Missi Dominici
Dans un univers médiéval, des personnages très hétéroclites recherchent Jelami, l'enfant zodiacal qui possède d'étranges pouvoirs magiques.
Esotérisme Super-pouvoirs
Ils sont les Missi Dominici, chargés de ramener à Rome toutes les saintes reliques éparpillées aux quatre coins du monde. Sauf que le jeune Ronan Chantilly de Guivre et le brutal Ernst Wolfräm semblent de bien étranges chrétiens… à vrai dire pas très catholiques. Ailleurs, dans un village médiéval, que rien n’aurait dû différencier des autres, quatre cavaliers de l’Apocalypse torturent et brûlent toute âme vivante. Leur objectif : retrouver l’Enfant zodiacal. Magie. Mystère. Violence. Un adolescent que l’on dit investi d’étonnants pouvoirs magiques. Un adolescent qui pourrait bien également intéresser de Guivre et Wolfräm, dont les talents cachés n’ont, semble t’il, rien à envier à ceux des cavaliers de l’Apocalypse. À vrai dire de vieilles connaissances…
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Date de parution | 26 Août 2009 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Le genre médiéval-fantastique est souvent casse-gueule. Il peut m’intéresser, à condition que le fantastique ne vampirise pas trop l’intrigue, ne laissant à l’aspect médiéval qu’un squelette décharné, le décor ne me suffit pas (pourtant, le XIIIème siècle durant lequel se déroule l’histoire est une des périodes qui m’intéressent le plus). Or, c’est le cas ici, Gloris a dès le départ choisi de mettre l’accent sur le fantastique, lui a donné trop d’emprise sur l’histoire à mon goût (et ceci s’est accentué dans les deux tomes suivants). Cela renforce la noirceur de l’histoire, et justifie sans doute l’obscurité dans laquelle baignent une grande partie des cases. Remarque qui me fait rebondir sur le dessin, pas inintéressant, mais qui manque parfois de clarté, surtout dans les deux premiers tomes. C’est accentué par des cases souvent petites (je m’étonne, comme d’autres avant moi, que Dellac n’ait pas cédé à un tic du genre, en se passant de grandes planches magnifiant certains décors [exception faite d’une double page en fin du deuxième tome] – le côté fantastique omniprésent s’y prêtait pourtant). J’ai lu ce triptyque sans vraiment accrocher. Affaire de goût sans doute, d’autre y trouveront peut-être leur compte. Mais je n’y reviendrai pas. Note réelle 2,5/5.
Je suis un peu indécis pour écrire cet avis car on est face à une Bd qui possède presque autant d'atouts que de défauts. Alors oui, on est bien dans le médiéval fantastique car il y a un contexte historique réel, on nous parle de Charlemagne, du pape, de l'Inquisition, et des Templiers... les pays et les peuples sont clairement définis (Allemagne, Hanse, Lombards, Bourguignons...), mais tout ceci est un peu trop noyé sous un épais manteau de fantastique, la magie est bien trop présente, ça permet des effets trop faciles souvent, et quelque part, ça ne m'attire pas des masses.. De toute façon, avec Gloris, il faut souvent s'attendre à quelque chose de tordu ou de complexe, c'est un scénariste qui peut produire autant de bon que de pas bon, j'ai rarement été satisfait par ses histoires, bien qu'il soit pointilleux et rigoureux sur la question historique de ses séries (je garde pour exemple Isabelle la Louve de France). Ici, il n'a pas su assurer un juste équilibre entre fantastique et historique, et du coup cette intrigue ne m'a pas passionné, sans pour autant vraiment m'ennuyer. Il est clair que ce n'est pas une Bd que je relirai ; en outre, je trouve dommage que le mythe des Quatre Cavaliers de l'apocalypse n'ait pas été un peu plus approfondi... Question dessin, j'avais apprécié le graphisme de Benoit Dellac sur L'Homme de l'année - 1848, et j'avais envie de voir ce qu'il avait fait d'autre ; malgré quelques bizarreries dans les visages et certaines morphologies, c'est pas mal, mais sa mise en page n'est pas assez aérée, et comme Miranda, je trouve que ça manque de planches grandioses et qui ont de la gueule, ce que permet en général ce type de Bd ; je n'ai relevé qu'une superbe double page sur le puits des âmes, j'en aurais voulu un peu plus de cet acabit. Sinon, l'ambiance sombre convient à ce récit que hélas je ne trouve pas marquant... Vraie note : 2,5/5..
