Kaplan & Masson
Un savant mène l'enquête avec un as des services secrets.
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Ligne Claire
Albert Bernstein, créateur de la bombe atomique est assassiné la veille d'un congrès sur la paix, qu'il avait lui même initié. Les savants ayant participé à l'élaboration de la bombe H disparaissent petit à petit. Un duo de choc, Kaplan -des services secrets français- et Nathan Masson- scientifique très séduisant-, mène l'enquète. Les savants, confinés à Paris devront rejoindre le Canada où un milliardaire excentrique les attend.
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Date de parution | 09 Septembre 2009 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
Scénario original. Dessins très travaillés. Tenues et décors divers bien documentés. Bravo !
Le parallèle entre ce duo et les légendaires Blake et Mortimer est assez évident. La période, un scientifique, un militaire, de l'espionnage, de l'aventure à papa comme à la bonne époque, bref, il n'y a pas de doute. C'est tout à fait le genre de BD que mon père adore lire, lui qui est fan de l'oeuvre de Jacobs, ou encore de Ric Hochet, Bob Morane and co... On est dans la même catégorie de série. Personnellement j'ai lu le premier tome, j'ai trouvé ça divertissant. On se laisse porter par l'intrigue avec curiosité, ce petit truc qui fait qu'on a juste envie de savoir qui est le méchant derrière tout ça. Dans ce sens, le cahier des charges est totalement rempli, ça fonctionne et on passe un bon moment sans se prendre la tête avec une histoire tordue et compliquée à suivre. On avance en essayant de résoudre cette enquête avant que le scénario ne livre les réponses, en essayant d'identifier le traitre sur la base des quelques indices disséminés par ci par là. Il parait que le deuxième tome est un peu différent et encore mieux selon mon libraire. J'ai passé un moment sympa, mais cette lecture ne me marquera pas outre mesure. Je lirais le second tome si il me passe sous la main, mais je n'en fait pas une priorité.
2 albums seulement pour l'instant, et 2 récits à cent lieues l'un de l'autre, il y a assurément un net changement de ton entre ces 2 albums. Dans le tome 1, il manque quelque chose pour que ça soit vraiment captivant, il n'y a pas le peps qui devrait donner une vraie dynamique à cette série. Ce tome 1 est plutôt une sorte d'hommage assez évident à Blake et Mortimer et aux vieux films de SF et d'espionnage impliquant des savants, tout en intégrant le paramètre du ninja, élément moderne. Le tout reste assez statique et limite soporifique, et Dieu que c'est bavard ! j'ai mis un temps fou à lire cet album... Le tome 2 est plus tourné vers l'action, il y en a même trop, c'est un véritable festival de péripéties, de fusillades et de poursuites effrénées qui s'enchaînent à un rythme trop rapide et qui serait plus un hommage à L'Affaire Tournesol. En même temps, il y a des scènes qui ne servent à rien, je ne vois pas l'utilité de mettre Masson sur un ring de boxe... et l'intrigue reste un poil confuse. Mais le véritable atout de cette Bd, ce qui lui donne un indéniable charme rétro et qui m'empêche de la noter 2/5, c'est son dessin, une Ligne Claire pure et plus souple, plus appliquée que dans le tome 1, une Ligne Claire qui bouge bien, pas comme celle figée qu'on voyait chez Martin ou Jacobs, avec aussi une précision d'horloger sur les décors (surtout lorsqu'ils sont connus) et surtout sur les voitures parfaitement reproduites : un régal à admirer ces vieilles caisses des années 50, comme chez Tillieux. Les cases sont également bien remplies et bourrées de petites détails. Dommage que les scénarios ne soient pas aussi soignés, ça aurait fait une Bd du tonnerre, mais l'ensemble présente bien, le ton un peu ahuri et les situations improbables sont bien menées. Une bonne lecture, mais que je n'achèterais pas, la lire en emprunt m'a mieux convenu.
Une série dont les deux tomes sont inégaux. En effet, je trouve le premier tome moyen. L'histoire est peu originale et convenue. Cela se laisse lire, mais cela ne m'a pas du tout passionné. Je sens que les auteurs voulaient rendre hommage à un certain style de vieilles bandes dessinées du genre Blake et Mortimer, mais ce n'est pas une raison pour faire un truc qui manque d'originalité. On est loin du génie de Jacobs. Le dessin est de la ligne claire classique un peu moyenne. Heureusement, le deuxième tome est beaucoup plus intéressant et original. Déjà le titre m'a donné envie de lire l'album et je ne fus pas déçu car c'est un scénario sympathique avec plusieurs bonnes idées et le dessin c'est grandement amélioré. Je conseille l'achat uniquement pour ce tome-là ! Il est à note que certains trucs qui se passent dans les deux tomes me font penser que je devrais peut-être prendre cette série au second degré, mais ces éléments ne sont pas assez présent pour que cela ressemble à une parodie.
