Les Flammes de l'Archange

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 6 avis)

Un polar médiéval à la beauté entêtante, sur lequel flotte l’encens des églises et le souffre des cultes oubliés...


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Bâtiments et architectures Le Mont Saint-Michel Vécu

Le frère Tiburce de Trévezel pensait pouvoir passer ses vieux jours en méditation. C’était sans compter ses fabuleux dons de bâtisseur, qui le font mander en l’Abbaye du Mont Saint-Michel, inachevée depuis que le moine en charge des travaux est mort dans un mystérieux accident... Reçu avec toute la déférence due à son rang, Tiburce va très vite constater que le mont renferme bien des secrets. Et que tous les moines ne voient pas d’un bon oeil la reprise des travaux... Puisse le Seigneur venir en aide à frère Tiburce ! Le Seigneur ou d’autres divinités ancestrales qui semblent veiller sur l’étrange moine… Meurtres. Hérétisme. Secrets inavouables. En compagnie de Guérin et Lacaf, oserez-vous gravir le mont Saint-Michel jusqu’à la vérité ultime ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Juin 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Flammes de l'Archange © Glénat 2009
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 6 avis)
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23/06/2009 | Miranda
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Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

Entre son format atypique et son cadre (le mont saint Michel au moyen âge) cette BD aurait pu être sympa. L'architecture du lieu est d'ailleurs très bien mise en image. Mais hélas, en plus de n'être guère originale, l'histoire n'est pas franchement palpitante. Une chasse au trésor sur fond de malédiction, pourquoi pas. La mise en situation n'est pas inintéressante mais elle est surtout un peu trop longue. Entre l'arrivée du moine, la présentation des personnages, la construction de la chapelle, on ne découvre les vraies motivations de notre héros qu'a la moitié de l'album. C'est là que l'histoire démarre, et cette chasse au trésor se tient. Le mystère est là. Mais c'est aussi là que l'auteur use de pas mal de facilités scénaristes malvenues (une main sortie de nulle part pour se sauver d'une chute de toit, un personnage qui n'a rien à faire dans les parages ouvre une trappe tandis que les autres allaient se noyer dans une oubliette...). Bref trop d'éléments déjà vus et qui manquent un peu de crédibilité. De plus le petit coté rituel et incantation de l'esprit des dieux n'apporte pas grand chose à cette histoire. Dommage, ça aurait pu emboiter le pas du "nom de la rose", mais finalement rien de marquant dans cette BD.

14/08/2009 (modifier)
L'avatar du posteur roedlingen

Ce petit format type comics cache une BD des plus traditionnelles. Niveau dessin le trait est précis, le cadre du Mont St Michel exigeait un joli exercice de style architectural, le résultat n’est pas écœurant mais n’est pas inoubliable, les intérieurs en revanche sont assez réussis. Les personnages sont dans un style classique avec beaucoup de trait pour les expressions. Les mouvements sont adroitement rendus et les perspectives parfois audacieuses maîtrisées. La colorisation est discrète, rien à signaler de ce côté. Niveau scénario Miranda a classé en médiéval fantastique, il n’y a pas de fantastique, il s’agit une fois encore de stigmatiser des vilains moines catholiques face à des croyances antérieures. Dans ce cas ci un druide celte déguisé depuis certainement longtemps en moine chrétien, va rechercher sous couvert de ses compétences de bâtisseur à résoudre l’énigme de l’or du mont. Comme de bien entendu les vilains moines chrétiens ne respectent pas leurs vœux et forment une mini société secrète mystérieuse qui souhaite garder la connaissance de ce qu’ils ont volé. Evidemment ils n’hésiteront pas à tenter de tuer pour résoudre leurs problèmes et évidemment ils ont fait tout le cheminement de l’énigme sauf la dernière. Il va de soi qu’il y a un beau mâle courageux et une jolie donzelle pas manchote avec un caractère bien trempé. Bref le scénario est d’un classicisme épuisant que le lecteur a lu et relu à d’autres occasions, évidemment les méchants sont toujours les chrétiens et les gentils toujours les druides qui aiment la nature. Le tout se finit dans une messe apocalyptique grandiose ou les éléments se déchainent pour une purification finale et la résolution scénaristique avec tous les protagonistes. La seule qualité que je trouve au récit est de bien mener la suite des énigmes au travers des différentes étapes sur la route du trésor. En revanche les moyens utilisés pour vaincre les épreuves ne sont pas crédible, à chaque fois tout est perdu, mais non intervention du scénariste et notre druide s’en sort avec une aide extérieure bienvenue. Je me pose également la question : est-il possible de nos jours que la religion chrétienne soit traitée autrement que par la négative, faut il que systématiques tout ce qui ressemble à un curé ou un moine soit forcément un salaud manipulateur ou un naïf ? Sans faire dans l’angélisme, honnêtement ce systématisme apprécié dans nos sociétés occidentales m’énerve au plus haut point Vous l’aurez compris je n’ai pas été fan ! La lecture et l’achat ne me paraissent pas nécessaires. Toutefois l’ensemble n’est pas mauvais ce qui lui permet d’éviter la note minimale : on peut y trouver une aventure à suivre si on n’en a jamais lu de ce type !

10/07/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Tout d'abord je ne vois pas bien comment classer cette histoire car le fantastique ne tient qu'une place infime, c'est finalement plus proche du polar. Je n'ai pas été captivée par cette histoire, sempiternelle recherche d'un trésor caché et d'une malédiction. Que cela se passe au Mont-Saint-Michel n'apporte rien de plus à l'histoire. D'ailleurs graphiquement ce n'est ni laid ni beau, le dessin ne se démarque en rien. Il a un petit côté vieillot et rien de particulier. Les personnages sont très stéréotypés, on les a déjà rencontrés dans beaucoup d'autres productions. La seule chose qui ait retenu mon attention c'est l'histoire du gamin qui grimpe un peu partout et que nul ne peut attraper. Hélas, cette partie du récit aussi est assez banale. Ça se lit et ça s'oublie aussi vite. Mon avis est aussi inspiré que la bd !

23/06/2009 (modifier)