dämons
Ils ont tué sa femme et sa fille, ils l'ont amputé des deux bras et l'ont laissé pour mort. Ils ont eu tort. Ils vont payer.
Akita Shoten Baston Les meilleurs mangas policiers Shonen Tezuka
Éminent spécialiste de la nanotechnologie, SAIMON Heito refuse de céder sa science aux militaires. Pour le punir de cette trahison, ses associés suppriment sa femme et sa fille, l’amputent des deux bras et le laissent pour mort. Recueilli par un mystérieux professeur, Heito apprend à maîtriser une énergie psychique, le "Zethmos", lui permettant d’utiliser des prothèses, des bras de métal. Ivre de rage et avide de vengeance, Heito est devenu Hate, un puits de haine prêt à traquer ses bourreaux, où qu’ils se terrent... (texte : Doki Doki)
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Date de parution | 17 Juin 2009 |
Statut histoire | Série terminée 13 tomes parus |
Les avis
J’ai commencé ma lecture de ce shonen avec un peu d’appréhension. Les premières scènes ne sont guère encourageantes. Fort heureusement, après la baston, il y a tout un passage qui explique ce qui est arrivé à ce héros aux bras mécaniques. On arrive à cerner sa psychologie, sa hargne et sa rage, sa vengeance qui sera terrible. J’aurais envie de lui dire que la méchanceté est partout dans ce monde et que les méchants peuvent également faire beaucoup de mal. La haine n’est jamais une réponse appropriée. Mais bon, ce manga se base sur ce concept pour entrainer ses lecteurs dans une espèce de jouissance lorsqu’il bute les uns après les autres ceux qui lui ont fait du mal aussi injustement en lui arrachant sa femme, sa fille et ses bras. Les adeptes de l’œil pour œil et dent pour dent ne trouveront rien à redire. Il y a une forme de totalitarisme insinué dans ce manga. C’est simple et efficace. Pas de prise de tête : on flingue les méchants. Cela peut faire du bien. Dommage que la scène finale soit si incompréhensible. Cela demeure violent et rythmé et plutôt bien construit. Au final, une série qui flirte avec le ridicule et la démesure. Cependant au crédit, c’est assez salvateur pour évacuer une certaine forme de haine contre les méchants. Bref, une lecture de circonstances.
Heito, un scientifique expert en nanotechnologies, cherche à venger le meurtre de sa femme et de sa fille par son meilleur ami et ses cinq sbires, aidé d’un pouvoir spécial destructeur. Pas de bol, ceux-ci sont les plus puissants tueurs de la planète, et son ancien ami prépare un plan diabolique visant à ... La série de 13 volumes est enfin close, il est temps de juger l’ensemble. J’ai trouvé que Dämons est une série qui se cherche, sans jamais parvenir à se trouver. On a du bon et du mauvais. Les six premiers tomes sont les meilleurs, puis ça se dégrade vaguement, ça devient moins passionnant, le nombre de dialogues diminue de façon alarmante (il faut à peine 15 minutes pour finir le dernier tome). La série est portée par quelques excellents personnages, Aran en tête, qui donnent son intérêt à l’œuvre ; en fait, Dämons est plus ou moins la galerie des personnages que le héros doit assassiner pour accomplir sa vengeance. L’auteur met un point d’honneur à révéler les aspérités des personnalités des cinq tueurs bioniques pour mettre en avant les blessures secrètes qui firent d’eux des monstres. De ce point de vue-là, c’est plutôt réussi (quoiqu’assez délirant). Il faut savoir que le scénario est totalement cousu de fil blanc. Les cinq adversaires de Heito sont répartis aux quatre coins du globe pour une raison obscure, et on ignore totalement comment celui-ci voyage : le manga se résume plus ou moins à une succession d’affrontements avec les fameuses cibles. L’ensemble demeure cohérent et assez satisfaisant - les rebondissements sont fréquents et assez prenants - , mais auraient gagné à être plus concentrés, en une dizaine de volumes au plus. Certaines choses m’ont horripilé : en premier lieu, la scène grotesque où le héros déchiquète un fuselage de fusée en tombant simplement dessus (!), le personnage totalement superflu qu’est Swallow, ou encore cette manie de tuer ses personnages sans explication dès qu’on en a plus besoin. Le background de monde apocalyptique donne un cachet supplémentaire à l’œuvre, bien qu’il soit peu développé. Le dessin est très bon, je l’ai beaucoup apprécié à quelques fautes de goût près ; cet auteur possède un excellent style, que je compte suivre de près. Mais j’espère un bien meilleur scénario.
