Le Maître de pierre
XVIIIe siècle, en Bourgogne. Colin Tranchant, tailleur de pierre et aventurier au grand coeur, a été rejeté du monde très fermé des compagnons. Traînant derrière lui le mystère de ses origines, il décide de regagner Vézelay afin de retrouver celui qui fut son maître, le maître de pierre...
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Bourgogne Hubert
On les appelle les Compagnons. Aujourd'hui encore, certains effectuent un tour de France pour affiner leurs arts centenaires qui consistent à œuvrer le bois, tailler la pierre, façonner la glaise... Le Maître de pierre nous entraîne vers le milieu du XVIIIe siècle, au cœur de la Bourgogne. Pour retrouver son vieux maître, Colin-Tranchant, " tailleur d'image " comme il se nomme lui-même, devra affronter les flots d'un fleuve déchaîné. Billevesée à côté de la tornade qui l'attend en la personne de la belle Montaine, jeune prostituée au grand cœur et à la grande gueule régnant sur les ruelles de Vézelay. Et qui, pour de bien obscures raisons, semble déchaîner la colère de Schrameck, le vieux maître. Heureusement, Colin-Tranchant porte au fourreau une épée, arme inhabituelle entre les mains d'un simple compagnon...
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Date de parution | Octobre 2001 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
J.M. Stalner s'est fait connaître en travaillant à quatre mains avec son frère Eric, notamment sur Le Boche. Depuis leur séparation en 1999, l'oeuvre d'Eric fut plus productive avec 2 succès (La Croix de Cazenac et Le Roman de Malemort), mais Jean-Marc lance en 2001 cette série historique à laquelle il ne manque pas grand chose pour être passionnante. Il est question d'un tailleur de pierre, Colin Tranchant, à la recherche de ses origines et de son maître. L'attrait de la bande est qu'elle fait entrer dans le milieu fermé du compagnonnage, Colin parcourant ainsi plusieurs régions de France où il croise des personnages pittoresques : Riquet, Montaine, Gilles des Mauges, Franc-Poitou ou Jéromine qui lui veulent du bien ou du mal. Le premier épisode débute en Bourgogne, autour de Vézelay, le second se situe dans la région nantaise, le 3ème va en Poitou, et le dernier se conclut en Berry à Bourges. J'avoue que cette série m'a interpellé en la feuilletant en bibliothèque en raison de ma passion pour les vieilles pierres et plusieurs sites célèbres que j'ai visité ; on a droit en effet à de belles images de monuments bien reproduits (basilique de Vézelay, châteaux de Nantes, Clisson, Gençay, église N-D-la Grande de Poitiers, Palais Jacques Coeur à Bourges...), même si Stalner se livre parfois à un mélange d'édifices réels pour en créer un fictif. L'autre point positif est la description d'une faune hétéroclite du XVIIIème siècle avec ses voleurs d'enfants, putains, escrocs, malandrins et autres coupe-bourses, tout ceci est bien rendu. Daniel Bardet se souvient qu'il fut le brillant scénariste des Chemins de Malefosse, et il utilise ici quelques dialogues archaïsants qui font écho à cette grande série. La fin ouverte permet une reprise potentielle, mais on peut regretter le côté bancal du scénario, ce qui étonne de la part de Bardet, d'où le succès trop confidentiel de la série, qui réserve quand même une lecture agréable.
Commençons par le point positif : le dessin ! Moi, je le trouve plutôt réussi. Certes, les décors ne sont par trop détaillés. Mais Stalner évite l’écueil d’un trait trop figé typique des récits historiques. C’est d’ailleurs la principale raison de son achat (en occasion). Cette série pèche par contre par son scénario. Seul le premier tome a captivé mon attention. La suite se perd dans des circonvolutions vaines sur la vraie identité de Colin Tranchant. J’ai fini par décrocher après le tome 2 et ai lu la suite d’un œil distrait, la faute non pas à un récit dur à suivre mais bien à l’ennui qui m’a gagné. C'est d'ailleurs la principale raison de sa revente . . .
