Ténèbres
“Un seul viendra par siècle, dans une armure de glace, tenant dans ses mains vengeresses notre salut.” Ainsi parle la prophétie. Le premier, s’est engouffré dans la grande faille pour combattre les créatures et n’est jamais reparu... Les Créatures disparurent durant une génération et l’on crut qu’il les avait vaincues. Puis elles réapparurent, semant la terreur...
Christophe Bec Dark Fantasy Dragons École européenne supérieure de l'image
“Un seul viendra par siècle, dans une armure de glace, tenant dans ses mains vengeresses notre salut.” Ainsi parle la prophétie. Le premier, s’est engouffré dans la grande faille pour combattre les créatures et n’est jamais reparu... Les Créatures disparurent durant une génération et l’on crut qu’il les avait vaincues. Puis elles réapparurent, semant la terreur... Un monde effrayant, perpétuel brasier où serpentent d’immenses fleuves de lave et où se déchaînent des milliers de volcans. Où règne la nuit absolue, les ténèbres éternelles. Qui pourra se dresser face à elles et restaurer la paix en ces terres de chaos ? Un élu viendra-t-il pour accomplir ces miracles ? Sera-t-il Ioen, l’enfant qui jadis survécut aux flammes ? Et quel est cet objet de métal, étrange et énorme, piégé dans la roche hautement protégée par des créatures infernales ? Alors que des légions entières sont effacées par le souffle méphitique des créatures, un mystérieux cavalier pénètre dans les murs d’une citadelle fortifiée...
Scénario | |
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Editeur
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Genre
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Type
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Date de parution | 25 Août 2009 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
Une histoire de fantasy scénarisée par Christophe Bec est forcément une curiosité. Sur Eternum j’avais senti que l’auteur se faisait plaisir en même temps qu’il faisait redécouvrir aux lecteurs toute cette bonne vieille SF des années 70-80. Pour Ténèbres l’objectif affiché semble être le même de renouer avec ces histoires qui l’ont émerveillées adolescent et qu’il avait envie de remettre à la carte, de l’aveu de Bec lui-même, pour un public adolescent d’aujourd’hui. Seulement voilà, la fantasy n’est pas son genre de prédilection, on ne l’y avait plu vu depuis Dragan sa toute première bédé sortie en 1993, et le lecteur rompu au genre constate très vite les carences et les limites du duo qui se contentent voir se complaisent à régurgiter des idées prémâchées par d’autres. La recette de Ténèbres est simple, du réchauffé au micro-onde qui repose sur trois ingrédients majeurs : Le Seigneur des Anneaux, Superman, Alien. Il y a bien entendu d’autres influences que je mentionnerai plus bas mais se sont les trois à retenir. Tous les écrivains, tous les artistes, ont subi d’une façon ou d’une autre le rayonnement des grands maîtres du passé, rien de plus normal donc à ce que leurs héritiers s’en revendiquent et y puisent leurs inspirations. Ce que je reproche à Bec sur Ténèbres, c’est de n’avoir absolument aucune originalité ni même de faire le moindre effort d’imagination. Aussi n’y allons pas par quatre chemins, ce que font Bec/Iko sur Ténèbres s’appelle tout simplement du plagiat. David Chauvel n’a jamais caché qu’avec Wollodrïn il voulait faire son SdA, mais on parlera plus ici d’influences, de clins d’œil et d’images évocatrices. Bec/Iko se montrent aussi subtiles qu’un hollandais en gros sabots mâchant ses croustillons en casant jusqu’à l’indigestion tous les meilleurs plans possibles de leurs trois agréments fétiches : - Le royaume volcanique inhospitalier est une contrée jumelle du Mordor, et sa capitale Kirgräd à l’architecture gothique aussi sublime soit-elle n’est qu’une photocopie conforme de Minas Morgul, et pour délimiter la frontière de ce royaume desséché avec le reste de la civilisation on réemploie à l’identique le fameux Argonath, la porte des rois. Le mimétisme est même poussé jusqu’aux feux d’alarme du Gondor dont la garde reprend le design des casques des soldats d’Osgiliath et, summum du pillage, les mêmes lignes de