Sandokan
Nous sommes au XIXe siècle, sur les côtes de Malaisie, Sandokan dirige les Tigres du Mompracem, des pirates qui combattent le pouvoir colonial anglais. Entre abordages meurtriers et embuscades dans la jungle, ils mènent la vie dure aux soldats de Lord Guillonk, aventurier sans scrupules et représentant de la couronne britannique….
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Asie du sud-est Auteurs italiens Format à l’italienne Pirates Pratt
Mer de Malaisie, 1849, à quelques miles des côtes occidentales de Bornéo. Sur son île sauvage de Mompracem assaillie par la tempête, un inquiétant personnage veille : le pirate redouté que les Anglais rêvent de capturer et que l’on surnomme le Tigre de Malaisie, Sandokan. Bientôt arrive celui qu’il attend, Yanez, un Portugais, venu lui parler d’une splendide jeune femme aux cheveux d’or installée à Labuan, dont la réputation de grande beauté s’est répandue dans toute la région. Galvanisé par le récit de son ami, Sandokan décide de prendre la mer. Destination Labuan, à la fois pour contempler de ses yeux cette femme mystérieuse et pour se venger des Blancs qui ont assassiné sa famille…
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 26 Août 2009 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
Je suis un inconditionnel d'Hugo Pratt. Et forcément cet inédit a piqué ma curiosité. Adaptation des "Tigres de Mompracem" d'Emilio Salgari. En 1969, Pratt et Milani travaillent sur ce Sandokan, le premier tome sera achevé et non publié, le second n'ira pas plus loin que quatre planches suite à une brouille avec son éditeur. Quel dommage. La Malaisie et la mer de Chine pour toile de fond. Un héros charismatique, Sandokan, chef des pirates des Tigres de Mompracem, le poil à gratter du pouvoir colonial anglais. Un récit, avec tous les ingrédients inhérents pour en faire une superbe aventure. Le dessin, comme souvent avec Pratt, est superbe et maîtrisé, ici, dans un merveilleux format à l'italienne. Toujours ce noir et blanc dépouillé qui transpire l'air salin et la sueur. Si vous aimez Pratt, à lire évidemment. Note réelle : 3,5
« Sandokan », voilà qui me rappelle (mais plus le nom que les détails de péripéties finalement) une vague série télé dont j’ai dû voir quelques épisodes au tout début des années 1980 je pense. Le nom m’a donc attiré, mais aussi la présence au casting de Pratt, un auteur qui m’intéresse. Et d’ailleurs, c’est un peu lui qui sauve la note, et l’équilibre à la moyenne : j’aime bien le dessin de Pratt, qui fait du Tigre de Malaisie un être à la fois inquiétant et séducteur, quasi félin dans son aspect, « habitant » son surnom. Pour le reste, l’histoire en elle-même se laisse lire, mais manque de fond, de surprise, et carrément de fin, puisque l’aventure s’est arrêtée brusquement (Pratt n’avait fait qu’une partie, l’ensemble n’ayant initialement pas été publié : ce sont donc des sortes de « fonds de tiroir » qui sont ici publiés). A lire à l’occasion, mais l’investissement ne devrait concerner que les fans irréductible du grand Pratt. Note réelle 2,5/5.
A réserver aux inconditionnels de Pratt, ce que je ne suis pas, puisqu’après Saint Exupéry - Le dernier vol c'est le second livre que je lis de cet auteur. Et 'faut vraiment être un auteur culte pour qu'un éditeur puisse éditer ce genre de série inachevée pour contenter le fan, frustré de ne pas avoir de nouveauté de grands auteurs disparus, sous la main (enfin en rayon)... Même si je n'ai pas trop d'outils de comparaison, j'ai quand même l'impression que ce "Sandokan" est une œuvre mineure dans la biblio de Pratt (et elle fut d'ailleurs abandonnée au profit des aventures d'un dénommé Corto). A l'origine, sans être passionnant, le récit n'est pas mauvais, mais ça m'a tout l'air d'être un roman d'aventures/action "de base", sans grande originalité... Mais peut être que si j'avais pu lire l'intégralité de l'histoire (et non, moins de la moitié, oui car il manque des pages à l'épisode 1 et tout l'épisode 2), j'aurais accroché, qui sait ? Le dessin de Pratt ne m'a pas époustouflé. C'est joli, mais pas magnifique... En fait je trouve qu'il possède beaucoup de charme, d'élégance, de raffinement mais il manque énormément de précision et c'est dommage. Bref, plus une BD éducative (grâce au dossier composé de textes de nombreux auteurs érudits différents) que vraiment divertissante.