Jusqu'au bout. Jusqu'au bout j'aurai été déçu par cette série qui, à aucun moment, n'a su me captiver ou ne serait-ce que faire apparaitre une étincelle de surprise, de bonheur ou simplement capter mon attention. Jusqu'au bout, la narration m'aura paru lourde et inutilement complexe et embrouillée. Jusqu'au bout, les dialogues m'auront rebuté par leurs tournures et leurs phrasés alambiqués qui compliquent la compréhension et ralentissent la lecture. Jusqu'au bout, les dessins m'auront eux aussi déçus par le manque de beauté dans les visages et les expressions. Pourtant, l'ensemble est plutôt plaisant, avec un niveau de détails moyen mais correct et une mise en couleur sans surprise mais sans défaut particulier. Jusqu'au bout, je serai passé à coté du coté fantastique de l'œuvre. Jusqu'au bout, Gilles des Mauges m'aura paru lointain et sans saveur particulière, lui qui pourtant semble être au cœur de toute chose… Et au final, cette série qui devait tant nous surprendre a continué de me perdre dans les méandres du scénario qui s'enlise je ne sais comment dans un vide éternel. La fin me laisse froid, l'histoire tant attendue ne prend pas de hauteur, le dénouement sonne creux, sans saveur, sans épice. Surtout, tout m'est paru prévisible et couru d'avance. Allez, je l'accorde, je ne savais pas qui était le vrai père de Colin, mais cela change-t-il fondamentalement le problème ? Je suis complètement passé à coté. J'arrive à la fin de cette série et je ne sais toujours pas si j'ai bien tout compris. J'ai uniquement l'impression qu'il s'agit ici de la fin de la série, mais comme il me manque encore quelques pièces à ma compréhension, je ne peux me résoudre à y croire. Pourtant, un épilogue en noir et blanc (ils n'avaient plus les moyens pour mettre de la couleur ?) en 6 planches en fin de dernier album nous le laisse penser fortement. Le malheur dans ces 6 dernières pages, c'est que je m'aperçois que ma critique sur le dessin depuis le premier tome se conforte. Parfois, un dessin mis en couleur perd de sa superbe avec une mise en couleur baveuse, imprécise ou des couleurs simplement mal choisies. Ici, je m'aperçois que le trait que je n'aimais pas, eh bien, je ne l'aime toujours pas. Toujours ces visages chewing-gum, qui fondent au soleil, toujours ce trait général auquel je n'adhère pas. Cela vient sûrement de moi. D'autres, j'espère auront su aimer et capter le message désiré par les auteurs. Je n'aime pas écrire du mal d'une BD et j'espère fortement que d'autres lecteurs pourront donner une autre vision de cette série qui a sûrement, malgré tout et malgré moi, des qualités ! :-/
Cette série m'a accroché surtout par son titre et son quatrième de couverture. Je me suis dit:" voila une bd qui va m'apprendre quelque chose sur une profession, une époque à travers un récit romancé...". Et au lieu de ça, j'ai eu un méli mélo d'intrigues plus ou moins alambiquées, de démonistes, de proxénètes, de sociétés secrètes, de frères sosies, etc. Enfin, un joli fouillis, quoi ! Rajoutez à cela que la psychologie des personnages est assez variables, avec par exemple un héros qui oscille entre le bon samaritain et le meurtrier de sang froid, une belle blonde qui se pâme devant le héros qui serait également (peut être) à la solde du méchant, un jeune rabatteur qui devient le suivant du héros et qui sait mourir on ne sait trop pourquoi, on ne sait trop comment, quand on n'a plus besoin de lui... On a tout du long l'impression que le scénario avance à l'aveuglette, à l'improvisation sans vraiment de fil conducteur, avec des personnages qui sortent de nulle part, sans but précis. Jusqu'a l'épilogue en fin de tome 4, ou les méchant meurent et les gentils triomphent en trois pages, histoire de boucler là une série il est vrai, bien mal engagé à mon sens. Le dessin rattrape tout de même un peu l'ensemble, surtout au niveau des décors (châteaux forts, églises, prieuré,...) qui semblent être le véritable moteur de ce petit voyage à travers la France et à peu près la seule justification du titre un peu pompeux de la série.