dialogues que dans La Communauté de l’Anneau de Peter Jackson avec le « Regardez ce nuage noir (…) il vient dans notre direction (…) il est beaucoup trop rapide (...) ». Mais cela ne s’arrête guère là dans les « tolkienneries / jacksonneries » si on y ajoute la réplique du Palantìr manipulé par la vieille sorcière traîtresse Saruman de service, la débâcle de la populace survivante qui se réfugie dans les grottes souterraines du gouffre de Helm, la supplication de la reine Tifenn en exil auprès de Ti-Harnog le roi Theoden de service dont les répliques se retrouvent également dans la bouche du roi Kirgräd, etc. La limite entre l’hommage appuyé et le plagiat littéraire et visuel a été amplement franchi. C’est toute la différence avec Quentin Tarantino par exemple, lui aussi un grand amoureux du cinéma des 70’s et 80’s mais qui sait se montrer plus finaud. Je fais un petit détour mais, lorsqu’il fait enfiler un pyjama jaune à cette grande blonde type nordique d’Uma Thurman dans cette violente scène de combat culte de chambara contre les Crazy 88, elle n’est pas ridicule, loin de là, elle a une classe folle ! Dans ce film on comprend aisément les références et les divers clins d’œil, c’est subtile. Christophe Bec lui aurait caster un acteur sino-américain affrontant en pyjama jaune un clone de Kareem Abdul-Jabbar dans un remake du Jeu de la Mort et il aurait appelé ça Kill Bill ! - Dans la seconde moitié de Dragon Ball, Akira Toriyama a aussi repris à son compte la mythologie de Superman en faisant de Son Goku le nouveau Kal-El, dernier enfant d’une race extra-terrestre éteinte, envoyé bébé sur Terre dont il deviendra le protecteur. Mais la comparaison s’arrête là. Bec lui ne fait pas dans le feutré : le vaisseau alien dans lequel Ioen/Thorgal est arrivé, est planqué dans la grange de papa Kent qui est… fermier. Comme son homologue, maman Kent est stérile et les deux parents se montrent bienveillants avec leur fils adoptif et lui inculquent des valeurs humanistes. Jor-El et Lara Lor-Van, les parents biologiques de l’enfant des étoiles ? Bien sûr qu’ils sont de la partie, on ne manquera pas de les apercevoir dans un prologue révélant des desseins similaires à savoir rebâtir la civilisation kryptonienne sur une autre planète. Cette paresse créative est regrettable car le scénariste démontre une certaine maîtrise de la narration et des codes du récit d’aventure. Le schéma demeure classique : un monde à l’agonie, la venue prophétisée d’un (super) héros régénérateur, sacrifice des figures parentales permettant au héros d’entrer pleinement dans l’aventure, passage des épreuves, mort du roi symbole du statu quo, une princesse vierge trophée des victoires qui s’annoncent, némésis, etc. On attend l’ultime tome pour connaître la voie prise par le scénariste, classique ou bien s’il nous réserve quelques surprises. Selon Bec, Ténèbres est de l’HF écrite pour un public adolescent mais je trouve personnellement son récit résolument orienté dark fantasy, surtout à partir du second volume et ce n’est pas pour me déplaire. Pour preuve l’atmosphère lugubre de fin de macrocosme qui règne sur Kirgräd, le décor apocalyptique ainsi que la venue de l’antagoniste du héros Ioen, le faux messie Azamas. Saint Matthieu ne dit-il pas dans sa version de l’Apocalypse « qu’il viendra de faux Christs et de faux prophètes, ils feront de grands prodiges et des miracles (…) au point de séduire même les élus » ? De bonnes idées il y en a, malheureusement les ficelles sont trop grosses, on voit tout le manège qui se trame en coulisse derrière la scène, des glissières aux passages des comédiens, rien ne nous échappe. « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie » Arthur C. Clarke. Arriver à faire douter le lecteur, maintenir ses personnages dans l’ignorance d’une civilisation avancée, Ténèbres n’y parvient pas. Là où une série comme Millénaire et un cycle comme Chronique de Tramorée de Javier Negrete, parviennent habilement à confondre les genres fantasy et SF, et basculer avec aisance de l’un à l’autre, Bec/Iko font comme Van Hamme sur Thorgal en piochant à droite à gauche dans les deux genres selon leurs désirs, aboutissant