Jérôme K. Jérôme Bloche
Festival Polar de Cognac 2014 : Prix Polar de la meilleure série BD Angoulême 1997 : Prix jeunesse 9-12 ans pour le tome 11. Angoulême 2010 : Prix de la meilleure série pour le tome 21. Diagonale 2018 : prix de la meilleure série. Imaginé par Serge Le Tendre et Makyo, illustréé de manière réaliste par Alain Dodier, cette série apparaît en 1982 dans “l’éphémère Spirou Album”. En décembre 1983, Jérome K Jérome Bloche poursuit ses investigations dans les pages classiques de “Spirou”. En 1985, la série bénéficie de sa propre collection d’albums éditée chez Dupuis.
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Chapeau de Bogart sur la tête, trench mastic sur les épaules. Le tout propulsé par un solex poitrinaire. Voilà en deux phrases le portrait du héros de cette série. Son panthéon, ses références : Les films noir américain, les héros des romans de Chandler, Humphrey Bogart et Robert Mitchum Son apparence : Il habite un petit studio sous les toits et malgrès ses efforts de look additionné à sa maladresse, c’est l’image de Mr Hulot (cher à Jacques Tati) que nous renvoie Jérome K Jérome Bloche. Son entourage : Plein de personnages attachants. Sa voisine Mme Zelda (voyante extra-lucide), Babette (sa charmante et explosive fiancée), Burhan Seif el Din (l’épicier du quartier),Madame Rose (la concierge de l’immeuble), etc.. Voilà les ingrédients... Il ne reste plus qu’à déguster les récits des aventures de JKJB.
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Date de parution | Juillet 1985 |
Statut histoire | Une histoire par tome (parfois une histoire en deux tomes) 29 tomes parus |
Les avis
Je ne connaissais pas cette ancienne série. Je la découvre à travers les douze premiers opus que possède ma BM. C'est de la bonne série jeunesse qui peut s'ouvrir à un public plus large. J'ai eu un peu de mal à accrocher à cet pseudo détective naïf , pateau qui tient plus du lieutenant Colombo que du Magnum excepté pour son succès auprès des très jolies filles (Babette en premier lieu). Avec son prénom impossible et son allure à la Bogart à contre emploi, il fait "idiot de service" dont on ne se méfie pas assez. Cela permet d'introduire une dose d'humour autour de ses habitudes alimentaires , sa nonchalance ou son permis de conduire. J'ai même eu quelques réserves quand sa bonhomie arrange certaines scènes où il n'est pas trop à son avantage ( jeu de trois). Les enquêtes relèvent souvent du drame familial intime mais font quelquefois appel à des thématiques assez pointues pour la jeunesse ( viol, justice, enfant illégitime…). Par contre j'ai apprécié la galerie de personnages qui gravitent autour de lui. C'est surtout Babette qui apporte avec un charme fou (parfois coquin) et des voisines hautes en couleurs. Les scénarii se renouvèlent bien avec un schéma à la Colombo efficace. Graphiquement j'aime bien le travail de Dodier. Dans un style semi réaliste classique, l'auteur crée de très belles ambiances que ce soit à Paris, en banlieue ou dans les petites villes de province. C'est toujours très bien travaillé avec une belle précision. Dodier réussit très bien à rendre les atmosphères nocturnes ou brumeuse qui ajoutent à l'ambiance de mystère qui plane sur le récit. Une bonne lecture récréative pour tous.
