Le Coeur Mangé
Catherine, jeune fille arrogante, est kidnappée par une bande de gueux désœuvrées menés par Clément, leur chef, un colosse au visage de poupon, un hors-la-loi, un libertaire mais aussi un poète inspiré et nostalgique.
1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Denis Lapière Hello Bédé
Enchaînée dans une ferme abandonnée, Catherine vit ses premiers jours d'enfermement comme dans un cauchemar : habituée au luxe, elle se retrouve mal nourrie et mal traitée, seule parmi cinq hommes qui se moquent d'elle et la menacent. Mais peu à peu, attiré par la beauté et la fragilité de la jeune fille, Clément se rapproche de Catherine qui découvre derrière l'apparence de brute de son geôlier, un être sensible, un homme fascinant...
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Date de parution | Mars 1992 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Rien de honteux et rien non plus d’extraordinaire dans cet album, mais j’en suis sorti quelque peu déçu. Le dessin est très classique et figé, un peu vieillot, mais il garde néanmoins un certain attrait – et il est efficace. C’est surtout l’intrigue qui m’a laissé sur ma faim. Dans une Europe du début du XVIème, alors que les tensions religieuses entre catholiques et Luthériens, nous suivons une bande de brigands, qui vient d’enlever la fille d’un notable, en espérant une rançon. Tout tourne ensuite entre le chef de bande, Clément, poète qui déclame à tue-tête ses vers, et la captive, Catherine, quasiment victime du syndrome de Stockholm, tombant amoureuse du poète et subissant ensuite les foudres d’une justice cherchant à alimenter les bûchers. La narration est mollassonne je trouve, entrecoupée de quelques scènes d’action elles aussi peu dynamiques. Les personnalités sont peu creusées (l’entourage du père de Catherine en particulier est peu exploité alors qu’on semblait nous faire voir quelques rancœurs). De plus, Catherine est tout d’abord montrée comme une forte tête, se jouant des conventions et voulant mener sa barque comme bon lui semble, et dans la deuxième moitié de l’histoire, elle est ballottée par les événements et sa personnalité est comme anesthésiée. Je n’ai pas compris non plus pourquoi à un moment Clément, semble-t-il amoureux de Catherine et passant pour un poète galant, la laisse se faire violer par un de ses compagnons ? Une lecture pas désagréable, mais sur laquelle je ne reviendrai pas, elle manque de rythme, de densité. Note réelle 2,5/5.
Je n'ai pas réussis à m'intéressé à cette histoire. Déjà, je trouve le trait du dessinateur trop figé. Il y a quelque chose qui me plait dans son dessin réaliste, mais tout est gâché par le fait que les personnages semblent figer même durant les scènes d'actions. Ensuite, le scénario m'a un peu captivé au début, mais dès que la fille riche se fait kidnapper je me suis ennuyé. L'histoire m'a semblé être cousue de fil blanc avec l'histoire entre la fille riche arrogante au début et l'homme pauvre qui semble méchant, mais qui au faut cache un cœur de poète. Ce genre d'histoire d'amour ne m'a jamais intéressé et de plus pour moi l'homme était un salaud et j'ai vraiment eu envie de le frapper tout au long de l'album.
Marc Renier fait partie de ces illustrateurs ultra-classiques dont j’admire le trait sans pour autant trouver ses albums indispensables. En cause, souvent des scénarios plutôt faiblards, mais surtout un aspect figé du dessin qui ne cadre pas avec ma vision de la bande dessinée. En résumé, il est rare qu’un dessin, pris séparément, me déplaise, mais lors de la lecture, la fluidité entre les tableaux est trop absente à mes yeux pour que l’ensemble me convainque totalement. Le cœur mangé ne fait pas exception à cette règle. Les décors moyenâgeux sont magnifiques, les personnages féminins sont extrêmement séduisants, mais je ne parviens pas à totalement entrer dans cet univers. Et le manque de naturel (dans les poses des personnages), de fluidité (dans l’enchainement des séquences) en sont les causes principales. D’autre part, il faut reconnaître que le scénario de Denis Lapière n’a, dans le cas présent, rien d’exceptionnel non plus. L’histoire est, certes, agréable à lire, et sa narration très fluide, mais elle manque trop cruellement d’originalité pour vraiment me convaincre. Elle n’est pas dénuée de qualité pour autant, loin de là, et l’évocation historique est plutôt réussie. Elle me parait en tous les cas réaliste. Un sentiment encore accentué par l’avant-dernière planche qui jette agréablement le doute quant à l’existence réelle de ce poète brigand. A nouveau, je me trouve entre le « bof » et le « pas mal ». Pour le charme qui se dégage de certaines illustrations, je serai généreux, mais cet album demeure dispensable.
Un One-Shot étrange. La couverture de cet album n’est pas très expressive. On a l’impression de voir une jeune fille habillée de manière plutôt moderne, Jean et veston. Mais il n’en est rien. Selon ce que j’ai récupéré sur le Web hors contexte de la BD, la légende du " cœur mangé " raconte l'histoire d'un mari jaloux qui se venge de sa femme adultère en lui faisant manger, à son insu, le cœur de son amant. Pour en revenir à notre histoire, elle se passe au moyen âge, en période d’inquisition avec les bûchers qui font leur office et les moines qui abusent de la crédulité des honnêtes gens afin de se faire de l’argent de poche… Catherine est la fille d’un riche commerçant. Belle à damner tous les habitants du village qui jaloux de sa beauté mais ne pouvant l’approcher et du pouvoir de son père, l’adorent et la haïssent à la fois. Lorsqu’elle est kidnappée le peuple se divise et le père sombre dans l’inquiétude la plus profonde. C’est une histoire de brigandage et de syndrome de Stockholm. La jeune fille prisonnière s’amourache de son geôlier…Mais la relation n’est pas simple car Clément partage tout avec son frère. Au final, une BD pour laquelle je m’attendais à une série. Il eut été facile de continuer l’aventure. Mais félicitation à l’auteur qui a su faire le pari du One-Shot Le scénario est bien ficelé, et je dois avouer que je ne m’attendais pas à la fin. Vu le début de la BD, je m’attendais à une fin fleur bleue, où tout est bien qui finit bien, où les deux tourtereaux s’envolent loin, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants mais l’auteur à su me surprendre en réalisant une œuvre réaliste et sombre. Le dessin n’est pas énorme mais agréable. Suffisant amplement à nous mener dans cette histoire. Distrayant mais pas mémorable.
Cette bd ne m'inspire pas des masses, dessin vieillot, visages figés, avec en prime le double de Gérard Depardieu comme personnage principal nommé Clément, ou tout au moins son nez ; les décors par contre sont plutôt réussis et bien précis. Clément était un poète qui a bel et bien existé au 16ème siècle. On nous raconte ici sa mort, honorable ? Un sacré bonhomme un peu énervant voir carrément haïssable. Quant à l'autre personnage principal de l'histoire, une femme, elle est franchement énervante. Bref, ce n'est pas mauvais non plus, c'est bien raconté, ça se lit sans plus.
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