à un patchwork répulsif. Dès le tome 1 le lecteur pige tout de suite la référence à Superman et que tout le background pue à plein nez le conflit intersidéral, dégageant d’emblée tout sens du suspens. Pour le reste on pardonnera au scénariste de rallonger inutilement son récit sur le tome 4, les dialogues parfois ampoulés quand ils ne sont pas invraisemblables (le soldat et la cours qui traitent Ioen de « pouilleux » alors qu’il vient juste d’abattre un dragon et sauver la princesse…) ; les rares incohérences (Ioen ne mentionnant pas au roi son formidable don d’incombustibilité…) ; les scènes capillotractées (la princesse Tifenn atteinte du syndrome Jar-Jar Binks quand on l’a prévient que c’est dangereux donc qu’elle va se mettre en danger et que danger il va y avoir…) ; ainsi que la cosmogonie de son univers qui manque de recherche en se contentant d’une simili-religion monothéiste chrétienne et un concept d’Enfer vaguement abordé, car après tout Bec n’a pas la prétention d’être un bâtisseur de Monde. La seul grande force de la série repose sur le dessin monstrueusement beau de Iko. A l’aise aussi bien sur les plans larges que serrés, c’est un véritable maniaque du détail avec ce trait (et quel trait!) hyper fouillé et minutieux. C’est la même ligne que le belge Yves Swolfs, pas pour rien s’il a réalisé le tome 17 de Durango, peut-être même que l’élève a dépassé le maître. Iko nous régale avec des doubles planches en veux-tu en voilà, des compositions inspirées du cinéma comme la bête tuée d’un coup de jet qui rappelle une scène vue dans 300, des petits clins d’œil amusant comme le chevalier Azamas qui prend les traits de Vincent Cassel et le champion Gwalior de la scène hommage aux Archers de Thorgal qui ressemble à Hagen le gladiateur germain vu dans Gladiator. Le prologue du tome 3 est sublimement mis en image et m’a rappelé les meilleurs heures du Le Cycle de Cyann. Vu que sur Eternum le dessinateur Jaouen reprend à son compte l’art biomécanique du suisse HR Giger, on peut légitimement penser que l’idée de faire du Giger sur Ténèbres vient de Christophe Bec et non Iko. Mais qu’importe au fond, tant que c’est bien fait, j’adhère à l’idée. Ainsi, le design des vaisseaux et armures kryptoniens s’inspire grandement de Hans Ruedi Giger, le papa d’Alien. La race dragon belliqueuse de même, on jurerai un mixe entre Godzilla et le xénomorphe. Étant donné la somme de détails dans le dessin d’Iko on ne peut que recommander la version noir et blanc, quoique je trouve que Digikore Studios s’en tire plutôt pas trop mal pour une fois même si j’aurai toujours du mal avec les colorisations à l’informatique. Il y a de la nuance et de jolis dégradés qui ne font pas injures au dessin fait main de Iko, artiste à surveiller de très près à l’avenir. En conclusion, si je suis tombé amoureux des graphismes de Iko, j’ai fait un rejet du scénario paresseux de Bec. Je ne pouvais même pas m’accrocher au protagoniste, ce gamin prétentieux et ingrat qui se la raconte pas mal, conscient de son destin hors du commun (comment ? Mystère…). Et si je peux balancer une dernière charge, je trouve cela trop facile de dire qu’on écrit pour un public adolescent afin de tenter de camoufler qu’on a rien à raconter dans le fond. J’ai envie de dire si tu n’as rien à raconter tu là ferme. Lorsque j’étais adolescent j’avais déjà vu tout les grands classiques : Terminator, Indiana Jones, Star Wars et cie. Et quoi, les adolescents d’aujourd’hui ne connaissent pas Le Seigneur des Anneaux, Superman ou Alien peut être ? Comme s’ils n’y verraient que du feu… Et cette posture un peu prétentieuse de dire que la fantasy est un genre éculé, que tout a déjà été dit, et que donc finalement ce n’est pas bien grave de faire du resucée me gonfle passablement. La fantasy a évolué depuis les 80’s, il suffit de s’intéresser à ce qui sort en librairie. Pour finir sur une note positive, malgré la critique je serai de la partie pour le tome final, peut-être y aura-t-il un hommage à Saint Seiya - Les Chevaliers du Zodiaque (déjà que les armures font très mécha issues du manga) avec ce héros prophétisé dans « une armure de glace », qui sait.
