Rockabilly Zombie Superstar
Billy Rockerson, un minable sosie d'Elvis, se fait mordre par un zombie un soir de représentation. Devenu un mort-vivant, il décide de changer de vie et part sur les routes du comté de Shelby, Tennessee, à la recherche du cadavre de son père, ancien joueur d'harmonica renommé.
Elvis Presley Label 619 Le Rock Zombies
Billy Rockerson, un minable sosie d'Elvis, se fait mordre par un zombie un soir de représentation. Devenu un mort-vivant, il décide de changer de vie et part sur les routes du comté de Shelby, Tennessee, à la recherche du cadavre de son père, ancien joueur d'harmonica renommé. En chemin, Billy rencontre ceux qui l'aideront à former un groupe de rock'n'roll légendaire mais aussi ceux qui chercheront à le stopper ! Un road movie méchamment drôle avec une pin-up ravageuse, des péquenauds américains, des militaires revanchards, des coups de pelle et des hordes de zombies affamés.
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Date de parution | 03 Septembre 2009 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Ah ces zombies, ils sont vraiment partout! Une chose est sûre c'est qu'ils sont omniprésents dans la culture populaire et en particulier en bande-dessinée. Les séries mettant en scène ces êtres décharnés ne se comptent plus, d'ailleurs pour mon plus grand plaisir car je suis un fan de ces charmantes créatures. Les séries comme Walking Dead ou encore The Zombie : Simon Garth font partie de mes lectures favorites. Cette fois-ci les auteurs nous présentent un monde dans lequel les zombies ont leur place. Les gens s'en servent comme des larbins. Ils doivent les faire tatouer comme des animaux et ils peuvent les utiliser en faisant attention qu'ils ne deviennent pas incontrôlables. C'est dans cet univers que nous suivons les aventures de notre héros, un minable sosie d'Elvis Presley qui s'est fait mordre par un mort-vivant et qui va petit à petit finir par rejoindre cette charmante confrérie. Bien sûr une histoire mettant en scène un sosie du King ne pouvait que faire de nombreuses allusions au Rock 'n Roll, mais malgré cet aspect original je ne fus pas plus emballé que cela par ce diptyque, peut-être à cause de son happy-end car ce n'est pas le genre de dénouement que j'apprécie en règle générale. Il se laisse lire rapidement et sans ennui, voilà tout. Par contre je ne compte pas m'y replonger un jour même si certaines répliques m'ont fait sourire, car il est vrai que l'humour est très présent dans cette série. C'est exactement le genre de série que l'on peut qualifier de comédie horrifique. Le dessin est agréable mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable. Ce n'est pas le genre de dessin que j'affectionne le plus même si j'avoue qu'il est plaisant à regarder. Je conseille la lecture de ce diptyque aux fans de zombies par contre l'achat est à mon avis dispensable. Un emprunt à la médiathèque serait plus judicieux.
Du Rock'n Roll ? Du Zombie en pagaille ? Tout ça haché menu façon satyre de la société américaine assaisonné sauce piquante... Je prends le menu à emporter ! C'est avec la réédition en version intégrale, toujours chez Ankama, que je découvre la bête. Bel objet déjà : la couverture toute en fond noir avec ce zombie affublé d'une banane rockabilly en rouge rehaussé de vernis sélectif en jette ! J'ouvre et c'est parti pour le grand délire ! Graphiquement, d'emblée j'aime beaucoup. Très belle colorisation, dessin nerveux et expressif, très belles compositions de planches dynamiques avec une absence totale de contours de cases quand il y en a, et tout ça parsemé de planches pleines pages, soit pour assoir quelques effets de manches et de dramatisation, soit pour inclure quelques fausses pubs au fil de l'album. Bref, Nikopek dont je découvre le travail avec cet album envoie la gouache et tout ça fleure bon les albums dont je me régale ! Malheureusement, à trop vouloir en faire, on fini parfois par péter une corde et le solo d'anthologie perd soudain de sa superbe. Car si je suis plutôt preneur côté grand délire avec un grand N, là j'avoue que ça s'éparpille un peu trop à mon goût sur la longueur. Dommage, car le rythmique soutenu de cette histoire est plus qu'entrainant, en laissant pas mal de viandoche sur le bitume. Reste que cette quête du paternel pour recréer un groupe mythique est un peu capilotractée par moment... Mais bon, c'est peut-être ça le grand secret pour réussir sa banane ! A lire pour les amateurs de zombies, de Rock'n Roll, tout fan d'Elvis qui se respecte et les grands amateurs de n'importe quoi. Un bon moment de délire tout de même qui repose bien le cerveau.