Je viens de lire le second tome et c'est de la balle. Autant le premier m'avait laissé de glace, je n'avais même pas daigné écrire un avis pensant que ce n'était de toute façon pas pour moi, autant ici, j'applaudis des deux mains (mais comment faire avec une seule d'ailleurs?) En effet c'est une ligne claire dynamique, avec quelques ombres pour donner un peu de relief, et des postures pleines d'aisance et d'expression (dommage que je ne puisse pas ajouter des cases à la galerie : on a par exemple deux seconds couteaux d'1m80 pliés à l'arrière d'une Fiat minuscule, une poursuite à l'intérieur d'un train, un espion empoté qui tombe d'une corniche dans un canal avec tout son attirail d'écoute ...) Les traits aux courbes élégantes mettent en scène des voitures et des complets vestons de l'après guerre, sur un papier mat, aux couleurs très BCBG. Les décors (Rome, Vicence et Venise, essentiellement) sont parfaits. Cet univers très bien tenu vient se prendre en pleine poire des dialogues très proches de ceux d'Audiard (par exemple dans un talkie-walkie gros comme un magnum de champagne "Flageolet à rose des vents : effectif au complet." ou "Rhha, j'arrive pas à fermer le gilet, le rococo, ça me boudine !") et un comique de situation bien mis en scène (une brochette de types qui pissent au bord de la route, la cravate sur l'épaule, un type qui serre les dents dans une grimace très bien vue pour débloquer les écrous grippés d'une roue de fourgon Volkswagen, pendant que les autres l'engueulent depuis l'intérieur) Le scénario de film d'espionnage à rebondissements loufoques et tout à fait invraisemblables est tenu de bout en bout dans un rythme haletant. Les clins d’œil multiples au cinéma, à la bande dessinée pourraient à eux seuls faire l'objet d'un article, je vous laisse les découvrir... J'ai éclaté de rire plusieurs fois, je vous conseille chaudement ce second tome.
By Jove !! Tout le monde n'y a-t-il vu qu'un même esprit ? La ligne claire et l'espionnage ne sont-ils que l'apanage de nos Londoniens voyageurs, mille sabords ?!! Il est vrai que le clin d'oeil est aisé et qu'il n'a jamais été aussi facile pour dire d'une série, de façon catégorique, en parlant des héros de Jacobs : on aime ou on n’aime pas !! Point. Pourrait-on dire la même chose de Kaplan et Masson ? Les commentaires ci-dessous tendent à dire que non. On voit que les adeptes de la ligne claire ne sont pas nombreux, mais qu'ils ont tout de même fait le pas pour K & M. Le scénario est pourtant dans la lignée des romans d'espionnage des années 50, et si les personnages sont aussi peu expressifs dans leurs émotions, n'est-ce pas dû à la période du récit ? Où l'homme se devait d'être fort et inébranlable (sans jeu de mot ...), un pourvoyeur de ressources ? Les codes d'aujourd'hui doivent-ils être employés dans des récits du passé ? Je ne nie pas les sentiments masculins de l'époque, je me demande si leur étalage devait se faire en place publique ? Avez-vous vu James Bond affaibli par ses sentiments lorsqu'il était incarné par Sean Connery ? De là à dire que le scénariste a fait exprès de désensibiliser ces personnages ... Ce n'est donc pas forcément une faute de goût de la part du scénariste, qui s'emploie à rythmer son récit, car il n'y qu'un tome après tout. Quand au rôle féminin, voir plus loin ... Pour revenir au scénario, il est donc effectivement très rythmé, avec peu de temps morts, et le dessin joue un grand rôle dans cette sensation d'urgence. Car il est très réussi ce dessin. Non seulement dans les décors et les détails, comme ça a été dit déjà, mais aussi et surtout dans la dynamique des personnages. Il est très difficile de faire "vivre" un personnage. De lui donner du mouvement. Souvenez-vous de ces lignes de mouvement qui abondaient dans nos BDs il y a 20 ans. Aujourd'hui, vous le verrez moins car les graphismes ont évolués, mais ça reste un exercice difficile pour beaucoup de faire bouger son personnage sans cet artifice. Les personnages en mouvement, dans Kaplan et Masson, sont bougrement crédibles ! Le ninja qui saute des escaliers sort de l'image ! Et d'autres dessins encore rendent honneur au dessinateur à ce sujet. Quand on surcharge son dessin de traits et de détails, on peut "camoufler" les défauts. Pas avec la ligne claire. On réussit ou pas. Le personnage est statique ou ne l'est pas. Blake et Mortimer l'étaient. Kaplan et Masson ne le sont pas. C'était un peu long à expliquer, mais c'est donc surtout pour cette raison, un dessin réussi et maîtrisé (au profit d'une histoire plaisante et effectivement en un seul tome), que je recommande cette BD aboutie et agréable. Quant à la présence de la secrétaire potiche et bien gaulée, n'était-ce pas aussi un passage obligé dans les romans d'espionnage des années 50 ? A partir de quel album Blake et Mortimer ont-ils eu droit à une présence féminine ? Quel opus de 007 a vu arriver une femme pouvant être l'égal de notre agent anglais ? Le scénariste n'est peut être pas aussi décalé que ça après tout, hmm ? Heaven !! A moins que tout ça n'ait un rapport avec les femmes anglaises ... Bonne lecture.
