Otaku Girls (M?s? Sh?jo Otaku-kei)

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Attention : tomber amoureux d’une fan de yaoi peut entraîner de graves effets secondaires !


Futabasha Otaku Seinen

Comment déclarer sa flamme à une fille qui vous croit gay ? C’est la galère dans laquelle se trouve Takahiro, un lycéen qui en pince pour l’adorable Rumi, au point de poser pour elle au club d’arts plastiques. Le problème, c’est que Rumi est une otaku finie, une passionnée de manga yaoi, et qu’elle voit des homos partout. Ivre de bonheur, elle s’imagine une liaison entre Takahiro et le playboy du lycée, Shunsuke. Voilà qui n’arrange pas non plus la très glamour Yasuko, elle aussi otakette jusqu’au bout des ongles, qui a des vues sur le beau gosse. Vous suivez ? Amourettes, quiproquos et humour déjanté dans un manga pour et sur les fans de manga ! texte : Doki-Doki

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Août 2009
Statut histoire Série terminée 7 tomes parus

Couverture de la série Otaku Girls © Doki doki (Bamboo) 2009
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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31/08/2009 | Spooky
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Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

J'avoue que c'est plutôt bien dessiné mais je n'ai guère souscrit à ce récit qui m'a paru assez ennuyeux à la lecture. Certes, c'est plutôt audacieux avec ce sujet sur les otakus version féminine. L'audace provient du fait qu'une lycéenne éprouve des fantasmes sur les garçons gay. Pourquoi pas, après tout ? Mais bon, il y a sans doute mieux. C'est un pitch de départ pour donner lieu à des quiproquos amusants. Cependant, c'est trop déjanté pour me plaire. Cela part dans tous les sens. On peut rire de tout mais encore faut-il que cela soit bien réalisé c'est à dire avec subtilité. Plaisanterie et parodie seront au rendez-vous. Une lecture un peu lourde au niveau des dialogues. Moi, je passe mon tour sur ce titre et c'est sans regret.

08/09/2019 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

J'ai été surpris par ce manga. Pas forcément par le dessin, non, celui-ci est agréable, dans une tradition shôjô de qualité, mais bel et bien par l'histoire. C'est en effet une mise en abyme, en quelque sorte, sur les otakus, ces fans de mangas et d'animés. Rien de bien folichon a priori avec ça, mais le premier tiers du premier tome a de quoi amener des commentaires, jugez-en plutôt : [SPOILER] Dans un lycée japonais, Rumi est une élève fan de yaoi (genre de mangas et animés qui racontent des histoires sentimentales entre garçons). Elle est secrètement amoureuse de Takahiro, qu'elle croit être en couple avec Shunsuke, le play-boy du lycée. Cependant il accepte de poser pour elle, car elle suit des cours d'arts plastiques. Un jour pendant une séance de pose il aperçoit sa petite culotte et a une érection. Il la lui fait toucher, car elle se montre curieuse... Plus tard elle demande à Takahiro de prendre une pose absolument ridicule -affublé d'oreilles de chat- afin de ressembler à un personnage de son animé préféré. Shunsuke manque s'étouffer de rire derrière la porte. Encore plus tard, les deux garçons s'embrassent par accident, et Rumi a immortalisé l'instant en photo, laquelle photo se retrouve placardée dans le lycée, pour saluer leur coming-out... [FIN SPOILER] Je raconte très mal, mais l'enchaînement des quiproquos est tellement con que ça m'a fait rire. C'est truffé de situations de ce niveau, de dialogues hilarants qui m'ont fait hésiter sur la posture de l'auteure : premier ou troisième degré ? La suite n'apporte pas de réponse puisqu'elle est moins drôle, à l'exception d'une scène où Rumi se fait rouler une pelle par les deux garçons, mais aussi par sa meilleure copine, elle aussi otakette et accessoirement soupirante éconduite par Shunsuke. Un autre truc marrant, l'espèce de "filtre" yaoi que Rumi "plaque" sur les scènes impliquant les deux garçons. Une simple discussion sur le football, vue de loin, devient ainsi une scène romantique où tous deux se disent des choses très tendres... Le seul élément qui m'ait gêné dans ma lecture sont les "hors-textes", ces bouts de dialogues intercalés un peu partout, procédé fréquent en shôjô, mais qui ici, de par leur abondance et leur petite taille, m'ont un peu exaspéré. Au final, une petite curiosité, mais méfiance, la suite ne sera peut-être pas aussi drôle...

31/08/2009 (modifier)