Et oui, seulement un trois car j'ai envie d'attendre le final pour parfaire ma note. A l'occasion du cinquième et dernier tome je souhaite relire la série dans son ensemble et ainsi me faire une idée globale. Mais attention j'avoue humblement que je chipote un peu, en effet si je ne devais m'en tenir uniquement au dessin je mettrais quatre étoiles d'emblée. Des pleines pages magnifiques, des architectures flamboyantes et grandioses comme seule l'héroic-fantaisy peut nous en offrir. Des costumes de guerriers surchargées comme il se doit et des héroïnes peu vêtues malgré les frimas ou elles déambulent. Au scénario C. Bec a parfaitement assimilé les codes du genre et même s'il y rajoute une touche de SF, cela ne s'avère pas gênant. Les rapports entre les personnage sont plutôt bien vus et autant le personnage de Ioen était un peu falot lorsqu'il est jeune, il prend peu à peu de l'épaisseur au fil des tomes. J'attends donc un final en apothéose avec la reine de l'essaim et la confrontation entre la sorcière, Ioen et Arzamas.
Dès le début, on est plongé dans un univers visuel encore très inspiré par le Seigneur des Anneaux (on y retrouve des répliques de Minas Tirith et de la Porte Noire, sans oublier les statues géantes qui rappellent celles des rois d'Argonath). Visuellement, c'est magnifique, le dessinateur se complait à multiplier grandes cases en hauteur, pleines pages ou double-pages au relief vigoureux, sa mise en page participe à la dynamique de cette série, son dessin est sublime sur les reptiles et les créatures, ainsi que sur les visages. Ce combiné des styles de Swolfs et d'Aouamri donne une force indéniable à cette fantasy fascinante aux décors grandioses. Les couvertures d'albums sont également très belles. Les seuls défauts viennent d'un scénario un peu faible et un peu trop usé ; de plus, les personnages n'ont pas de charisme, or dans ce genre de série très codifiée, le lecteur a impérativement besoin de se rattacher à un personnage-clé (que serait le Seigneur des Anneaux sans Aragorn ?). Bec doit se reprendre pour le final de cette série qu'il serait dommage de saborder, s'il n'y a pas quelque chose de plus solide derrière la beauté graphique. On se demande quand même comment la race humaine parviendra à vaincre ou repousser les créatures tant celles-ci sont puissantes, le combat semble perdu d'avance, mais qui sait ? on peut voir un espoir comme dans le film Starship Troopers de Paul Verhoeven, où les humains en ont chié pour combattre les Arachnides (et avec des armes modernes). Le tome 4 change radicalement : c'est toujours aussi beau graphiquement, le décorum est éblouissant, les visages de femmes sont superbes, les architectures grandioses, notamment la forteresse du roi Ti-Harnog, mais le charisme des personnages qui manquait tant au début, semble apparaître enfin avec la figure du roi Ti-Harnog, ainsi que Ioen au physique de beau gosse et qui manie une arme étrange ; sa rivalité latente avec Arzamas, autre figure intéressante de la saga, risque d'exploser dans le dernier tome. Il y a donc un peu plus de place pour les relations humaines, il y a un peu moins de créatures, tout en gardant un bon rythme, cet épisode décrivant un exode semé d'embûches. Je me réserve pour le tome 5 dont l'issue sera décisive, dans un genre pourtant extrêmement rebattu. Une série hynoptique dont j'attends beaucoup pour le final. Serai-je déçu ? sincèrement, j'espère pas, je ne vise pas les 5 étoiles, mais si je pouvais conserver 4/5, j'en serais ravi.
