D.R. & Quinch
Les aventures de D.R. et Quinch, deux ados extra-terrestres qui aiment la baston, les flingues et la bière.
2000 AD Alan Moore Auteurs britanniques Humour noir Science-Fiction (pour de rire) Trash
Ernest Errol Quinch et Waldo Dobbs dit "D.R." pour "Définitivement Ravagé" (ou "Diminished Responsibility" pour les amateurs de V.O.) sont deux étudiants extraterrestres qui aiment boire de la bière, effrayer le bourgeois, tout faire péter à coups de missiles thermonucléaires et monter des arnaques pour s'enrichir... Leurs méfaits sont narrés dans six histoires courtes dans lesquelles on les voit voyager dans le temps, détruire notre pauvre planète Terre, monter un camp d'entraînement pour vétérans de guerre mentalement instables, déclencher une guerre, y participer, partir pour la planète Hollywood et y réaliser un film, transformer une colonie de vacances en cauchemar... Une oeuvre de jeunesse du grand Alan Moore, de l'époque où il travaillait pour le magazine "2000 A.D." (c'est-à-dire au début des années 80).
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Date de parution | Mars 1990 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
C’est probablement l’une des premières productions d’Alan Moore. En tout cas je n’y ai pas retrouvé la solide construction des autres de ses séries que j’ai déjà eu l’occasion de lire. J’ai à plusieurs reprises eu l’impression qu’on naviguait à vue, et que l’improvisation régnait en maître. Les histoires courtes qui composent l’album (j’ai lu l’album « Le non-sens de la vie » publié par Zenda) nous proposent de suivre les aventures de deux copains, présentés comme lycéens (!??), virés pour des problèmes de comportement (ils cherchent tout d’abord à se venger du proviseur). Il est vrai que nos deux zigues sont de gros crétins, mais surtout ils sont violents, provoquent (plus ou moins volontairement) des catastrophes, et leur cynisme et leur absence de morale les entrainent souvent assez loin dans le n’importe quoi. Car Moore développe ici avant tout un univers de potaches, c’est un petit défouloir, qui était publié en revue. Les dernières histoires sont une parodie d’Hollywood et du cinéma d’auteur, ce qui détonne un peu par rapport aux autres histoires. L’univers général est un peu trash (mais pas tant que ça finalement), développe (pas assez à mon goût là aussi) un humour crétin et un peu noir. Mais j’ai trouvé un peu lassantes ces histoires, et c’est clairement une série que les non fans de Moore peuvent ne pas acheter. Le dessin d’Alan Davis est lui très lisible. Basique, avare de détails et de décors, il est dynamique et efficace. Une petite curiosité, dont j’attendais un peu plus au vu des premières pages. La suite ne se renouvelait pas assez, et l’aspect trash et noir finissait par ronronner. Note réelle 2,5/5.
Mouarf.....Qu'est-ce que c'est nul ! J'ai décroché après les deux premières petites histoires, je me suis forcé à poursuivre jusqu'à la moitié de l'intégrale pour pouvoir dignement poster mon avis, mais vraiment, ça n'en valait pas la peine... C'est juste pas drôle....C'est bourrin, ça c'est sûr, en gros nos deux compères font leurs gros connards avec les gens, enflamment, pillent, tuent, insultent, et c'est tout. Même pas une once d'humour noir qui tienne la route. Ces récits molassons sont accompagnés d'un dessin en noir et blanc qui n'est pas mauvais, mais dont les décors ne sont vraiment pas travaillés, et en fait souvent absents (fond blanc). Côté dialogue, on a droit à l'argot des djeuns d'un autre temps, avec des phrases agrémentées d'un "genre" à tout bout de champ, et des expressions super à la mode du style "arrête ton char", bref, les formules typiquement utilisées à l'heure actuelle dans certaines caves du 93. En résumé, un dessin honorable mais sans plus, des dialogues moisis, et un scénario inintéressant. Passez votre chemin, même si le grand nom d'Alan Moore figure sur la couverture, ou alors pour empocher le trophée... (191)
Franchement bien, car comme dit plus bas, y a une lecture à double sens....D'un coté l'humour déjanté et gras, mais qui cache du fond sur des sujets comme la guerre ou comment l'état américain à laissé ses soldats après la guerre du Vietnam, sur l'école et ses élèves qui sont laissés de cotés, sur le cinéma à la Hollywood (qui donnait déjà le ton pour L'Amour de Moore sur le cinéma Hollywoodien). Les histoires poussent le coté ultra-déjanté à fond pour nous montrer le coté absurdité malheureusement réel de nos sociétés. Le lire en recueil "fausse" un peu le jugement, il faut se remettre dans le contexte de la première parution en forme d'histoires courtes parues chaque mois, qui ne permettent pas d'approfondir les thèmes. Ce sont des petites histoires satyriques, assez bien pensées je trouve. Pour le dessin, on a Alan Davis qui nous livre un très bon travail, clair et dynamique, que le noir et blanc renforce.
