La Vieille Dame qui n'avait jamais joué au tennis et autres nouvelles qui font du bien
"Du moment qu'on rit des choses, elles ne sont plus dangereuses." affirmait Raymond Devos. Comme tous les gens qui savent nous faire rire de nous-même, Benoît Zidrou connaît le poids des choses, la gravité de la vie.
Auteurs espagnols Collectif École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg
Qui ose faire connaissance avec la vieille dame d'en face ? Sait-on qu'elle rêve de jouer sur le court central de Roland Garros ? Qui peut dire que cet homme gris et triste, qui a laissé un fossé se creuser entre lui et ses enfants, sera le premier qui prendra dans ses bras ce petit bout d'homme au corps déformé par la maladie ? Pour mettre en scène ses quinze nouvelles, Benoît Zidrou a cherché des auteurs sachant manier la bonne dose de réalisme et l'expressivité requise pour être toujours juste : un talent qu'on retrouvait chez tous les auteurs de l'école de Marcinelle (Franquin, Morris, Will...). Les neuf dessinatrices et dessinateurs rassemblés ici (Colombo, Cordoba, Gili, Homs, Hureau, Lafebre, Sempere, Siri, Van Beughen) ont tous cette qualité propre aux grands auteurs de BD : leurs histoires prennent vie sous nos yeux. On les lit la larme à l'oeil et le sourire aux lèvres.
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Date de parution | 04 Septembre 2009 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Avec ce recueil, Zidrou s’amuse à collectionner des moments de vie simples, parfois légers, parfois plus graves, mais toujours empreints d’humanité. Chaque histoire est un instantané, une petite bulle où le temps semble s’arrêter, et si certaines fonctionnent mieux que d’autres, l’ensemble reste homogène grâce à la plume tendre et malicieuse de Zidrou. Les dessins varient d’une nouvelle à l’autre, puisque plusieurs artistes y contribuent. Je suis toujours un peu perturbé quand il y a autant de diversité visuelle. On accroche moins à certains styles, forcément. Mais dans l’ensemble, les traits et les couleurs s’accordent bien avec les récits : doux, parfois mélancoliques, mais toujours chaleureux. En revanche, la nature même du format, avec ses récits courts, limite parfois la profondeur. Certaines histoires manquent de développement et restent un peu anecdotiques, ce sera ma principale frustration. Ce qui revient toujours, c’est cette volonté de Zidrou de mettre en avant les petites choses qui rendent la vie plus belle, même si ce penchant pour le « feel good » peut sembler un peu appuyé par moments. J'ai refermé l’album avec un sourire, mais sans véritable coup de cœur. Un recueil qui fait du bien, qui réchauffe un peu, mais qui laisse aussi une impression d’inachevé, je pense que je ne suis tout simplement pas le meilleur client pour ce genre de format. Une lecture agréable mais sans les fulgurances qui marquent durablement.
Forcément, ce genre de recueils d’histoires courtes prend le risque d’être inégal, et surtout celui de ne pas laisser à chaque histoire le temps de se développer. Sur ces deux points, l’album s’en sort relativement bien. L’homogénéité de l’ensemble est maintenue par le scénariste unique, Zidrou, même si les dessinateurs – aux styles parfois très différents – se relaient pour illustrer ces histoires. A part le dessin de Cordoba sur « Le Balcon » (pas mauvais mais pas forcément mon truc, alors même que c’est une histoire qui ne m’a pas franchement emballé) ou de Van Beughen sur « Noël Blanc (qui aurait par ailleurs mérité d’être développée), l’aspect graphique m’a plutôt convenu. La plupart des histoires se laissent lire. Mais, en plus d’être courtes (parfois trop), ces histoires peuvent clairement rebuter ceux qui sont allergiques à une certaine « feel good attitude » qui frôlerait l'overdose. En effet, Zidrou le revendique d’ailleurs expressément en introduction, il s’agit là d’illustrer certains « beaux sentiments » rendant la vie plus belle. Je trouve par contre les histoires intitulées « L’intimité » presque hors sujet – même si j’ai beaucoup aimé dessin et colorisation sur ces deux histoires. Bref, pour amateur de petits bouts de positivité…
2.5 Un recueil d'histoires qui ne m'a pas franchement intéressé. Au niveau du dessin, il y a différents dessinateurs et donc des styles différents. Ils se débrouillent bien, mais il n'y a aucun dont le style me semble mémorable. C'est bien fait, mais cela ne m'attire pas. Les différentes histoires sont des tranches de vie parfois drôles et parfois triste et je ne pense pas qu'il y a une histoire qui m'a touché et qui m'a semblé mémorable. Cela se laisse lire et fait passer le temps sans plus. Peut-être que je suis déçu de ma lecture parce que j'avais lu les avis enthousiasmes ?