A la sortie du premier tome de la série, je n'avais absolument rien trouvé à redire (n'ayant pas une grande culture de ce genre d'aventure, le côté déjà-vu ne m'avait pas gênée du tout), je trouvais que ça se lisait vraiment bien, que la narration était très bonne, bien dosée, que la mise en page était un régal, les couleurs magnifiques et que même dans les pages sombres, tout était très lisible. J'avais trouvé les jeux de lumière excellents, le trait précis, dynamique et très accrocheur, voire même hypnotique... Je m'étais même demandée qui donc était ce dessinateur qui produisait là visiblement sa première oeuvre en bande dessinée... Au scénario, Bec est donc capable de tout. Me désespérer avec Prométhée, ne me convaincre qu'à moitié avec Carême et me subjuguer avec le premier tome de "Ténèbres dans lequel il nous distillait petit à petit les bases de son récit, tout en laissant planer le mystère tant sur l'identité de certains personnages clés que sur la chronologie même des événements. Après lecture des 3 premiers tomes, je modérai un peu mon enthousiasme de départ mais trouvai cette série toujours aussi sympathique à suivre, malgré ses facilités et ses incohérences. En revanche, j'espérai que le tome à venir serait le dernier, au risque sinon de délayer plus que nécessaire ! Le quatrième tome est sorti et n'est pas le dernier, le dernier sera le prochain a priori. Je le qualifierais de tome de transition, où les acteurs du final se rassemblent sur les lieux de l'ultime affrontement. Honnêtement vues les dernières planches, si les hommes s'en sortent face aux monstres, ça tiendra du miracle ! Ce tome reste agréable à suivre, plus clair car se déroulant principalement hors des zones sinistrées, pas mal quoi, mis à part l'incohérence de la princesse en tenue légère dans la neige qui survit alors qu'à côté d'elle des hommes emmitouflés se plaignent du froid... Une série qui reste cohérente et de qualité constante, contrairement à ce que je craignais ce 4ème tome n'est pas de trop, j'espère tout de même que la conclusion tiendra la route, à suivre !
J'affectionne particulièrement la fantasy - d'où mon option d'achat, - je ferai donc preuve d'indulgence envers ce premier tome qui présente quelques défauts assez dérangeants à mon goût. Tout d'abord, la colorisation affreusement sombre ne met pas du tout en valeur l'architecture et le background de ce monde, les châteaux sont bien trop obscurs et les volcans manquent de luminosité. Les bords noirs n'arrangent pas les choses gobant le peu de lumière qu'il y a dans les planches. Il faut lire cette bd à un endroit très éclairé sous peine de passer à côté de nombreux détails et de ne pas profiter de quelques planches grandioses assez belles. Le reste du dessin est agréable à regarder, les visages et les dragons sont assez réussis. Il y a aussi à redire sur le scénario qui présente quelques similitudes avec les décors du Seigneur des Anneaux et même si j'adore cet univers, j'aime tout autant me retrouver dans un monde nouveau. Pour l'instant Bec ne fait que poser les bases de son histoire, on ne peut donc pas vraiment juger de ce qu'adviendra du récit, est-ce qu'il prendra un chemin original ou se cantonnera-t-il à une énième version de l'Élu qui sauve son peuple d'une mort certaine sans vraiment nous surprendre ? A suivre... Tomes 2 et 3 Ces deux tomes sont meilleurs graphiquement car nettement plus clairs ce qui met plus en valeur tous les éléments des cases. Par contre le scénario ne m'a pas vraiment plu, si le premier tome était sympa là ça devient carrément ennuyeux, et c'est surtout dû aux facilités et aux quelques incohérences qu'on y trouve. De plus il y a aussi un certain allongement artificiel de la série, certainement afin de publier plus de tomes. J'ai fini par décrocher même si je jetterai un œil rapide à la suite, histoire de voire si les carottes sont vraiment cuites ou passablement cramées.