Hum. Ca ressemble beaucoup plus à un défouloir de geeks ou de fanboys qu'à un véritable projet. Alors certes, il y a du jouissif dans l'accumulation d'injures, de bons mots (et encore, je suis sûr que le scénariste s'est retenu) et dans les scènes de démembrement, mais ça ressemble quand même à une accumulation de clichés et de scènes-choc à la mode zombie... C'est marrant par moments, mais ça s'arrête là. En plus le trip avec Elvis mort-vivant, j'ai déjà vu ça dans un film il y a peu... Par contre je ne suis pas preneur du dessin. Trop immature à mon goût, irrégulier, les personnages ont des têtes différentes d'une case à l'autre... Ca n'aide pas à faire passer la pilule...
Fan depuis longtemps de zombies et autres franchises portant sur les morts-vivants, c'est avec une avidité non dissimulée que je me suis procuré cet opus. Couverture racoleuse, titre laissant présager une histoire rocambolesque et totalement loufoque, je pense tomber sur un pseudo "Shaun of the dead" ou "Bienvenue à Zombieland" en papier. Mais la surprise est là, on se laisse finalement prendre au délire scénaristique et visuel de l'ensemble. Il faut dire que Lou et Nikopek font du bon boulot ensemble. Les dessins sont vraiment "cools" et je n'utilise pas ce mot pour rien. En effet, l'album dégage un sentiment de non prise de tête avec un humour noir et potache qui s'assume à 200%, et on se surprend à suivre notre ami Billy dans son road movie zombiesque. L'Amérique très année 60/70 est très bien représentée avec des publicités à mourir de rire et un environnement kitsch à souhait. Les effets plus gores sont bien réalisés et je les trouve assez bien distillés dans l'histoire, il n'y en a ni trop ni pas assez, un juste dosage. Le scénario est un gros délire. Notre ami est donc un zombie qui est conscient de son état (comme dans Loving Dead (Fragile)) et qui, de par l'apparition divine du King, décide de vraiment vivre sa vie à fond. La morale de l'histoire, éculée depuis longtemps par un certain Romero, est que l'homme est bien pire qu'un zombie, du coup on traite un peu le même sujet classique concernant les zombies. Mais notre héros reste attachant, drôle et on prend un malin plaisir à suivre ses pérégrinations dans les Etats-Unis. En bref, un bon délire servi par un graphisme au poil avec des références à beaucoup de films de zombies (l'armée des morts, fido...). Moins bon que Zombie de Garrett mais très bon quand même! Et n'oublions pas : Le rock n'roll n'est pas mort, on creuse on restaure, c'est sérieux. Mineurs de fond sonore, on fait dans le métal précieux ! Rock n'Roll is not dead!
Derrière ce titre un rien racoleur et suintant bien la série B ou Z comme je l’apprécie au cinéma se cache la dernière production de l’éditeur Ankhama sous label 619. Forcément tout bon fan de zombies dont je fais partie va se jeter dessus sauf qu’il est clairement indiqué dès le départ que le héros sera un zombie bien pensant et tout à fait conscient de sa situation, donc qui parle et vit comme un vivant à ceci près qu’il va profiter de sa situation de non-mort ou plutôt non-vivant pour régler quelques comptes à son ex épouse… Cela me rappelle fortement l’orientation prise par Rafaelle pour son Loving Dead (Fragile) et qui m’avait fortement déçu par le manque d’ambition et d’intérêt suscité malgré une certaine qualité du dessin. Ben "Rock a Billy Zombie Superstar" nage malheureusement dans les mêmes eaux que Loving Dead (Fragile)... Tout d’abord on est agréablement surpris par la qualité d’un dessin dynamique rehaussé d’un certain sens du cadrage donnant un ton comics à l’ensemble, ce qui tombe bien étant donné que l’environnement choisi par Nikopek et Lou lorgne du coté des péquenots américains. Ensuite la colorisation est vraiment très belle et réussie, ce qui nous donne au final un bouquin toujours aussi bien réalisé avec bonus et clins d’œil à la clé, une constante chez Ankhama dont je me félicite d’apprécier la rigueur mais comme l’adage ne fait pas toujours le plumage (voir les collections Soleil pour ne citer qu’un exemple concret et parlant). Et "Rock a Billy" malgré tout cela ce n’est pas Mutafukaz… En gros les zombies investissent encore et toujours le sol américain (nous on est bien tranquilles finalement en Europe bien qu’il existe des Brice Hortefeux :) ) et notre héros, un sacré loser sosie du King, est vite contaminé et devient à son tour un zombie. Sauf qu’il s’agit là d’un zombie pas trop amoché (enfin pour le moment), bien conscient de sa nouvelle existence et magnifié par la venue d’Elvis himself qui va l’investir d’une mission : buter son ex-femme à l’aide d’une pelle ! Voilà c’est l’essentiel du scénario, sic ! Alors ça se laisse lire et ça devient de plus en plus palpitant et marrant au fur et à mesure mais soyons très franc, le