Un Alan Moore vraiment différent de ce qu'il fait habituellement. Il raconte les aventures de deux adolescents totalement psychopathes qui aiment causer des problèmes. C'est une œuvre de jeunesse et ça se voit car il n'y pas la profondeur des récits qui ont fait la gloire du scénariste. Le dessin en noir et blanc est excellent. C'est le genre de style des années 70-80 que j'aime beaucoup dans les comics de l'époque et je suis triste que ce style soit peu utilisé de nos jours. La narration et les dialogues sont assez bon comme c'est toujours le cas avec Moore. Curieusement, j'ai trouvé les histoires de 'D.R. & Quinch' à la fois cliché et originales. Les cibles des deux anti-héros ne sont pas très originales : les œuvres de charité, le cinéma, les scouts... Il ne manque plus qu'ils aient faire les cons à l'Église. Mais son traitement est un peu plus original car c'est de la science-fiction et il y a des idées intéressantes dans chaque histoire. L'humour ne m'a pas fait rire, mais j'ai souri sur plusieurs trouvailles comme l'acteur qui ne sait pas lire ou écrire. Il est à noter que dans l'édition que j'ai lue, il y a un bonus. Ce sont des histoires de 'D.R. & Quinch' d'une page qui apparemment ont été faites pour la rubrique des lecteurs. Il n'y pas Alan Moore au scénario et le résultat est désolant.
Après les claques V pour Vendetta et Watchmen, et comme Alan Moore n'a pas fait de BD commençant par X, je suis tombé sur ça, un peu par hasard... Et ça été le parfait contraire de mes expériences "mooresques" précédentes : dessin assez attirant, très fouillé, assez fendard mais scénar' assez, heu..., bizarre. J'adore le second degré, même le dixième d'ailleurs, et l'humour de Moore (Ha ! Ha !) est parfois érudit... mais tombe souvent dans un non-sens presque vertigineux tant il est abyssal. Oui, ce comic porte bien son titre... C'est loin d'être repoussant, j'ai même parfois ri, mais je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que ça sentait la bonne grosse flatulence d'un auteur qui se laisse aller. Rien ne marque durablement l'esprit car l'univers, grosse farce digne d'un Terry Pratchett, n'a finalement pas le temps d'être approfondi. En bref, un livre que je conseille aux fans de l'auteur (comme moi) et aux amateurs d'humour frappadingue mais largement dispensable pour les autres.
Cela me fait mal au coeur de noter si sévèrement ce nanar intergalactique car j'adore Alan Moore. Mais là, je suis passé totalement à côté et je souhaite être en accord avec le ressenti de cette lecture. Toute cette laideur dans les personnages... Un récit sans aspérités, ni surprises véritables... Ce voyage intersidéral dont le sens m'a été totalement obscur... :S Il faut véritablement s'accrocher pour comprendre ce scénario à double sens. Pour moi, c'est comme une philosophie boursouflée qui sonne désespérément creux. On peut trouver cela drôle à condition d'apprécier ou au minimum d'accrocher. Bref, le non sens de la vie n'est pas la petite merveille espérée. J'ai été habitué à beaucoup mieux du même auteur.
Cette BD est très différente de ce que j’avais lu jusqu’à présent chez cet auteur. Plutôt qu’une histoire complexe, profonde et romancée, Alan Moore nous sert un bon gros délire bien débile sur fond de SF. C’est con, c’est méchant, et ça m’a finalement bien fait rire par moment. Reste que le niveau ne vole pas bien haut, et que je comprendrais tout à fait que certains d’entre vous trouvent ça trop crétin. J’aurais moi-même sans doute encore plus apprécié cette histoire si je l’avais lue quand j’étais ado. Une curiosité, à découvrir si vous êtes fan de l’auteur, ou si vous aimez l’humour trash.
Cet album paru chez Zenda, que vous pourrez peut-être dénicher chez un bouquiniste, permet de découvrir une autre facette d'Alan Moore. Rappelons que ce scénariste est l'un des plus talentueux au monde : on lui doit Watchmen, V pour Vendetta, From Hell ou encore "Souriez !", albums qui figurent inlassablement parmi les sélections des meilleures BD disponibles sur le web. "D.R et Quinch" n'a pas l'envergure d'un From Hell, mais il est fort réussi dans son genre. C'est dans l'hebdomadaire anglais "2000 AD" (où sévissait également "Judge Dredd") que D.R. et Quinch voient le jour. Pour Moore et son dessinateur Davis, le but est simple : mettre en scène deux adolescents extra-terrestres profondément débiles dans un univers de Science-Fiction. Malpolis, violents, destructeurs et sans scrupules, le petit maigre vert et le gros abruti rose sèment leur zone à travers l'univers. On rit franchement à ces aventures délirantes teintées de cynisme et d'humour noir. Si vous êtes fan de Moore, il vous faut mettre la main sur cet album. De toute façon, n'hésitez pas à découvrir cette bande dessinée jubilatoire, dont on ne peut qu'espérer qu'elle sera rééditée pour le plus grand nombre.
Ce n'est pas du grand Alan Moore, disons plutôt une oeuvre de jeunesse, un truc à réserver aux fans. C'est de l'humour gros sabot, volontairement crétin. C'est par moments très succulent. La mise en page, pas toujours claire et très encombrée de texte, n'est pas toujours de tout repos. Et cela n'a pas du tout la portée intellectuelle des grandes oeuvres de Moore Je conseille aux néophytes de lire plutôt V pour Vendetta ou Watchmen.
J'étais encore jeune la première fois que j'ai lu "Le Non-Sens de la Vie" et, à l'époque, j'avais trouvé ça absolument génial et à mourir de rire... Ce côté "on est jeunes, on est cons, on aime s'éclater et on aime tout casser", façon Beavis & Butt-Head, je trouvais ça trop cool. Aujourd'hui... Ben merde, faut croire que j'ai déjà vachement vieilli ! Je viens de relire "Le Non-Sens de la Vie" et je ne peux pas dire que les aventures de ces deux zozos m'aient plié en deux. Disons que c'est rigolo, sans plus. Pour les fans absolus d'Alan Moore, ça reste une curiosité, ça vaut le coup d'y jeter un petit coup d'oeil, histoire de voir ce qu'il faisait avant Watchmen. Pour les autres, bof...
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