Suite à vos avis voilà une petite série dont je me disais qu'elle m'offrirais tout, ce a quoi je pouvais m'attendre dans le domaine, à savoir: des chevaliers valeureux en plein moyen âge, la chrétienté à l'assaut de peuples païens, des batailles, de grands espaces et un petit brin de fantastique. N'oublions pas la situation géographique de l'intrigue peu exploitée par ailleurs. Et bien j'ai été servi mais pas au point ou je l'espérai. Nos deux chevaliers ne sont pas si clairs que cela, mais bon c'est pas grave si tant est qu'ils aient eut un peu plus d'humour et que l'un d'eux subisse des transformations assez pathétiques. Cela aurait été sympa de fouiller un peu plus le contexte historique qui dégage un potentiel énorme, à priori. Ce peuple des Lives vénérant un dieu pas pire que d'autres est à mon sens un brin caricatural, (une peuplade d'avant le christianisme ne peut qu'être sanguinaire et sacrifier des êtres humains), encore d'accord. De batailles je fus fort brimé, une seule véritable sur les trois tomes de voir il me fut donné. Un brin de fantastique croyais je, mais y a que ça, alors à priori je ne suis pas contre mais j'ai trouvé que la c"était un peu trop et que cela ne servait pas l'histoire. Au final je ne me suis pas ennuyé mais je n'ai pas pris un grand pied, dernier détail qui pourrait fâcher n'est pas totalement convaincant surtout en ce qui concerne le visage des deux principaux héros. Juste à conseiller pour une initiation à ce genre, sachant que l'on peut mieux faire.
Souvent je me dis que la surenchère d’artifices abracadabrants est l’apanage de scénaristes en mal d’imagination ! Et que sans tous les délires qui tournent autour de leur histoire, ils n’auraient vraiment pas grand chose à raconter. Balayons de cette série toutes les ficelles issues de la baguette magique de l’auteur et analysons ce qu’il reste : Une déambulation de deux protagonistes œuvrant pour le « bien » qui rencontrent une bande de sauvages qui aimeraient surtout les bouffer, et des chevaliers du « mal » qui aimeraient soit les rallier à leur cause, ou à défaut, les occire ! Avec le recul, ça fait tout de même assez manichéen ultra basique ! Et le tout gravitant autour d’un adolescent qui fait la pluie ou le beau temps (aye aye aye … un artifice encore … En fait, si on balaye complètement les artifices, … tout s’écroule !) Bon, que reste-t-il à mes yeux à cette série ? Le dessin après l’encrage et la mise en couleusr, sans être mauvais, n’a rien d’inoubliable. Il sert juste convenablement l’histoire, point barre. On oubliera donc. Il reste par contre des conversations entre les protagonistes, avec deux caractères bien trempés, l’un dans chaque camp, celui des « bons » et des « méchants », où naît même parfois une pointe d’humour trop vite éteinte. Bref, tel le ballon mal attaché qui se dégonfle, … pfffffuit, il ne reste après la lecture vraiment plus grand chose de cette série, qui se lit néanmoins sans que je me sois réellement ennuyé, mais avec comme souvent dans ce genre de lecture, une fin débile qui n’aide pas à relever de la médiocre impression de l’édifice, si édifice il devait y avoir, ce dont je doute ….