Alors voila, il y a toujours mieux quand on découvre une série, que de la prendre en main l'esprit chagrin. Et malheureusement pour celle-ci, c'est l'esprit vraiment mauvais que je l'ai lue. Pour quelle raison me direz-vous? Ben grâce aux pratiques commerciales que je trouve indélicates sur le produit même. Je m'explique, j'acquiers un beau jour un coffret de 2 tomes (sous emballage scellé) de la série Ténèbres, que je ne connais ni de nom ni de réputation. Je déballe fébrilement le tout chez moi et là deux surprises : alors qu'il n'y avait aucune indication extérieure, il ne s'agit pas d'un cycle mais d'un remballage "cadeau" de 2 tomes d'une série en cours, qui en compte pour le moment ben 2........ quelle logique. Alors bien sûr mon erreur principale a été d'acquérir le truc dans une librairie "typée" romans où le proprio ne connaissait que Boule et Bill, voir Gaston et surtout sans me renseigner, sot que je fut. Sans indication autre sur l'objet, je pensais à un regroupement cyclique comme c'est souvent le cas. Et puis deuxième surprise, le menu détail, ben c'est que le lot est plus cher que la somme des deux albums??? Là ça sent vraiment l'enfilage de pigeon, et quand on se rend compte que l'on vient de se faire .......... à sec, c'est douloureux. Ni une ni deux, petit mail au service consommateur de Soleil, réponse qui me dit qu'en gros je suis un âne, qu'il n'est écrit nulle part que c'est un cycle et qu'un coffret doit être moins cher que les albums pris séparément. Alors si on a un coffret "exceptionnel" ok, je comprend, mais sinon...... qu'au moins ce soit le même prix quoi?? Bon bref, passons et revenons à nos moutons ou plutôt nos dragons. Si cette série ressort les bons vieux clichés et si elle ne se démarque guère d'une production pléthorique de fantasy, elle n'en a pas moins de réelles qualités. L'ambiance est plutôt sombre et bien rendue, et même si ce gamin incroyable est un ersatz d'autres gamins à pouvoirs, je suis bien rentré dedans. Il y a certes des incohérences, des raccourcis et des oublis pour en faire un scénario de grande qualité, ça reste lisible et plutôt agréable. Coté dessin, c'est vraiment beau, j'adore le rendu et je dois reconnaitre que là j'en ai pour mon argent. Bref, une série "classique" de l'HF, dans le moule mais plutôt dans le haut du ventre mou comme dirait l'autre de par sa qualité graphique. A voir sur la longueur en espérant qu'elle ne soit pas non plus abandonnée parce que pour le coup, ça ferait beaucoup pour une seule série......... Achat conseillé selon suite de la série
Pas fameux comme premier tome. Déjà que je ne suis pas fan des tomes qui ne servent que d'introduction à la série, mais là je trouve que ça va trop loin. Les 48 pages auraient très bien pu se résumer en une dizaine. Je suis donc très peu captivé pour le moment par cette histoire qui en plus accumule tous les clichés d'un genre qui ne m'intéresse pas beaucoup. Les personnages n'ont aucune personnalité et leur dialogues sont convenus. Le seul truc un peu intéressant, c'est le dessin que j'ai bien aimé. Je ne suis pas un grand fan de ce style, mais la mise en scène est dynamique et elle rend la lecture agréable. Dommage que ça ne soit pas le cas du scénario....