Je suis toujours méfiant avec les recueils de nouvelles car ces dernières sont souvent de qualité très inégale. Mais là surprise, l’ensemble est relativement homogène. Les intrigues sont intéressantes et les graphismes des différents dessinateurs de fort bonne qualité. La BD se lit sans peine et avec beaucoup de plaisir. Ici pas d’action mais une succession de tranches de vie. Une bien belle découverte.
Après mon coup de cœur pour Lydie, que j'ai lu par le plus grand des hasards, je me suis penchée sur cette lecture pensant y trouver autant de plaisir qu'avec l'œuvre précédente, hélas ce recueil d’histoires courtes m'a passablement déçue. Je n’ai vraiment apprécié que « La vieille dame qui n’avait jamais joué au tennis », cette histoire qui donne le titre à la bd n’est pas eu droit au même traitement que Lydie, soit un tome entier, ça aurait donné une très belle histoire, c’est fort regrettable. Concernant les autres, il y a celles qui m’ont plu, toutefois avec modération, mais qui ont un graphisme assez grossier avec un trait plutôt épais, soit « Les Brulures », « Arthur » et « Vivaldi ». Celles intitulées « L’intimité » sont carrément rédhibitoires pour moi, voir ce que peuvent faire les gens dans leur salle de bains n’est pas très intéressant et encore moins de les voir se pisser à la gueule, je ne trouve pas ça émouvant, c'est crade et un tue l'amour par excellence, alors le message amoureux qu'elles veulent faire passer est passé aux chiottes, avec le pipi. Reste toutes les autres, moyennes et pour la plupart sans réelle surprise, les chutes de la majorité d'entre elles m'ont déçue, s'avérant vraiment trop banales. Des récits de la vie quotidienne, certes traitées avec douceur mais qui me laissent totalement indifférente ou presque.
Avec un titre pareil, on ne s'attend pas vraiment à lire un recueil de différentes histoires plutôt touchantes. J'ai adoré la première histoire qui donne le ton. Les autres récits s'enchaînent harmonieusement tout en essayant de respecter un certain style. La qualité est assurée dans l'ensemble. Plus encore, ce qui m'a réellement plu, c'est l'émotion qui se dégage de certaines histoires. Enfin un peu de tendresse dans un monde de brutes ! Cela fait du bien de lire des bandes dessinées comme celle-ci qui apportent un peu de fraîcheur grâce à une certaine simplicité. Du coup, on se dit que c'est dommage de passer à côté de choses dans la vie dont on aurait envie avant que l'inéluctable marche du temps ait fait sa besogne. Si vous n'avez jamais joué au tennis, qu'attendez-vous pour vous y mettre ? Cette lecture ne sera pas obligatoire mais on se sent mieux après l'avoir effectuée. :)
Difficile de s'imaginer qu'un tel bouquin avec ce titre à rallonges et une couverture certainement moins alléchante que n'importe quel titre de Manara puisse me laisser le sourire aux lèvres et une satisfaction toute simple et évidente.... Oui cette lecture rend heureux et fait du bien... Le tout est enrobé par un auteur que je ne connaissais pas, des dessinateurs talentueux tout à fait inconnus à mes yeux et une colorisation toute douce et aussi sucrée qu'une fraise tagada. Les histoires n'ont pas grand chose en commun en apparence (à l'exception de la première et dernière nouvelle qui sont connectées entre elles) si ce n'est qu'elles mettent en scène des personnes banales, de celles que l'on croise tous les jours dans un supermarché, un métro ou dans la