Les Chemins de Vadstena
Cette nuit -là, Marcus Walghren prend une jeune femme en auto-stop alors qu’il rentre seul. Il discute avec sa passagère tout en conduisant le long du lac Vättern, aux alentours de Vadstena, quand leur véhicule fait une embardée. C’est l’accident. Marcus, légèrement blessé, est secouru mais aucune trace de l’inconnue...
École européenne supérieure de l'image Fantômes Pays scandinaves
Les recherches ne donnent rien, et Marcus semble être le seul à avoir vu cette étrange jeune femme. L’incrédulité de son entourage et des autorités va le pousser à prouver qu’il dit vrai. Sa quête tourne alors à l’obsession. N’est-elle que le fruit de son imagination ? Ou une criminelle en fuite ? Mais lorsqu’un journaliste lui montre un document relatant une expérience similaire, vécue par un vicaire de Vadstena durant l’hiver 1602, Marcus ose enfin se poser la question qui est tapie dans son esprit... A-t-il rencontré l’une de ces inquiétantes “dames blanches”, ces spectres que l’on dit hanter les routes isolées ?
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Date de parution | 24 Juin 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Décidément, j’ai du mal avec cette collection. Pourtant, contrairement à d’autres opus, cet album ne sombre pas dans le n’importe quoi, et la narration de Runberg est fluide. Ça se laisse lire donc, mais j’en suis sorti frustré. En effet, si la narration est fluide, il faut aussi dire que l’intrigue est des plus légères ! C’est un peu creux, le rythme est lent, il ne se passe finalement pas grand-chose. Les grandes cases avec peu de textes accentuent même l’idée de dilution, jusqu’à une chute que j’ai trouvé moyenne. Quant au dessin de De Rochebrune, il est lisible, mais lui aussi manque de détails. Et je n’aime pas trop ses visages, aux traits souvent estompés. Note réelle 2,5/5.
Une lecture rapide qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Une histoire fantastique qui revisite le mythe de la dame blanche. Rien de nouveau dans ce récit qui se laisse lire facilement, mais à qui il manque de nombreux ingrédients pour la sortir du lot. Les personnages sont basiques, la chute finale ne m'a pas convaincu et l'intrigue est légère, mais je dois reconnaître à Sylvain Runberg une narration qui accroche. Après le tome 26 de La Geste des Chevaliers Dragons, je recroise Thibaud de Rochebrune et son style ne me laisse pas indifférent sans pour autant m'enthousiasmer. Des faciès qui se ressemblent énormément, mais un trait précis tout en fluidité et de beaux décors en sont les points forts. Note réelle : 2,5. Allez hop, direction le frigo pour une dame blanche qui saura me régaler.
Cette bd reste divertissante sur le thème du fantôme de l'auto-stoppeur mais n'apporte pas de réelles réponses à toutes nos interrogations. Nous avons en effet une quête du fantôme qui va virer à l'obsession. Pour autant, à la place de notre "victime", on aurait sans doute voulu tourner la page de ce mystère inexpliqué. Le scénariste Sylvain Runberg a manifestement du talent. La mise en histoire ne souffre d'aucun reproches. On espérait simplement en savoir un peu plus. Or, on laisse au lecteur le soin d'imaginer la suite et de combler les trous. Certes, cela reste une trame plutôt très classique. Le petit plus sera sans doute constitué par des personnages dont la psychologie sera plus vrai que nature. On ressent réellement les émotions du personnage principal notamment lorsqu'il est confronté à l'incrédulité de ses proches ou des Autorités à ce qu'il vient de vivre comme expérience. Pour autant, le public a plutôt réagit négativement à cette bd. Ce n'est sans doute pas mérité. A vous de vous faire une idée sans prise de tête en vous plongeant dans une histoire fantastique qui laissera quelques petits frissons au dos.
C'est dommage, sans la fin que je trouve vraiment bancale, cette BD aurait pu obtenir un 3/5. En effet le récit est bien mené, on a une histoire de Dame blanche comme il en existe des centaines, mais pour l'essentiel, l'histoire est assez bien menée, ça se tient. Et puis ça nous fait un peu découvrir la Suède, pays que l'on ne voit pas souvent en bandes dessinées... Pour ma part j'ai bien accroché, surtout que le dessin de Thibaud de Rochebrune est de bonne facture, que le découpage est de qualité, le cadrage et les couleurs aussi. Mais la fin m'a vraiment déçu, on a l'impression d'une chute trop facile... Dommage.