Bonjour à tous, Que d'avis contraire sur cette série !! Mais n'est ce point le but de tout ça ? A propos du scénario, je conviens que c'est un melting pot d'un peu tout ce qu'on a vu, lu, connu, entendu, digéré et intégré comme partie intégrante de notre propre culture. Pas d'originalité propre en tout cas. Mais cette originalité ne vient-elle pas du mélange, assez réussi d'ailleurs, de tous ces éléments. Comme pour Les Epées de verre (avis posté hier), on constate qu'il est fort difficile de satisfaire scénaristiquement un fan d'héroic Fantasy. Les codes sont bien établis et il est difficile d'en sortir sans risque. D'ailleurs ceux qui fustigent aujourd'hui un manque d'originalité ne sont-ils pas ceux qui louent dans le même temps les histoires qui les emmènent là où se trouvent en terrain connu ? Si donc le scénario n'est pas des plus original dans son traitement, le mélange de tout ce qu'on connait et que l'on a apprécié ailleurs est assez réussi. Je suis assez d'accord sur le côté ombrageux et peu charismatique du jeune héros, ce qui change effectivement des autres personnages de BD. Pas tout à fait un anti-héros, mais pas non plus envie de l'avoir à manger à table ... Sale gosse va ! Même pas un sourire ! Pour le dessin, les éloges des autres posts sont assez proches de ce que j'ai moi même constaté. Un dessin précis, détaillé, relativement juste. Un encrage un peu "comic", renforcé par un cadre noir, qui souligne bien l'atmosphère sombre et étouffante de la BD. Le but était de rendre l'ambiance lourde ... c'était réussi. Il est vrai aussi que le graphisme est empreint de tout ce que nous connaissons (HR Giger (bien vu, tout le monde ne connait pas le papa d'Alien ...), et l'univers visuel de Tolkien sont les plus frappants), et contribue, comme le scénario d'ailleurs, à nous emmener dans un univers différents mais reflet de tout ce qui est pour nous un repère. Il ne faut pas oublier que les auteurs sont souvent issus de la même génération que nous et que leur culture est proche de la notre ... il est donc normal que nous nous y retrouvions. Après, le tout est de savoir si on aime ou pas. Je tiens à saluer le travail du team en charge de la couleur. Il est très difficile de traiter une image fouillée et détaillée, sombre, par la couleur. Je suis presque sûr que les planches originales se suffisent à elles mêmes. C'était donc à mon avis assez casse-gueule de coloriser cet album, et je dois dire que le résultat est plutôt bien réussi. Des légers dégradés de teinte dans le peu place laissé à la couleur rendent les textures assez crédibles ... même si, pour rejoindre un post ci dessous, un peu plus de lumière par endroit aurait renforcé bien plus l'ambiance. La noirceur n'existe que par la lumière, et vice et versa. Un dessin sombre aurait peut être mérité par endroit un peu plus de contraste, mais c'est du chipotage. Le résultat est assez plaisant. Une BD donc assez agréable, dans laquelle on évolue sans mal car tout y est plus ou moins connu et convenu. Le mélange des thèmes et des univers est assez réussi, même s'il y subsiste quelques bizarreries (y construisent des tours et n'ont pas un arc ou une baliste ... (j'ai beaucoup rit à cette remarque) ... auquel ou peut ajouter (mais c'est valables dans quasiment toutes les BD d'héroic fantasy) : pourquoi y sont toujours habillés en tenue de combat, même quand y mangent ? ), mais après tout, un scénariste, ou un dessinateur, n'est pas forcément un historien qualifié. L'ensemble est donc sans surprise, mais plaisant. Bonne lecture.
Après la lecture du premier tome. J’étais intrigué par la superbe couverture et je dois admettre que graphiquement c’est du lourd, du grand spectacle. Mais le scénario est too much. Je suis intrigué pour la suite, craignant un dérapage vers l’absurde. Il y a également un côté de déjà vu sur énormément de points. En l’état, je suis perplexe, j’ai l’impression d’avoir plus lu une BD commerciale qu’autre chose. La déception risque d’être au rendez-vous pour ceux qui en attendent plus qu’un divertissement.
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