Je pense que je n'ai jamais autant aimé le dessin de Pratt qu'ici. Peut-être que j'aime bien à cause du format parce que, normalement, je ne suis pas un grand fan de son trait. Ici, c'est la grande classe et la seule chose que je n'aime pas est que je trouve que les visages des personnes manquent un peu d'émotion. Ils ont les 3-4 mêmes têtes durant tout l'album. Le scénario en revanche ne m'a pas attiré. Le personnage principal est assez antipathique à mes yeux et parfois j'avais un peu de difficulté à comprendre les motivations des personnages alors que le scénario est assez simple. Ça doit être parce que je n'ai pas accroché et qu'après une vingtaine de pages je me fichais de ce que je lisais. Ou peut-être qu'il me manque des références historiques pour vraiment apprécier et comprendre les actions des personnages. Ça ne serait pas la première fois avec Pratt.
Sandokan, "un Pratt" inédit, inachevé de surcroit... C'est avec beaucoup d'appréhension quant à l'intérêt d'un tel événement que j'ai entamé la lecture de cette bande dessinée. Puis je l'ai ouverte... et l'ai dévorée ! Bien sûr une fois cet ouvrage terminé, on reste sur sa faim, mais au final quel importance. Une fois de plus, Hugo Pratt nous plonge dans un univers absolument sublime tant au niveau du dessin, qui selon moi restera un des plus réussis de l'auteur, qu'au niveau du personnage de Sandokan, qui allie la folie d'un Raspoutine au charisme d'un Corto. Les personnages secondaires sont hélas moins développés et, la série étant inachevée, on ne pourra jamais en apprendre plus... Mais ils ont tous un "potentiel" qui aurait donné envie de mieux les connaitre. Le fait que cette BD soit inachevée la réserve aux "fans" de l'auteur et ma note s'adresse avant tout à eux. Les inconditionnels de Corto Maltese y trouveront aussi plusieurs éléments qui auront servi à Hugo Pratt à poser quelques un des personnages des aventures du gentilhomme de fortune.
Un Pratt inédit, vite courons le découvrir. Dès le départ le trait de Pratt au sommet de sa forme, un nouvel univers mais avouons le quand même très (trop ?) proche de Corto. Le souffle de l'aventure et de l'exotisme flotte sur cette bd mais, comme roedlingen, après l'avoir refermé il y a une certaine frustration car le second tome est fait en 2 planches plus un texte explicatif. Juste le temps de s'y plonger que l'on en est expulsé. Alors pourquoi conseiller l'achat ? Parce que le dessin est magnifique, l'histoire est enlevée et même si la fin est expéditive on la connait, pas comme nombre d'ouvrages qui sortent tous les ans sans suite et que je prendrai plaisir à m'y replonger de temps à autres.
Il était un contemporain de Corto dans l’univers créatif de Pratt, il restera dans des cartons, inachevé suite au succès rencontré par Corto Maltese … Etrange destin que celui de ce prince pirate dont le désir de vengeance est patent. J’en viens même à me demander si ce n’est pas lui qui aurait vaincu Corto s’il était sorti quelques temps avant, tant le passé et le caractère de ce héros paraissent propices à l’aventure ! Question Dessin, il s’agit de la bonne veine de Pratt : plus mûrs que pour la ballade de la mer salée, ils sont dignes des bijoux vus entre « Toujours un peu plus loin » et « les Celtiques » de Corto. Les noirs et blancs à l’encre de chine rivalisent de lumière et d’obscurité pour illustrer l’éventail des possibles en ces mers lointaines. La technique demande une maîtrise parfaite, Pratt prouve qu’il la maîtrise ! A noter que le format est à l’italienne (au sens horizontal). Question scénario maintenant, il y a de quoi être frustré ! Est ici publié un album inachevé, entendez qu’il était prévu en 2 tomes et que vous n’aurez que 4 planches brouillon du second tome… Si on passe outre le fait que nous n’aurons jamais la suite, le premier tome qui nous est présenté est de bonne facture. On sent le personnage principal qui est le plus développé dans ses contradictions et sa folie, on navigue avec plaisir dans ces eaux moites et on découvre la belle qui fait tourner les têtes. La sienne a l’air de tourner bien vite, un peu comme les jeunes que rencontre Corto. Elle m’a fait penser à Pandora. Nous n’aurons pas le temps de découvrir d’autres personnages secondaires significatifs, tout au plus pouvons nous qualifier le caractère de ce pirate. Il a cette folie « raspoutinienne » de la mort avec ce pragmatisme « koinskien » et aussi quelques chimères comme Corto. Il m’est familier après quelques planches et la description de facettes de son caractère me fait de plus en plus l’apprécier. Là est le drame, une fois adopté, l’histoire s’arrête car il a été vaincu par Corto… Le tome 1 mérite mais le fait que ceci reste à jamais inachevé diminue l'intérêt. Cet opus donne donc une jolie impression de l’univers de Pratt, moins onirique et moins poétique que Corto il présente un opus d’aventure avec un dessin sublime. A lire mais à acheter seulement pour les inconditionnels de Pratt…
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site