40 ans, ça valait bien une réécriture de mon avis. Jérôme K. Jérôme Bloche est une série policière estampillée « Journal de Spirou » et qui dit Journal de Spirou dit série disposant d’une grande lisibilité la rendant accessible à un large public, série s’appuyant sur des personnages auxquels il est facile de s’identifier, série non dénuée d’humour (même s’il n’est pas nécessaire qu’elle soit humoristique), série distillant une certaine morale (en règle générale, le bien triomphe). Et si une série tient aussi longtemps dans le journal, devenant même un des fers de lance de celui-ci, alors vous pouvez être convaincus que tous les éléments mentionnés ci-dessus sont bel et bien présents. Mais ça, ce n’est que la base de travail, le cahier des charges. Ce qui permet de tenir dans la durée, c’est l’originalité, l’art de se renouveler, la capacité à coller à l’actualité et à répondre aux attentes nées de l’évolution de nos sociétés. La capacité également à créer autour du personnage central un panel de seconds rôles complémentaires et hauts en couleur. Et là encore, Jérôme K. Jérôme Bloche est une série qui excelle dans ces domaines. Alors, certes, les enquêtes policières en elles-mêmes ne sont pas toujours des plus prenantes et souvent le lecteur aura la certitude de pouvoir deviner avant le héros le nom du coupable. Mais là encore, c’est une des forces de la série. Car Jérôme K. Jérôme Bloche est un détective maladroit, pas un génie à la Sherlock Holmes. Ses enquêtes sont souvent laborieuses et nécessitent parfois un brin de chance pour être résolues. Mais je le lui pardonne aisément car ce personnage, du fait même de sa maladresse et de son étourderie, montre toute son humanité, une humanité renforcée encore par ses qualités (sa gentillesse, sa bonne volonté, son obstination). A l’heure actuelle, 28 tomes sont parus, de qualité inégale mais jamais médiocre, avec des albums devenus des classiques (« Zelda », « L’absent ») avec des diptyques réellement prenants (« Un chien dans un jeu de quille/Fin de contrat ») et avec des sujets qui reviennent sur le carreau à intervalle régulier (le mariage de Jérôme avec sa fiancée de toujours, Babette, sujet qui se trouve justement au cœur du récit « Et pour le pire », sorti dernièrement). Le premier tome est sorti alors que je n’avais que 15 ans (l’âge idéal pour s’identifier au personnage) et encore maintenant, quand un tome de Jérôme K. Jérôme Bloche sort, je n’hésite pas une seconde à l’acheter, y retrouvant sinon la passion des débuts, du moins une enquête policière bien construite, des personnages profondément humains, des bons sentiments, un dessin facile à lire, de l’humour et une morale sauve. A mes yeux, clairement, Jérôme K. Jérôme Bloche est une très bonne série populaire ! Pas un chef-d’œuvre, pas une œuvre marquante mais une série qui s’est construite petit à petit, s’imposant finalement comme une évidence dans le paysage de la bande dessinée franco-belge. Rares sont les tomes qui, pris individuellement, méritent un 4/5 mais pour l'ensemble de l'œuvre, pour la manière dont ce personnage est devenu une figure incontournable du journal de Spirou, j'accorde un "franchement bien !" bien mérité.
J’avais lu quelques albums il y a bien longtemps, et viens d’avoir l’occasion de (re)lire les 4 premiers tomes de la série. Sans doute créée au départ pour un lectorat assez jeune, je dois dire que ça passe relativement bien la barrière de l’âge, et que j'ai bien apprécié ma lecture.. Aucune esbroufe dans ces enquêtes policières, parfois teintées de fantastiques, mais qui s’insèrent dans un univers très classique, un quotidien on ne peut plus « normal ». Idem pour le héros (au nom improbable !), sorte d’adolescent attardé, rêveur et pas forcément très rigoureux. Jérome est détective, s’habille comme dans les polars noirs américains des années 40-50. Mais là s’arrête la comparaison : pas de grosse berline, mais un solex ; pas d’alcool et de clopes, mais des tartines beurrées trempées dans un café… Les enquêtes elles-mêmes sont menées tranquillement, en parallèle de la vie ordinaire, « banale » de Jérome – sa copine Babette cherchant à le ramener à plus de concret (les concernant par exemple). L’élucidation du mystère est souvent brutale et quelque peu improbable, l’essentiel est dans la manière de traiter cette banalité évoquée, qui passe ici sans lasser. Le dessin de Dodier est classique, avec un trait semi-réaliste bien fichu. Un trait assez fluide adapté aux textes. Bref, une série pas révolutionnaire, et sans doute plus faite pour de jeunes ados, mais qui peut procurer un divertissement sympa à toute la famille.