Tout comme Fontainebleau de la même collection, mon attachement pour ce one shot est personnel. C’est la localisation encore une fois qui m’intéresse. Car cette histoire est du déjà-vu et revu, sans aucune originalité. Elle se déroule en Scandinavie, la Suède plus exactement, un pays frontalier avec celui de ma femme, finlandaise, mais pourrait tout aussi bien se situer à Dunkerque ou Limoges... Malheureusement ce qui aurait pu permettre à ce récit de se distinguer de ses pareils, n’est pas exploité : pas de "folklore" local ou tout simplement a l’instar de 30 jours de nuit, il y a en Scandinavie également 30 jours de « jour » assez déroutants pour l’organisme j’en sais quelque chose : cette période de journées interminables est déconcertante, voire déstabilisante… Bref toute l’originalité de la situation géographique n’est pas utilisée, exploitée. Dommage. Evidemment la cabane, la forêt, y sont mais je trouve cela vraiment trop léger d’autant plus que l’histoire se déroule sans surprise. Du fantastique pas original. Nous est contée une légende urbaine aussi bien française que canadienne, déjà bien connue, rien ne la distingue d’autres histoires, qui se dérouleraient dans un autre pays, les recherches sur le pays se bornent au minimum, et du coup sans scénario extraordinaire, et bien cette histoire reste «minime». Bref, intéressante pour moi mais cette Bd se suffit-elle à elle-même pour plaire sans avoir des attaches particulières avec la Scandinavie ? je ne crois pas… (9/20)
Incroyable, j'en reste bouche-bée, abasourdie ! On tombe plus bas que terre avec cette bd, une reprise totalement fadasse du sempiternel fantôme pris en stop ou rencontré sur une petite route et qui disparaît sans crier gare. Qui est-il ? On ne le saura jamais ; que veut-il ? On n'en saura pas plus. Les personnages sont inconsistants et pas du tout attachants. Les auteurs n'ont absolument rien apporté de nouveau à cette histoire ultra connue. De plus le graphisme est laid, informatisé et froid. Si l'on ajoute une lecture très rapide, on se rapproche mortellement du néant. Un bel exemple de production commerciale, faite en vitesse histoire de vite rapporter quelques petits sous, ne tombez pas dans le panneau. Collection hanté ? Cette bd ne pourra hanter que les pauvres lecteurs qui rêveront de leurs euros perdus.
La collection « Hanté » de chez l’éditeur Soleil est dirigée par Christophe Bec, auteur bien connu de tous les amateurs de bandes dessinées. Rien qu’en lisant le nom de ce label, il serait logique que l’objectif de toutes les séries de cette collection est d’au moins nous faire frissonner de peur. En lisant l’album « Les Chemins de Vadstena », j’aurais donc dû ressentir des frayeurs même minimes : ce fut loin d’être le cas ! L’histoire est très hyper classique : un homme ayant bu de l’alcool un peu plus que la normale se retrouve à l’hôpital suite à son accident de la route… rien de plus normal me direz-vous sauf que le conducteur est convaincu de s’être arrêté auparavant pour faire monter une femme et qu’aucune empreinte de cette nana n’a été retrouvée par la police après la sortie de route… Dès lors, l’homme n’aura de cesse de chercher sa trace… Ce récit ne m’a pas du tout passionné car son scénario m’est apparu trop banal : c’est exactement le genre d’histoire que j’ai pu découvrir maintes fois à la télévision ou dans les romans ayant pour but de nous faire peur. Certes, ce récit est bien raconté et le cadre est original (ça se passe en Suède) mais cela ne m’a pas réussi à m’intéresser à ce one-shot. En fait, ce que je reproche le plus à cette bd, c’est que je n’ai ressenti aucune suée froide, même pas de l’attachement pour un des personnages ! C’est tout de même un gros point noir pour cet album qui se trouve classer dans une collection sensée nous proposer des récits effrayants ! Au niveau du dessin, je n’aime pas du tout cette mise en couleurs informatique : les dégradés me sont apparus trop lisses et les effets photoshops sont trop nombreux à mon goût (notamment : incrustations d’images réelles et effets abusifs de sources de lumières). Pour le reste, je ne me suis pas fans non plus du coup de patte de Thibaud de Rochebrune. En conclusion, « Les Chemins de Vadstena » est une bd qui ne m’a pas du tout marqué. Le récit est banal, trop même à mon goût. En fait, il est fortement regrettable que je n’aie pas ressenti de frissons lors de sa lecture ! Le dessin adopte un style que j’apprécie moyennement. Surtout, la mise en couleurs m’est apparue trop informatique (dégradés trop lisses, etc…) bien qu’elle s’adapte bien à l’intensité dramatique de chaque scène. Bof !… Vraiment bof !… Bd à oublier !
L'histoire de l'auto-stoppeuse fantôme embarquée au bord d'une route isolée, c'est une légende urbaine souvent rabâchée et pas très passionnante à mon goût. Les Chemins de Vadstena, dernière série de la collection Hanté désormais abandonnée, est une adaptation soigneuse de cette légende et, par conséquent, elle n'est pas des plus passionnantes non plus. L'intrigue est bien racontée. Un décor un peu original de Suède, des personnages crédibles, un déroulement solide. Il n'y a pas de reproche à faire à la construction de cet album. Le dessin lui aussi est de bon niveau. Le trait est maîtrisé, réalisé et fluide. La colorisation se démarque par une certaine personnalité. Elle mélange de drôles de couleurs, violets profonds, ocre, verts un peu fluos, et d'autres couleurs très informatiques. C'est surprenant et peut paraitre un peu rebutant au premier coup d'oeil. Mais j'y trouve une originalité qui ne manque pas d'un certain charme. J'ai été diverti pendant le temps de ma lecture mais je n'en retire rien. C'est une histoire que je connaissais déjà, qui ne me passionne pas et dont je trouve l'adaptation en BD d'un intérêt très limité.
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