Je suis assez partagée au sujet de cette bd, bien que mon avis aille plutôt dans le sens positif. Tout d'abord la narration est son point fort, fluide et très agréable avec beaucoup de vieux mots et qui nous font revenir dans cette époque moyenâgeuse. Ensuite le côté fantastique de l'histoire, avec des personnages qui possèdent des pouvoirs magiques. Le scénario est intéressant, avec deux Missi dominici, - anciens enquêteurs sous Charlemagne, - reconvertis en chercheurs de reliques, bien qu'ici cette mission ne soit qu'une façade. Face à eux le peuple des Lives, rebelles qui se sont regroupés contre l'ordre existant et qui vénèrent le dieu Messalah - que je vous laisse découvrir en lisant la bd. Celui-ci aurait un enfant nommé Jélami ; adolescent pourchassé par beaucoup de gens car il possède lui aussi des pouvoirs magiques, et aussi recherché par nos deux Missi Dominici. Quatre cavaliers de l'apocalypse sont aussi de la chasse. Pour l'instant on ne connaît rien des raisons des uns et des autres. Nos Missi Dominici sont assurément les personnages les plus attachants ayant pas mal de répartie et un poil d'humour et heureusement car le reste de l'histoire est très noire, avec énormément de misère et de morts. Le fait d'avoir mélangé mythologie et christianisme est une excellente idée. Je passe maintenant à ce qui m'a le plus dérangé et qui a tout de même fait que je ne rentre pas à 100% dans l'histoire. C'est la taille des personnages et des cases qui sont la plupart du temps vraiment trop petits, j'ai eu l'impression de regarder le récit de loin, de ne pas être près des protagonistes, comme si on me racontait une histoire et non pas comme si je pouvais la vivre. Ça manque aussi de planches grandioses, surtout dans cet univers qui comporte des châteaux et des églises sublimes qui ne sont pas mis en valeur. Sinon le dessin et les perspectives sont bons, avec un petit plus sur les effets de vitesse très bien rendus. Tomes 2 et 3 Graphiquement c'est de même qualité que le tome précédent, mais côté scénario le fantastique prend une part un peu trop grande pour moi, surtout pour une histoire qui prend racine au Moyen-âge, dans un univers totalement neuf j'aurais certainement adhérer à 100% mais en l'état j'ai un peu plus de mal. Toutefois c'est distrayant et agréable à regarder.
Je dirai tout simplement que j'ai été agréablement surpris par la lecture de cette trilogie. Missi Dominici est une série médiévale fantastique que j'ai dévorée pour mon plus grand plaisir. En règle générale j'apprécie les séries de Thierry Gloris et celle-ci n'échappe pas à la règle, bien au contraire. L'idée de départ est intéressante : au Moyen-Age, un duo de personnages peu communs, les Missi Dominici, est à la recherche de l'infant zodiacal, un enfant apparemment doué de pouvoirs surnaturels. Mais ceux-ci ne sont pas les seuls à rechercher le jeune homme. Une guerre va opposer ces différentes factions. Au début de ma lecture j'ai cru que j'étais dans un remake de la série Le Rêve de Jérusalem(excellente série d'ailleurs), mais finalement plus ma lecture avançait et plus le scénario prenait une autre direction pour ma plus grande joie. Je ne veux pas trop en dire, mais l'histoire m'a fait penser à une autre série, celle qui a été adaptée au cinéma (quatres films ont déjà été réalisés) et dont les personnages portent un costume avec un X sur le torse, mais chut je n'en dirai pas plus. Le dessin qui était simplement correct dans le premier tome s'améliore dans le deuxième, mais aussi dans le troisième tome qui achève cette série médiévale fantastique. Vraisemblablement cette série est terminée mais à mon avis cette trilogie reste ouverte pour une éventuelle suite ou du moins un autre cycle. Donc en conclusion je conseille Missi Dominici à tous les amateurs de médiéval fantastique et pourquoi pas aux novices en la matière qui je pense ne seront pas déçus.
Autant le dire, tout de suite, je l’ai lu pour le scénariste. Et j’ai retrouvé ce qui me plait dans les scénarii de Gloris ; Densité, bonne intrigue, situations inattendues et des dialogues recherchés. Je dois quand même avouer que les thèmes abordés sont plus classiques que dans ses autre séries ( Le Codex angélique, Waterloo 1911 ), la complexité de l’histoire est donc la bienvenue, ça évite la redondance avec toutes les séries ésotériques que l’on a pu lire. Donc une histoire dense, servi par un dessin… dense. Effectivement, Dellac, nous la joue pattes de mouches et les dessins se retrouvent confinés dans de toutes petites cases. Ce qui n’empêche pas son trait d’être assez plaisant dans un style classique et dynamique à la Alex Alice. On soulignera, toutefois, que le dessinateur a voulu aérer son travail dans le tome 2 puisqu’on a le droit à quelques doubles planches assez sympas. En bref, c’est une série que j’ai trouvé très sympa à lire ; elle ne prétend pas devenir une référence mais juste divertir de façon intelligente. L’histoire avance bon train, et dès la fin du 2nd tome, on a déjà quelques réponses. L’ami Gloris, n’est de toutes façons pas du genre à faire des séries à rallonges : pas le temps de s’ennuyer, c’est déjà un très bon point. Petit, voir gros bémol qui tronque la note d’une étoile ; des fautes de phylactères dans le tome 2 où un personnage parle à la place d’un autre et inversement. Je n’avais jamais un tel manque de professionnalisme chez un grand éditeur. Ca a le don de vous faire sortir de l’histoire instantanément.