J'aime l'univers que Dodier a patiemment construit autour de Jérôme K. Jérôme Bloche. Chaque année depuis plus de trente ans, il nous gratifie d'un nouvel album et c'est à chaque fois un peu comme si je retrouvais un vieil et fidèle ami. J'ai profité de la sortie du vingt-cinquième tome pour relire l'intégralité de la série et je trouve qu'il n'y a rien à jeter. J'entends bien les critiques de tous ceux qui ne partagent pas mon enthousiasme… « C'est une série naïve, répétitive, inégale, immature… » Que nenni, mes amis ! Laissez-moi essayer de vous convaincre… Le personnage de Jérôme, quand il singe Humphrey Bogart avec son imper et son chapeau mou, est un rien ridicule, cucul même, comme un des détectives pour enfants de la bibliothèque verte. Mais je ne peux m'empêcher de ressentir de la tendresse pour cet éternel adolescent, qui traîne ses vingt ans, sa flemme et son immaturité depuis trois décennies, et ressemble surtout à un Monsieur Hulot sans pipe, avec son solex, sa maladresse et ses pantalons trop courts. Jérôme n'affronte pas de grands truands internationaux, et sa route ne croise que rarement celle de dangereux espions. Il n'est pas héroïque, habitué aux coups de feu et aux cascades spectaculaires. Ses enquêtes tournent souvent autour de faits divers anecdotiques, ou d'histoires de famille banales, dignes d'une feuille de chou de province. Mais par la grâce de Dodier, les personnages qu'on y croise sont vivants, authentiques et attachants. Le coupable nous est souvent connu dès le début de l'album ; en le suivant, on découvre ses motivations et, s'il n'est pas toujours excusable, on parvient à le comprendre. Pas de vrai méchant dans ces histoires, mais des paumés, des déçus, des frustrés qui sont d'abord victimes des circonstances… et de la vie tout simplement. Et puis, il y a le petit monde de Jérôme, qui s'étoffe et s'enrichit au fil des tomes : son amie Babette, qui a bien du mérite de supporter les frasques et les lubies de son amoureux farfelu, Madame Rose la concierge qui ferme les yeux sur les excentricités de ce locataire hors-norme, Madame Zelda la voyante qui fait appel aux talents de détective de Jérôme pour raconter à ses clients ce qu'ils ont envie d'entendre, Buhran l'épicier arabe du coin qui prend soin des orphelins à ses (rares) heures perdues, le père Arthur le curé boxeur et progressiste… Jérôme K. Jérôme Bloche s'habille peut-être comme un détective hollywoodien des années 1950, mais ses enquêtes s'inscrivent dans la veine bien francophone du polar social à la Simenon ou à la Chabrol. Le genre est peu usité en bande dessinée, je ne vois guère que les enquêtes du Commissaire Raffini (pas dans les deux premiers opus de la série toutefois), et dans une moindre mesure certains albums de Gil Jourdan pour s'y rattacher. C'est un tour de force de Dodier que d'imposer avec succès une telle approche dans des albums apparemment destinés à la jeunesse. Car ici, l'enquête n'a que peu d'importance, ce sont les situations et les protagonistes qui font le récit. Les problèmes auxquelles notre détective est confronté (la drogue, l'esclavage moderne, l'exclusion…) n'ont rien de naïf et sont très en phase avec l'actualité. Contrairement à d'autres détectives qui se ne complaisent que dans le sillage des élites sociales, Jérôme évolue dans des milieux divers, du quart monde à la grande bourgeoisie, à Paris comme dans les coins reculés de province. Jérôme K. Jérôme Bloche, c'est l'anti Tony Corso… Lui, malgré son déguisement, il est “vrai” ! Je trouve également qu'Alain Dodier, auteur peu médiatisé, catalogué dans le registre “jeunesse” du fait de son travail pour le magazine Spirou, n'a pas la reconnaissance qu'il mérite. À partir du moment où ses deux scénaristes (Le Tendre et Makyo) le quittent, il reprend seul la série et ses scénarii sont construits au cordeau. Son travail est très cinématographique, dans le découpage, les cadrages, les rebondissements, les ellipses, les dialogues… Finalement, ce qui m'intéresse le moins dans cette série c'est l'humour, un peu trop répétitif (les running-gags autour des traits de caractère préadolescents de Jérôme par exemple). Bref, Jérôme K. Jérôme Bloche est un personnage dont on peut lire et faire lire les aventures à presque tous les âges. Je trouve aussi qu'il se bonifie en (ne) vieillissant (pas). Longue vie à lui !
