Awrah
Awrah retrace l'histoire belle et tragique d'un jeune orphelin prénommé Tahar, à l'époque du règne de Haroun-al-Rachid, vers l'an 800.
476 - 986 : Moyen-Âge, Francs, Mérovingiens, Carolingiens... Adoption Auteurs brésiliens La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Mille et une nuits, l'orient doré... Proche et Moyen-Orient
Le jeune garçon, vif comme l'éclair et dénué de tout scrupule, exerce la profession de voleur dans la ville de Bassorah. L'insaisissable est pourtant arrêté, et c'est au moment où il va être puni que son destin bascule : l'homme le plus respecté de la ville, le Maître Nassim el Abar, lui offre sa protection, l'accueille dans sa maison et le considère bientôt comme son fils. Mais le sort lui enverra, sous les traits d'un frère jaloux, l'abominable Mounir, et de Nadia, une jeune berbère à la beauté envoûtante, la plus terrible des épreuves.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 03 Juillet 2009 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Awrah, quelle bonne surprise! J'ai acheté les deux tomes d'occases, complétement au hasard dans une foire du livre. J'ai trouvé le début de l'histoire un brin ennuyeuse... on se demande si on va pas se farcir une BD à l'eau de rose ! Mais l'intrigue se complexifie sans pour autant perdre en clarté et j'ai été agréablement surpris par ce subtil (c'est le mot) croisement de personnages et de destins dans un univers oriental qui laisse rêveur et dont la philosophie est très bien mise en avant. Je n'en dirai pas plus... c'est une BD qui se découvre, tel un superbe voyage à la destination étonnante. J'hésite vraiment entre le 4/5 et le 5/5... d'autant que les dessins sont superbes.
Quelle heureuse et agréable surprise venant des éditions Maghen, si décriées ces temps-ci. Après un Canoë Bay où l'accent était mis sur la démesure (grand format, grand espace, carnet de croquis), Daniel Maghen publie ici une bd plus intimiste, presque plus modeste, de part un format qui rappelle celui de Glénat ou de Delcourt et en abandonnant les luxueux carnets de croquis qui habituellement accompagnent ses sorties. Et là, dommage, car le dessin d'Anna Koehler, tout en couleurs directes (signées Guy Raives) à la demande express de Daniel Maghen, est superbe ; et j'ai été presque frustré de ne pas en avoir plus à m'en mettre sous les yeux. Chaque turban, chaque étole, semble se mouvoir sous les pinceaux d'Anna Koelher. Je lis ici ou là des comparaisons avec la série de Miralès et Dufaux, Djinn, et j'avoue que je n'ai trouvé aucune ressemblance même lointaine. Non l'univers décrit part Christian Simon et Fuat Erkol est plus intimiste, plus proche du conflit familial que de l'épopée féerique. D'ailleurs, j'avais hésité à acheter cette bd car les personnages semblaient souvent confinés dans un cadre étroit, celui de leur demeure, mais les décors intérieurs sont fort bien maitrisés et l'on passe un agréablement moment de lecture. Les évènements s'accélèrent dans les dernières pages, et c'est avec hâte que j'attends le second et dernier volume de cette aventure. Bref, une petite réussite, un petit bijou qu'il faut lire en cette période de disette éditoriale.
D'entrée la couverture m'a plu. J'avais une crainte toutefois, c'était de me retrouver dans un ersatz de Djinn, la série de Dufaux et Miralles. Et en fait non, même s'il y a des points communs, notamment le cadre oriental, cette fois-ci le pays des Mille et une nuits. Le cadre d'ailleurs, on y croit assez vite, grâce au talent d'Ana Luiz Koehler, à ma connaissance une nouvelle venue. Son trait est toutefois d'influence classique, plus classique que celui de Miralles (désolé pour la dessinatrice, la comparaison me semble inévitable) ; j'ai un peu eu l'impression de lire une BD dessinée dans les années 1950 les époux Funcken. Cette impression est renforcée par un traitement des couleurs, signé Guy Raives, à mon goût un peu trop discret, trop frileux, alors que la série aurait peut-être besoin d'un peu plus de couleurs éclatantes. Cela écrase un peu le trait de Koehler, je trouve. L'histoire, quant à elle, se révèle, sur le diptyque, assez classique. Une vengeance familiale, au centre de laquelle se trouvent en particulier une femme et plusieurs innocents... Des vies gâchées, deux bains de sang au coeur de l'orient médiéval... C'est rondement mené, pas de doute, le duo de co-scénaristes a bien verrouillé son histoire, aidé par une dessinatrice qui est à l'aube d'une carrière prometteuse. Malgré le côté efficace de l'histoire, le manque d'originalité m'empêche de mettre une note supérieure à 3, qui serait plutôt un 3,5/5. A noter la collaboration efficace du duo Warnauts/Raives sur les couleurs et le lettrage.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site