Ayant découvert Thierry Gloris et son intelligence scénaristique dans « Saint-Germain », c’est avec intérêt et curiosité que j’ai lu « Missi Dominici », une autre nouvelle série dont il est le scénariste. Le premier tome constitue une bonne introduction à la série. Les personnages principaux et la trame de l’histoire sont présentés. Les événements s’enchaînent assez bien avec une bonne dose de fantastique et de magie. On découvre les deux Missi Dominici : le maître, puissant, désagréable, et peu diplomate et le novice, jeune, intelligent et plein d’admiration pour son maître. La quête qu’ils poursuivent n’est pas encore définie véritablement mais mon petit doigt me dit que ça aura quelque chose à voire avec l’enfant zodiacal. On fait également connaissance avec les quatre chevaliers de l’apocalypse aux pouvoirs terrifiants et destructeurs. L’affrontement entre nos deux héros et ces quatre chevaliers semble inévitable et viendra sûrement par la suite. Le scénario est donc réussi et promet beaucoup. Je fais confiance à Thierry Gloris pour tirer son épingle du jeu. Côté dessin, il est clair que Benoît Dellac a du talent. Les couleurs sont bien choisie et le trait agréable a regarder. Le petit bémol vient de la densité des planches renforcée par un découpage trop étroit. Il manque quelques grandes planches à la manière de « Siegfried » qui renforcent le sentiment épique et aèrent la présentation. Comme beaucoup, je trouve le dessin trop petit. C’est dommage car il est de qualité et retranscrit à merveille l’ambiance sombre et moyenâgeuse du récit médiéval fantastique (en tout cas selon l’idée que je m’en fais). Ce bémol mis à part, « Missi Dominici » est une bonne série qui commence avec de bons dialogues, des personnages attachants et charismatiques et une bonne atmosphère. J’attends la suite avec impatience.
Un premier tome qui ne m'a guère enthousiasmé, avec un scénario exploité approximativement et un dessin qui ne me convainc pas du tout... Quelques planches sont assez belles, mais le dessin gagnerait en clarté, ce serait du tout bon. Cette histoire n'est malheureusement pas très entrainante. Et puis une énième série d'héroïc-fantasy-ésotérique n'a pas le don de me surprendre. J'ai même l'impression d'avoir déjà lu ce genre de récit. Il faut savoir apporter un souffle réellement nouveau dans ce genre, sinon on retombe sur du commun et à la longue ça devient franchement barbant de lire les mêmes intrigues à deux ou trois choses près. Cette lecture ne m'a pas marqué (je suis sûr que dans 6 mois je ne me souviendrai plus de l'intrigue) et donc la suite se fera sans moi. A moins d'un revirement total au niveau du dessin et du scénario, je ne pense vraiment pas m'intéresser à ces Missi Dominici (à chaque fois j'ai l'impression que l'ex-joueur de rugby va apparaitre et marquer un essai de fou, cf. France-Nouvelle Zélande coupe du monde 1999). Christophe Missi Dominici ça a de la gueule non ?
Très belle couverture, deux avis enthousiastes au moins sur l'histoire, deux bonnes raison de se laisser tenter et puis au final, bof. J'hésite entre crier au génie ou me dire "heureusement que le ridicule ne tue pas". Le génie pour un scénario qui sort de la classique quête initiatique teintée de religion en y ajoutant un peu de fantastique, des croyances païennes et un duo de personnages principaux qui cachent bien des mystères. Le ridicule pour l'épisode "pseudo lycanthropie" (pas très joli, confus et assez risible il faut l'avouer) ou encore la planche "minimum syndical fan-service" lorsque l'un des personnages se tape une créature de rêve entre deux portes dans une rue sombre... Globalement, les thèmes me plaisaient, la confrontation à venir entre les divers clans attisait ma curiosité mais les deux épisodes que j'évoque ci-dessus ont eu le don de rompre net le charme. Graphiquement, j'aime beaucoup les couleurs, les paysages et l'architecture en général, je suis plus réservée sur la morphologie des personnages qui est parfois hasardeuse et sur la composition des planches qui manque sérieusement d'audace.
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