Eco Warriors
Quand l'humanitaire se heurte aux grands intérêts des groupes industriels...
Asie du sud-est Environnement et écologie
Quand Chris se rend à Sumatra, en pleine jungle, il pense faire de « l’animalitaire », de l’humanitaire pour animaux en faveur d’une espèce menacée d’orangs-outans… En réalité, il débarque au milieu d’une vraie guerre entre gouvernementaux et rebelles, chacun actionnés par de puissants intérêts face auxquels les considérations pour la protection de la planète, voire même la vie humaine, pèsent peu. Avec réalisme, les auteurs montrent la violence de cette guerre, sourde mais réelle, et la difficulté de traduire la cause humanitaire sur le terrain.
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Date de parution | 27 Août 2009 |
Statut histoire | Série terminée (un 3e tome a été annoncé mais n'est jamais sorti) 2 tomes parus |
Les avis
L’intrigue joue sur des choses déjà vues : les magouilles de laboratoires pharmaceutiques, la recherche sur des animaux, et un lourd secret à cacher absolument, le tout délocalisé en Indonésie (avec les problématiques de la déforestation, de la préservation d’espèces menacées comme les orang-outans, etc.). C’est globalement dynamique, il y a pas mal d’action. Mais la série souffre quand même de deux gros défauts. D’abord elle semble avoir été abandonnée, et du coup on reste sur pas mal d’interrogations concernant Chris et ses liens avec les eco-warriors, ou avec certains milliardaires. Surtout, j’ai trouvé qu’un certain nombre de péripéties défiaient trop les limites du crédible (voir les moyens employés pour éliminer preuves et éco-warriors en fin de deuxième album !, ou tout simplement ces eco-warriors surgis d’on ne sait où, armés comme des mercenaires, sans que cela ne gêne grand monde. Je passe sur le rôle exact de Chris, plus que mystérieux. Le dessin hyper-réaliste est très lisible – même si le rendu est parfois bizarre, comme si des scories s’étalaient sur les planches. Bref, je suis sorti quelque peu sur ma faim de cette série, qui mêle aventure et thriller de façon parfois trop « primaire ». Note réelle 2,5/5.
Après la lecture du premier tome. J'ai emprunté cette BD sans connaitre quoique ce soit du contenu. En partant d'une page vierge, le jugement n'est pas faussé. "Eco Warriors" est divertissant, j'ai du mal par contre à comprendre quel est le fond de l'histoire. Ce tome introductif met en place pas mal de choses sans que les liens soient expliqués et sans explications sur certaines informations. Le dessin ultra réaliste fonctionne correctement, il demande quelques pages d'adaptation. Le soucis principal en l'état est le côté déjà vu. Cette lecture ne m'a pas donné l'envie d'investir mais j'emprunterai les tomes suivants tout de même. A suivre, je reste perplexe par rapport au premier tome qui a des qualités mais ne dévoile pas clairement son jeu.
Avec cet auteur pour moi, c'est tout ou rien. Ce début de série ne déroge pas à la règle et va directement se classer auprès de « Zéro Absolu », « Le Complexe du chimpanzé », ou bien encore « Le Bataillon des lâches ». C’est à dire aux côtés des séries de notre scénariste Marazano que j’ai le moins appréciées. Un thriller qui se veut écolo : les protagonistes sont là pour sauver des d’orangs-outangs… bon voilà… les bases sont posées. Nous allons pouvoir assister à une gueguerre des clans inintéressante au possible. Nous sommes également témoin d’une romance pas vraiment captivante concernant les deux protagonistes principaux. Pour finir nous suivons la vie d’une seringue… Car oui dès le début on sent bien que cette seringue va avoir une place importante dans la série. Tout y est entendu et téléphoné, un comble tout de même pour une seringue. Ce que je retiens de ce premier tome c’est qu’il sert d’introduction, mais, ce qui se passe au fil des pages aurait aussi bien pu tenir en dix pages. Bon, bien sûr j’exagère, mais ce tome m’a semblé un brin inutile vu le peu d'animations ou de surprises .... Par contre le sérieux avantage est sans conteste le dessin qui sert plutôt bien l’histoire, ou plutôt qui aide à lire ce récit. Je lirai la suite, curieux de voir s’il y a une bonne évolution... Mais je crains qu’elle ne se glisse jamais au coté des deux séries du même auteur que j’affectionne tout particulièrement « Cuervos » et « Genetiks ». (7/20)
Bonjour, J'ai aimé cet album pour son sujet original. Il est peu commun de voir une BD s'attaquer au thème de l'écologie (de moins en moins je vous l'accorde, ça commence à arriver ...) autour de la sauvegarde des espèces et des patrimoines humanitaires. L'ombre d'un grand groupe derrière amène une interrogation sur la suite à donner à cette série (un peu comme Carthago qui use du même artifice), et les personnages sont suffisamment crédibles pour être attachants. Les traits de caractère sont un peu poussés à l'extrême, mais sans exagération lourde, ce qui les rend tout simplement... humains. Ils sont ni noirs, ni blancs, ni gentils, ni méchants ... et font tout simplement de leur mieux pour vivre leur vie en faisant des choix et en les assumant. C'est notre lot à tous, et c'est plutôt une réussite dans l'expression des personnages. Il faudra attendre la suite pour en savoir plus. Le dessin est assez sympa, mais j'ai tout de même des regrets. D'ou une note de 3 et pas de 4. La qualité de dessin est indéniable ; richesse des décors, des détails, ambiances bien rendues, atmosphère, conditions climatique ... c'est du tout bon. Mais le rendu final, avec l'utilisation de l'informatique, gâche une bonne partie de tout ça. Le trait est parfois épais, parfois fin... diffère d'une case à l'autre... semble parfois vu à travers un écran... c'est assez gênant, et particulièrement dommage. Je ne sais pas quelle technique est retenue au final par le dessinateur, mais un dessin de cette qualité mérite mieux que les zooms informatiques pour remplir la taille prévue pour la case. C'était déjà un défaut des albums précédents. Le traitement de la couleur rend très bien les textures, et est donc plutôt bien fait, mais le problème de dessin rend difficile l'exercice de l'avis tranché à ce sujet. Une bonne BD au final, autant au scénario qu'au dessin, si ce n'est cette détestable impression que l'image n'est pas à sa taille normale ... ça gâche un peu le plaisir de lire. Un bon achat tout de même pour toutes les qualités restantes. A bientôt
Ahhhh voilà le Lamquet que j’aime. On l’avait perdu avec Blue Space, réédité par Glénat en début d’année, on le retrouve avec cette nouvelle série, prévue en trois tomes, toujours écrite par Richard Marazano. Ici plus question d’une équipe d’astronautes super-invincibles mais animés de sentiments humains, il s’agit des héros du XXIème siècle, les « éco-warriors », ces croisés de l’humanitaire, qui usent de tous les moyens pour défendre la cause noble qui les anime. Dans le premier tome Chris Galway n’a pas encore vraiment joué des poings ni pris les armes, il subit plutôt qu’autre chose. Bien sûr on ne sait pas l’ampleur du merdier dans lequel il a mis les pieds. Le scénario est assez classique, Marazano y a juste placé une légère romance entre les deux humanitaires, ainsi qu’une part d’humour indécrottablement attaché à Chris, un peu trop indécrottable par moments (la truie…). Malgré une légère propension au grand-guignol, le récit se tient à peu près, et j’aurai pas mal de curiosité à lire la suite de ce thriller écolo, l’écologie qui a souvent été au centre des bouquins de Lamquet ("Gilles Roux et Marie Meuse", Quasar ou encore Alvin Norge).
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