Tout d’abord un grand merci à ma seconde maison, la Médiathèque, d’avoir acquis cette série ! Séduit par le caractère historique de la bande dessinée, attiré par la consonance qu’elle partage avec une autre série de renom j’ai donc jeté mon dévolu de lecteur sur les aventures de Colin Tranchant. Trépignant d’impatience à l’idée de suivre notre personnage dans un siècle où les faits laissent une large place à l’imaginaire, où le regard se perd dans la découverte d’une époque, où… J’en fais trop ? Cela tombe bien car j’ai bien vite perdu Colin au fil des pages. Sans jamais le retrouver d’ailleurs au fil des albums… Le tour de force vient du fait que j’ai égaré Colin au sens propre comme au figuré… Perdu au sens propre car les personnages ont la fâcheuse tendance à multiplier les ressemblances et à nous forcer à un « qui est qui ? » peu agréable. La faute en revient à un trait épais bien trop saccadé, surtout au regard des personnages féminins qui viennent parfois « décorer » les planches. Tour de force j’ai également perdu notre héros, qui n’en a d’ailleurs aucun attribut, au fil d’un scénario que j’ai trouvé profondément ennuyeux, insipide… Bref vous l’avez compris je n’ai pas du tout aimé cette série à qui j’ai pourtant laissé une chance au travers des quatre albums qui la composent. Voilà pourquoi je tiens à remercier ma médiathèque qui m’a épargné un investissement dans lequel j’aurai très bien pu m’engouffrer au vu de mon intérêt pour ce style historique qui, dans le cas présent, m’aurait laissé un goût amer. Je précise que mon but n’est pas de mettre à l'index les deux auteurs, ni même « d’allumer » gratuitement avec le courage d’un critique abrité derrière son écran. Toutefois compte tenu du choix énorme que nous offre le neuvième art les avis sont aussi là pour ça. Que celui qui n’est jamais sorti de sa librairie avec l’excitation d’avoir découvert une nouvelle pépite et qui n’a jamais été rattrapé par la sensation du François Pignon invité à un dîner me jette la première… non pas là.
Les aventures de Colin Tranchant ne m'ont pas laissé un excellent souvenir. Cela commence plutôt bien mais cela se perd dans des méandres scénaristiques confus. Le lecteur est perdu en route. A la fin, la lecture devient plutôt d'un ennui mortel. On sent un réel manque de maîtrise dans la réalisation du scénario et même pour le dessin plutôt inégal. Sans moi pour la suite.
Les scénarios en valent bien d'autres, les personnages sont plutôt intéressants, le tout est assez agréable à lire, mais après quelques pages prometteuses, Jean-Marc Stalner opte pour un style semi-réaliste qui ne correspond pas au texte. Les mises en page sont fouillées, mais le dessin paraît vraiment trop caricatural pour convaincre dans le cadre d'une série historique. Pourtant, les premières pages du tome 1 sont magnifiques. Hélas, cela change rapidement. Dommage car le tout ne manque pas d'ambition...
Commençons par le dessin; il a l'avantage d'être assez souvent dynamique. Par contre, autant certaines cases et certains décors ne sont pas moches, autant d'autres le sont vraiment. Les visages sont déformés, les personnages difficilement reconnaissables, quelques décors décevants. Bref, ce n'est pas très bon au niveau dessin. Mais le pire tient surtout dans la narration. Le sujet aurait pu être intéressant car original (le monde des tailleurs de pierre) mais l'histoire n'est pas bonne du tout, ou alors tellement mal racontée que c'en est pénible et incompréhensible. La succession des répliques est dure à suivre, les textes écrits pour partie en ancien français sont difficiles à lire, la narration peu claire, l'histoire pas prenante du tout telle qu'elle est racontée. C'est avec un gros effort et un agacement certain que j'ai dû finir ne serait-ce que le premier tome de cette série : ça ne m'a pas du tout plu dans sa narration, ça m'a agacé tout du long. Bref, je ne vous conseille pas cette lecture.
Je n'ai lu que le premier tome et ça ne m'a pas donné envie de me pencher sur le second... Bon, ce n'est pas nul... Il y a pire (bien pire) comme série. Mais ça donne l'impression d'un manque de maîtrise, que ce soit dans le dessin ou le scénario. L'histoire n'est pas très originale, je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages... Les péripéties s'enchaînent sans marquer les esprits ; et puis arrive le mot fin, et on referme l'album pour l'oublier vite fait. Bref... Mon sentiment à l'égard de ce titre peut parfaitement se résumer par un "Bof" et un haussement d'épaule.
Mouais... deux auteurs qui se sont dits que la BD pseudo-historique était un bon filon... mais c'est loin d'être à la hauteur de ce qu'ils ont déjà fait. Un scénar tordu et dur à suivre, des dessins non seulement moches mais durs à lire, des personnages ni crédibles ni attachants, je ne vois pas trop de raisons de continuer cette série, mieux vaudrait s'arrêter là et se faire oublier...
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