La Bouille
La Bouille est une bande dessinée-reportage sur la vie et le travail d'un bouilleur de cru.
Documentaires Nouvelle Aquitaine
La Bouille est une bande dessinée-reportage sur la vie et le travail d'un bouilleur de cru : il s'agit de rien moins que de son voisin (Troub's vit en Dordogne et s'amuse à observer avec attention ses voisins et les terres qui l'entourent...), qu'il a suivi une dizaine de mois dans ses occupations, du lever à 5 heures du matin, à la dégustation de tous les alcools de prune. Troub's a ainsi, chaque soir, pris des notes sur ce travail passionnant et inséré dans son texte des illustrations somptueuses, comme en témoigne également la très belle couverture en couleur directe de cet album. Un témoignage précis, des visages croqués au fil des pages, des tranches de vies, des confidences parfois crues, voilà ce qu'est ce livre plein d'humanité. Un indispensable.
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| Date de parution | Septembre 2002 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Une succession de textes bavards avec une ou deux images picturales en noir et blanc pour s'appeler bande dessinée. Ce road-movie d'un alambic itinérant m'a paru d'une très grande austérité. J'admets que je ne suis sans doute pas le public visé. Je n'ai pas appris grand chose de ce documentaire. Cela papote sec entre deux coups de pinard. Très peu pour moi !
La Bouille est une bande dessinée-reportage sur la vie et le travail d'un bouilleur de cru. Je dois avouer que j'ai trouvé cela assez bavard car il y a pas mal de textes dans ces planches. C'est construit à la manière d'un journal de bord (à une époque pas si lointaine où les "blogs" étaient moins à la mode que le papier) où l'auteur consigne presque jour par jour entre 1999 et 2000 les faits marquants de son apprentissage de bouilleur. Au début c'était plutôt intéressant de mieux connaître ce métier. Mon grand-père avait des droits comme beaucoup de paysans pour faire de la goutte. Comme l'explique la conclusion, ces droits qui se transmettaient entre générations ont été arrêté par Mendès France. Mais ça devient plus une sorte de description des indigènes de la campagne charentaise, de leur physique, de leurs mœurs réels ou fantasmés du genre tel jour on a rencontré machin, il est célibataire mais il parait qu'il a une aventure avec la femme de ménage du voisin. Ou encore untel va à la chasse et son chien ne veut plus revenir, du coup il tue son chien. J'ai eu l'impression qu'on y croisait un taux bien trop élevé d'abrutis, ce qui peut laisser à penser que c'est "ça" le monde rural. Objectivement c'est un bon travail de documentaire qui marque par son originalité, mais cet univers campagnard n'a pas su distiller beaucoup plus d'intérêt chez moi.
Ce one shot est plus structuré comme un journal avec des illustrations qu'une BD au sens général du terme. J'ai apprécié la simplicité et l'authenticité de ce reportage qui fait la part belle aux gens du cru. En effet, cette rencontre avec un bouilleur et ce moment de vie partagée, amène d'autres rencontres quotidiennes. La BD s'appuie parfois sur des textes, mais certaines pages sont parfois dédiées à des dessins sans légendes ni paroles. Le dessin est proche de l'esquisse, il est assez gras et foncé mais réaliste. Cette BD est intéressante pour ceux qui aiment les chroniques rurales et humaines.
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