Aaah Jérôme K, ça c'est une série qui m'est très chère. Les histoires sont bien souvent rythmées, denses, costaudes (le tome 4 est un incontournable par ex, la scène de filature dans le tome 19 est un régal de découpage...) où l’action et le suspense sont bien présents, rendant la lecture des plus savoureuses. Quelques situations sont parfois un peu grosse, loufoque mais pourquoi pas après tout...il se passe tellement de choses dans ce monde de fous. Les dessins sont plaisants, limpides, plein de petits détails sans esbroufe rendant les expressions des personnages assez réalistes, subtiles, notamment dans les « grimaces » faciales et les gestes du quotidien dans lesquels on peut se reconnaître. Certains personnages sont parfois touchants, mélancoliques avec une psychologie bien élaborée (la jeune fille dans le tome 7 et 17, le vagabond dans le tome 8,...) Bref, je passe souvent un très bon moment de détente avec ce détective au grand cœur qui est incontestablement l'un de mes héros favoris en BD sans oublier sa ravissante compagne Babette.
Rêveur, distrait comme c'est pas permis, tendre, craintif mais néanmoins courageux.... ce ne sont pas vraiment les qualités requises pour faire un bon détective. Pourtant, ce Jérôme Bloche qui n'a l'air de rien, est un détective privé lunaire, certes, mais futé ; un peu comme Columbo, qui ne paie pas de mine mais qui coince toujours les coupables. Bloche lui, voudrait ressembler à Bogart qu'il admire, il a la dégaine de Monsieur Hulot et roule en...Solex. Cependant, il plonge dans les embrouilles et les mystères les plus ardus, et finit par s'en sortir honorablement, mais avec aussi beaucoup de chance, et l'aide de sa charmante fiancée Babette. Comme quoi, ce ne sont pas les héros les plus costauds, les plus virils ou les plus charismatiques qui sont les plus intéressants, car cette série, créée par Dodier, Makyo et Le Tendre, puis reprise par Dodier seul après le tome 6, et contant les enquêtes de cet attachant personnage, a su faire son trou au fil des années jusqu'à devenir quasiment un classique. Le nombre d'albums a grimpé sans qu'on s'en rende trop compte, discrètement et sans faire de vague à chaque sortie comme un Largo Winch ou un Thorgal, et le plus étonnant, c'est que la qualité est à peu près égale à chaque livraison. Les scénarios bien construits et pleins d'humour associés au trait soigné de Dodier font de cette série une Bd policière vraiment originale, qui sort des sentiers battus et des héros tout puissants. Bravo! N'ayant lu que quelques albums, j'avoue que c'est une série que j'aimerais bien constituer.
