Trois (petites) histoires de monstres
Un problème avec un ectoplasme ? Pas de problème ! Dépan' Monstre est là pour vous aider !
Albums jeunesse : 6 à 10 ans Contes de fées revisités Emmanuel Proust Éditions Monstres rigolos
Quand le monde des ogres, des loups-garous et des ectoplasmes en tout genre croise celui de jeunes amateurs de sciences occultes : frissons et sensations fortes garantis ! Ces trois histoires de monstres mêlent le monde réel et celui des contes. Elles permettent à l'enfant de faire appel à ses propres références livresques et télévisuelles.
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Date de parution | 02 Juillet 2009 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
C'est une bd jeunesse et je l'ai lue dans cet esprit sans espérer y trouver une quelconque satisfaction en tant qu'adulte, mais je la trouve vraiment trop légère, même pour des enfants. Concernant le scénario je ne peux pas en dire beaucoup puisque je l'ai lue à sa sortie et qu'il ne m'en reste presque pas de souvenirs. J'avais juste aimé la première histoire assez originale, mais elle est trop courte et son univers n'a pas le temps d'être développé, elle aurait pu faire une histoire complète, dommage. Quant aux autres elles ne sont pas vraiment accrocheuses, elle m'ont un peu ennuyée et je ne peux en dire plus vu que je ne m'en souviens plus vraiment. Graphiquement c'est très joli, j'ai surtout apprécié Montero et Morinière, mais nettement moins celui de Chouin. Finalement, une seule histoire valable sur tout un tome, même avec un beau graphisme, c'est peu... trop peu, finalement peut-être que les petits sauront mieux l'apprécier.
Trois histoires dessinées et conçues par des artistes différents, voici la base que les autres avis détaillent déjà très bien. Pour ma part je vais justifier les raisons de cette note sanction. Dans la première histoire, le dessin est joli, les personnages sont vivants bien que parfois un peu figés et la colorisation est réussie, en revanche le scénario est assez pauvre. Pour ne pas dire complètement basique. Du coup je me suis demandé sincèrement quel était l’âge cible de cet album, car la première histoire me paraissait calibrée pour un enfant de 10 ans. Mais les deux autres histoires sont venues contrarier cette solution : le dessin est absolument bâclé pour les deux autres, il est dommage de tromper le lecteur en ne mettant que des illustrations de la première histoire ici, tout comme en mettant cette très jolie couverture : je trouve la suite horrible, illisible et stupide. Voila c’est dit ! La dernière pourrait ressembler à un Kid Paddle version real life, mais honnêtement les gags sont d’un répétitif qui à la troisième planche lasse déjà ! Sensées être drôles, je doute que le public de 10 ans qui aurait pu apprécier la première histoire apprécie le graphisme et l’humour des deux suivantes. A oublier donc, malgré cette très jolie couverture, et malgré une première histoire aux tons graphiques agréables.
J’ai voulu changer de mes lectures habituelles en feuilletant « Trois (petites) histoires de monstres ». En effet, j’en avais un peu marre de lire des romans graphiques et autres bds sérieuses qui pullulent sur les étals des libraires (quoique, les albums du genre « les blagues de… » y foisonnent aussi…). Hélas, ce ne fut pas un bon choix pour ma part… « Trois (petites) histoires de monstres » nous proposent des récits de créatures laides assez rigolotes à contempler. Elles ont toutes été scénarisées par Tarek, auteur connu des séries comme « Sir Arthur Benton » et « Raspoutine » que j’ai beaucoup appréciées. Le premier récit a été dessiné par Ivan Gomez Montero, c’est –à mon avis- l’historiette la plus belle graphiquement de l’album : La mise en couleurs qui adopte des tons chaleureux est réellement superbe, les personnages sont très expressifs (jetez un coup d’œil sur la planche en exemple dans la galerie) et le découpage est très dynamique. Quant au scénario de ce récit, je dirais tout simplement : bof !… bof parce que le dénouement m’est apparu très quelconque. Le deuxième récit qui est en réalité décomposé en plusieurs histoires en une planche adopte un dessin qui se veut humoristique. Il a été dessiné par Lionel Chouin. Ces gags ne m’ont jamais fait rigoler : certains d’entre eux comportent une chute finale qui tombe à plat. Pire, à un moment donné, je me suis mis à tourner les pages à la recherche de quelque chose de plus original ou d’un graphisme qui me plaisait mieux (les personnages sont trop caricaturés et ce type de dessin humoristique ne m’a jamais attiré). Le troisième récit est lui-aussi composé de plusieurs histoires humoristiques en une ou deux planches. Cette partie a été réalisée par Aurélien Morinière. Son dessin m’est apparu plus attirant que celui de Lionel Chouin. Mais là encore, je n’ai jamais ri à ces gags et les dénouements tombent souvent à plat. Encore une fois, je me suis mis à tourner les pages à la va-vite… Sans le premier récit au graphisme qui m’est apparu très plaisant, je n’aurais mis qu’une étoile aux « Trois (petites) histoires de monstres ». Je n’ai pas été réceptif à ce genre d’humour au point que j’ai trouvé cette bd très ennuyante. Les gags sont répétitifs et tombent très souvent à plat. Peut-être que les enfants adoreront cette lecture mais je ne conseille pas du tout cette bd aux bédéphiles adultes !
Mon avis est assez mitigé sur cet album. Tarek a donc demandé à trois de ses complices d'illustrer de nouveaux petits détournements de contes. Mais chacun est dans une configuration différente. Ivan Gomez Montero dessine une histoire d'une dizaine de pages, où un monstre dont la tête est recouverte d'yeux attaque une forteresse. C'est, si je ne m'abuse, un retour dans la BD pour cet auteur dont la série Cyrill et les ombres du bois cendré avait été abandonnée par Soleil. Un retour gagnant, car son dessin, magnifié par de superbes couleurs, est très dynamique, très agréable, j'ai vraiment pris du plaisir à contempler ses planches, d'autant plus que l'histoire est assez sympathique, bien qu'un peu trop débridée vers la fin. Le deuxième illustrateur est Lionel Chouin, dans un style plus enfantin que dans Le Tsar Fou. Je ne suis pas très amateur de son style, que l'on dirait sorti de certaines pages d'humour du magazine Spirou. Pour moi il est trop caricatural, même s'il s'agit de gags. Tiens, parlons-en, la partie dont il hérite n'a pas non plus mes faveurs au niveau du scénario, la plupart de ces gags tombant à plat ; il y en a même un ou deux que je n'ai pas compris... Celui qui clôt le recueil est le plus connu, il s'agit d'Aurélien Morinière, aussi à l'aise dans les fresques historiques (Tengiz) que dans les détournements de contes (Les 3 petits cochons, par exemple...). On reconnaît sa patte, au niveau de la mise en scène, des ambiances ; moins au niveau du style, où il semble s'être moins appliqué que dans d'autres récits pour la jeunesse. Sa partie est elle aussi constituée de gags avec des personnages récurrents, dont les 7 nains, mais ce n'est pas non plus une grande réussite. En résumé, on retiendra que Tarek est bien plus à l'aise dans des récits de moyenne durée (ici une dizaine de pages) que dans des gags, fussent-ils truffés de clins d'oeil à des références télévisuelles, littéraires où à sa propre oeuvre. La disparité des styles amènera fatalement les lecteurs à avoir des préférences, ce qui n'est pas une mauvaise chose pour affiner leurs goûts.
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