rue à moins que ce ne soit nous mêmes ? Que ces nouvelles au nombre de 15 fassent deux pages ou plus, le constat est le même, on est surpris par tant de maitrise et de bons sentiments. Pourquoi tout ne serait que du noir dans des histoires banales ou dramatiques ? On peut y voir de l'espoir ou y trouver un moment de réconfort dans l'attente de jours moins roses... Pourquoi un moment d'intimité et donc de retard au boulot ne constituerait il pas une bonne excuse ? Faire l'amour pour la première fois à une personne est il plus émouvant que le faire en sachant que ce sera la dernière fois ? Voici un panel des questions soulevées dans cet ouvrage qui prendront une réponse tout à fait libre puisqu'elles interpellent en douceur son lecteur... Un petit trésor que je m'apprête à offrir à ma soeur pour son anniversaire que nous fêterons demain, une personne banale au coeur grand comme ça qui a adoré Le Combat ordinaire de Larcenet et dont cette compilation se trouve être à mes yeux un prolongement... A lire absolument.
15 histoires courtes tendres et touchantes. Des tranches de vie, des petits instants simples de bonheur ou de tristesse. Si dans l’ensemble ma lecture a été plutôt plaisante, les récits ne me semblent pas tous de même qualité, autant certains ont pu m’émouvoir, d’autres par contre ne m’ont pas du tout touché, voir même ennuyé. Je pense que j’attendais plus de cette B.D, notamment après la lecture de la première histoire qui m’a vraiment ému, la suite n’est malheureusement pas toujours à la hauteur. Hésitant sur la note a donné sur cet ouvrage, je me suis amusé à noter indépendamment chacune des histoires. 1 **** 2 *** 3 ** 4 ** 5 *** 6 ** 7 ** 8 **** 9 **** 10 ** 11 *** 12 ** 13 *** 14 ** 15 *** Ce qui donne donc une moyenne de 2.75, soit une note de 3/5.
Bien au chaud dans ma courtepointe, j’entame la lecture de ce recueil d’histoires courtes. Tout comme mes prédécesseurs, j’ai été séduit par le ton simple et vrai de ces récits intimistes. Ici, point de héros. Juste une tranche de vie d’hommes, de femmes, jeunes ou âgés, qu’on suit dans la peau d’un observateur externe. Ca tient un peu du voyeurisme. Mais il n’est pas malsain. Au contraire, ces récits anodins de prime abord laissent un goût de quiétude et de sérénité même s’ils ne sont pas tous gai. Pour illustrer cette belle diversité de récits, Zidrou s’est adjoint les services de dessinateurs qui me sont inconnus pour la plupart. Un pari osé et . . . réussi ! Parmi ces auteurs prometteurs, je retiens le trait de Jordi Lafebre qui présente une belle maturité (dans la veine d’un Cyril Pedrosa). Assurément un beau recueil.
Je suis un peu déçu par cette BD. Suite aux avis précédents, j'ai investi les yeux fermés. Ce recueil d'histoires courtes a des qualités et des défauts communs. Les scénarii sont de belles petites tranches de vie. On y découvre des personnages attachants pour les perdre rapidement. En effet, ce format ne permet pas de développer les histoires. Il n'y a pas de chutes exceptionnelles ni de morales réelles. On a finalement des petits reportages façon " striptease " l'émission de France3. Si la lecture fut plaisante, je n'ai pas eu de réel déclic faisant ressortir cette BD de la masse. J'ai apprécié les dessins dans leur globalité. Les divers dessinateurs et coloristes offrent un ensemble de qualité et une bonne continuité. Note finale : 3,5/5
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