Ma critique porte surtout sur les 1ers albums que j'adore (les 10 premiers environ). J'en garde de merveilleux souvenirs. Je les possède d'ailleurs toujours, il faut que je les relise. Assez classiques en apparence, ces récits sans prétention possèdent de très belles atmosphères et une très grande humanité. En particulier: - tome 7 : "Un oiseau pour le chat" : Mon album préféré. J’aime beaucoup cette histoire dans laquelle une gamine en fugue est hébergée par une famille légèrement borderline mais très sympathique. La môman couvant amoureusement ses 2 (gentils) voyous de fils. Une histoire très attachante. - tome 6: "Zelda" - J'adore également cette histoire. Un petit côté "fantôme de l’opéra". Très jolis clair-obscur. Une histoire touchante, légèrement flippante pour les (jeunes) enfants, tout comme la série Charly (n'oublions pas que nous sommes dans une série du Journal de Spirou). Et encore ce climat doux-amer et hivernal. - tome 8 - "Le vagabond des dunes" - Très jolie histoire également plutôt triste (toujours ce ciel gris). Un manoir sur la plage, un clochard qui erre mystérieusement dans les dunes et qui semble connaitre la famille habitant au manoir ... La personnalité maladroite, lunaire et très aimable de ce grand enfant qu'est Jérôme vient tempérer la morosité de ces petits récits assez tristounets quand même. Sa relation avec sa copine Babette également. Mais moi c'est justement cette ambiance triste, mélancolique et automnale qui me fait apprécier cette série et qui donne le petit truc en plus que d'autres séries dans le même genre n'ont pas. J’aime également "L'ombre qui tue", "Les êtres de papier", "A la vie à la mort", "Le cœur à droite" ... Toujours de très jolies couvertures assez mystérieuses (quoique assez trompeuses sur la marchandise, ce n'est jamais réellement angoissant). Bref une série très sympa qui me tient beaucoup à cœur (beaucoup d'autres tomes à lire, je le sais... ).
Le dessin est certes sympathique mais cela fleure bon la bd d’autrefois avec ses situations assez naïves et ses personnages caricaturaux. On n’accroche pas toujours au scénario qui confère un caractère assez enfantin à ces enquêtes policières menées par un personnage attachant dans sa maladresse. Les derniers épisodes se veulent un peu plus modernes mais sans parvenir à ce degré de maturité souhaitable. Au final, cette série policière reste plaisante dans un esprit assez bon enfant. Personnellement, il est vrai que je préfère le vrai polar noir avec son héros tourmenté et ayant un trait de personnalité affirmé.
Dodier aura réussi un véritable tour de force avec cette série. En effet comment réussir à captiver un large public avec les histoires d'un dédective privé qui veut s'inspirer des personnages incarnés par Humphrey Bogart sur le grand écran, qui est d'une maladresse digne de Gaston Lagaffe, que ce soit au quotidien ou avec sa compagne, le tout sans vraiment quitter son quartier Parisien puisqu'il ne conduit pas, si ce n'est pour aller en Bretagne ou une fois dans le sud de la France lorsque sa fidèle Babette prend le volant? Dodier est toutefois parvenu à nous conter des histoires policières toujours intéréssantes au fil des 21 albums. Des récits jamais mièvres, d'une grande originalité ou l'auteur a réussi à rendre intéressant des personnages que tout un chacun pourrait rencontrer dans son quotidien. La narration est tout à fait moderne: pas de palabres inutiles là où l'image suffi à faire comprendre et avancer l'histoire. L'auteur a réussi à s'extirper du sempiternel format en 46 pages en vigueur aux éditions DUPUIS au fil du temps ce qui contribue à la fluidité du récit. Dodier utilise aussi des élipses puisque souvent il laisse à son lecteur le soin de deviner la suite logique d'une histoire, une fois que celui ci dispose de toutes les cartes en main pour enc omprendre les tenants et les aboutissants. Le trait est vif, les couleurs de qualité. Bref une série destinée aux adolescents et aux plus grands qui saura satisfaire tout le monde
Pour moi, cette série représente avec Ric Hochet de nombreuses heures passées assis dans les rayons du supermarché pendant que ma maman faisait les courses. C'est avec plaisir que j'ai acquis les intégrales en noir et blanc de 2007, reprenant 6 tomes chacune. Grand amateur d'enquêtes policières, j'ai vite été séduit par ce jeune détective privé, qui se trouve embarqué dans des histoires très ancrées dans le quotidien de personnes "normales". La résolution des enquêtes se fait toujours en douceur, entre deux tranches de vie de notre héros (vie guère passionnante mais pourtant palpitante dans la façon dont elle est racontée). Les dessins de Dodier sont très bien maîtrisés, et les diverses ambiances (scènes d'humour, d'action, les enquêtes) sont parfaitement retranscrites. Un exemple à mes yeux d'histoires mettant en scène des personnes banales cachant de lourds secrets. Un indispensable.
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