Amateurs de violence gratuite et de vengeance, à table ! Car suivre les déambulations de Heito, mutilé des deux bras et laissé pour mort devant les corps de sa famille se résume à peu de choses à cela... Bien sur on nage en plein Shonen, ces mangas typiquement axés sur les attentes de jeunes ados masculins et il ne faut pas s'attendre à autre chose que de l'action motivée par le désir de vengeance du personnage principal qui se dote de bras mécaniques surpuissants en lieu et place des armes habituellement usités par ailleurs. Alors comme le résume si bien Spooky dans son avis précèdent (et qui m'a donné envie de m'y plonger), ça charcle à tout va et sans finesse ! On prend donc une pincée de Kill Bill, de Cobra et on mélange bien le tout dans un univers noir de yakusas pour s'en prendre plein la tronche. Car Dämons se lit sans mal et ne fait appel qu'aux sens les plus primaires d'où un côté à la fois répétitif et jouissif : ce qui en fait la force malgré une histoire des plus primaires voire naïves est son découpage dans l'action et la montée d'adrénaline que la lecture procure au fur et à mesure de sa lente progression. La sauce semble effectivement rallongée mais l'histoire laisse quelques zones d'ombre que des flashbacks et un montage non linéaire semblent instaurer par quelques touches. Ici tout est dans l'exagération à l'image du film Machine Girl, pur produit d'exploitation bis japonais où une jeune donzelle se voit doter d'un bras meurtrier pour accomplir elle aussi sa vengeance. Ce qui sauve donc Dämons d'un terrible anonymat est donc son dessin précis et sa mise en scène. Tout n'est donc pas si mauvais car on évite les situations trop scabreuses (pas de sexe sur les deux volumes parcourus) et c'est en tant que pur produit de divertissement que l'on suit la quête d'un homme peu charismatique et motivé par sa seule haine ! Le tout est très cinématographique et je ne serais pas surpris d'en voir émerger une mini série dont le script complet se pose bien là. Contrairement à Spooky, la fameuse scène où Jest, l'un des tueurs, se promène dans un immeuble en éliminant une horde d'hommes de main est un habile clin d'oeil à tout un pan du cinéma d'action Honk Kong (Time and Tide de Tsui Hark par exemple) et c'est suffisamment rare à lire pour être souligné. J'ose croire que la suite sera tout aussi haletante et porte la note à 3.5/5 en considérant bien que l'on trouve dans Dämons tout ce que l'on est venu y chercher, rien de plus ni moins, les autres passant probablement leur chemin mais au moins vous êtes prévenus !
Un récit du Dieu du manga adapté par l'auteur de Full ahead ! Coco, c'est possible ? Il faut croire que oui, puisque Yonehara s'est emparé d'un récit court de 1974, "Mélodie de ferraille" pour le développer et en faire une série courte (13 tomes au final tout de même). L'histoire ? Celle d'un scientifique, spécialiste des nanotechnologies, amputé et veuf par la faute de ses anciens associés, qui revient de venger avec l'aide de prothèses en acier. Ca défourraille, ça charcle à tous les étages, les pages sont inondées de violence. Je dirais même parfois que c'est too much (cf. la scène où l'un des bourreaux de Heito, Jest Lawrence, abat une horde de tueurs. Ce genre de scène est tout à fait inutile, sauf pour inventer de nouvelles scènes de gunfight totalement impossibles sauf dans un film de Hong-Kong. Pour le reste, on sent dès ces deux premiers tomes, qui sortent simultanément, que la sauce est rallongée pour nous conter une histoire à la Lady SnowBlood, à la Kill Bill et j'en passe. Le dessin de Yonehara est cependant très efficace, extrêmement lisible malgré la violence de la plupart des scènes. Ca se lit donc sans grande difficulté, il suffit de laisser votre cerveau au vestiaire...
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