scénario ne tient pas ou peu la route. Je n’ai réellement accroché qu’à partir de la rencontre entre Billy et sa dodue épouse, donc à 3/5ème du bouquin il était grand temps que cela démarre ! Et pourtant les scènes de bravoure avec zombies ne sont pas en reste, dès qu’il faut passer à la vitesse supérieure et accélérer la cadence, le récit prend de l’envergure avant de retomber tel un soufflé quelques pages après. Malgré le gore, peu de suspens, il ne s’agit pas d’un récit horrifique à vrai dire mais plutôt d’une comédie un peu lourde avec du zomblard à l’intérieur (dont un fameux Spooky ;) ). J’ai par contre détesté tous les clins d’œil vraiment gros et téléphonés d’affiches des films de Romero (qui fait une apparition également) mais bon allez savoir ce qui l’emporte entre la qualité des dessins, le talent du dessinateur et celle du livre en général mais j’ai néanmoins un petit faible pour cette série qui ne va pas s’étirer trop loin car prévue uniquement en deux tomes ce qui est un bon point supplémentaire ! En tous cas Nikopek risque d’aller très loin et j’ai envie d’encourager cette série qui je l’espère va croitre en intérêt comme elle a su le faire tardivement au gré des pages. Bref mon avis est aussi confus que son scénario mais oui j’aime "Rock a Billy Zombie Superstar" mais n'oubliez pas non plus que je suis grand fan de zombies ! ;)
"Allez, hop ! Grande claque dans ta gueule", comme dirait l'autre ! Pardon pour ce langage peu soutenu, mais la narration libre et fracassante de Nikopek et Lou laisse des traces... Quel plaisir de lire et de regarder une telle BD ! Une fois encore, Ankama est un révélateur de talent ! Car "Rock A Billy Zombie Superstar" est bien la mise au grand jour de deux auteurs plus que prometteurs et en parfaite osmose. Ecrit à 4 mains, sur une idée originale de Nikopek, le scénario de "Rock A Billy Zombie Superstar" a tous les ingrédients pour faire mouche. Humour tranchant, répliques décapantes, scènes cultes et gores à souhait. Mais ce premier tome n'est pas qu'une simple histoire de zombie sanguinolente puisque Nikopek et Lou insèrent dans leur récit quelques thèmes sociaux qui à l'heure actuelle pourrissent nos belles sociétés. Ainsi, le plus flagrant est celui de la différence. Pour résumer, un jour tu fais partie des vivants (et même si tu es un looser de première), tu existes, et le lendemain pour une raison quelconque, tu te retrouves de l'autre côté de la barrière et là, tu n'es plus rien. Mais, pour Billy Rockerson, être du mauvais côté ne va peut-être pas être si mauvais que ça... Côté graphique, c'est encore une bonne claque. Malgré quelques petits défauts de jeunesse, le style de Nikopek est ravageur et le moins que l'on puisse dire c'est que ses personnages ont vraiment la gueule de l'emploi. Le découpage dynamique et les cadrages dignes d'un film à la Tarantino, donnent un rythme effréné à l'histoire, à un tel point que l'on se surprend à être à la fin de l'album sans avoir vu le temps passer. Mais cet album ne serait pas ce qu'il est sans les flamboyantes couleurs de Lou. Y a pas à dire, ces 2 auteurs se sont bien trouvés. Alors si vous avez le cœur bien accroché, laissez vous embarquer dans un road-trip Roméro-Tarantinesque survitaminé avec à ses commandes 2 futures rock stars de la BD.
La couverture est assez attirante, c'est ce qui m'a fait feuilleter la bd, j'y ai vu un Elvis entouré de zombies et je me suis dit que l'idée pouvait être bonne, surtout après avoir lu le très original James Dieu de Pontarolo ; j'espérais trouver ici une lecture équivalente, hélas non. Il s'agit ici d'un sosie d'Elvis, Billy Rockerson, qui vit en poussant la chansonnette dans des bars, jusqu'au jour où débarquent les zombies. Atteint lui aussi par cette malédiction, il prendra parti pour ses potes les morts-vivants. C'est en gros le résumé qu'en fait Ankama et c'est aussi en gros ce qui se passe dans ce premier tome, en dehors de quelques petites choses supplémentaires, ce premier tome est bien vide. De plus il se veut humoristique mais en dehors de trois ou quatre sourires je n'ai pas trouvé ça très cocasse et c'est parfois un peu trop vulgaire à mon goût. Je ne ressens pas l'envie de lire la suite même si la fin de ce premier tome finit de façon à établir un suspense haletant… ? Si je puis dire. La seule chose qui ait vraiment attiré mon attention je vous la mets dans la galerie, un posteur va être surpris. Graphiquement j'ai trouvé l'ensemble très bon, les personnages prennent une grande place dans les cases et sont très expressifs, les couleurs sont parfaites et très variées et le découpage des planches très original. Ce style va à merveille avec ce genre d'histoire, mais le scénario n'est pas à la hauteur du dessin.
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