C’est suite aux nombreuses critiques positives sur ce premier album de « Kaplan & Masson » que je me suis décidé à le lire. Franchement, je n’étais pas trop motivé à feuilleter « La théorie du chaos » car je n’apprécie pas vraiment la ligne claire. Mais bon, j’avais espoir que le scénario m’enthousiasme. Hélas, mille fois hélas, ce ne fut pas le cas ! L’histoire se résume en seule ligne : après la seconde guerre mondiale et à l’aube d’une conférence ayant pour but d’éviter la prolifération de l’arme atomique, plusieurs savants qui ont participé à la création de cette arme ultime sont assassinés un par un. Par qui et pourquoi ? C’est ce que nous proposent de découvrir Didier Convard (au scénario) et Jean-Christophe Thibert… Fascinant, non ? Eh bien non ! Parce que ce récit n’est -à mon avis- guère original et parce qu’il n’y aucune surprise ! Dans ce premier tome, je n’ai trouvé aucun suspens, aucune scène qui m’a tenu en haleine ou m’a arraché des frissons. Tout dans cette bd est lisse, même les personnages principaux ne me sont pas apparus attachants : Masson semble peu ému voire indifférent à la disparition de ses proches, la secrétaire sexy y apparaît comme la parfaite compagne stéréotypée des années 50 et semble avoir été mise dans ce récit pour éviter qu’on compare cette série avec « Blake et Mortimer »… Eh bien non encore ! Parce que les nombreux bavardages entre les protagonistes m’ont saoûlé… Dans cette BD, ça cause tellement d’ailleurs que j’ai eu envie à maintes fois de tourner les pages à la va-vite pour voir si la situation évoluait ! Encore heureux que les auteurs aient évité les voix-off à la « Blake et Mortimer » sinon j’aurais abandonné cette lecture ! Tiens, en parlant de « Blake et Mortimer », « Kaplan & Masson » rappelle beaucoup cette série : Deux personnages principaux masculins, mise en couleurs, récit d'espionnage, ligne claire… mais mise en scène un peu plus dynamique, on dirait du « Blake et Mortimer » en plus moderne ! De ma lecture de ce premier tome de « Kaplan & Masson », je n’en ai pratiquement rien retenu de ce récit policier/d’espionnage qui m’a pratiquement désintéressé et qui ne m’a procuré aucune émotion… Reste que le dessin de Jean-Christophe devrait combler ceux qui aiment la ligne claire. Quant à l’histoire, je vous laisse juge étant donné que de nombreux autres lecteurs l’ont apprécié…
Dieu sait que j'avais peur en entamant cette lecture de revivre le cauchemar d'un Blake et Mortimer modernisé. On a quand même évité le pire malgré la ligne claire ! Sans rire, cette bd est d'une excellente facture. Les dialogues sont véritablement travaillés et de haut niveau. Le scénario est bien construit avec ce qu'il faut de rebondissements tout en gardant une logique implacable liée à la théorie du chaos. Il y a même des fausses pistes plutôt intéressantes à suivre car le lecteur se fera avoir. Les explications scientifiques sont données de manière intelligente. On a de la bd qui ne prend pas pour des imbéciles ses lecteurs. Le niveau monte ... Et puis, le professeur se laisse tenter par sa secrétaire. Il y a un peu de fun et de dépoussiérage qui rompt avec le mythe d'antan. Le contexte de la guerre froide est plutôt bien exploité. On pourra également faire connaissance avec des personnages secondaires plutôt intéressants. Cela donne envie de lire la suite pour d'autres aventures de cet acabit.
Je rejoins pour beaucoup ce qu'a dit Roedlingen, ne vous étonnez donc pas d'un plagiat évident qui n'aurait comme source que le même ressenti. Tout d'abord, le dessin est agréablement rétro. Il suggère sans équivoque les années 1950. Bien que d'ordinaire je sois peu attiré par la ligne claire, je reconnais volontiers une grande maîtrise du dessinateur dans ce domaine. Fort heureusement, ce dernier a eu la bonne idée d'inclure moult détails dans les cases et qui rendent envisageable leur contemplation. Les faciès bénéficient quant à eux d'un traitement dans la même veine que le reste, c'est donc un bon point. Ce qui m'a dérangé en revanche, c'est plus ou moins tout le reste. Sans être mauvais, ce premier tome n'atteint pas des sommets en termes de scénario ou de développement des personnages. Ces derniers bénéficient d'une psychologie réduite au minimum syndical pour rendre l'aventure agréable. L'allusion au rôle du personnage féminin ne me parle pas plus que ça puisque ma culture BD est loin d'être exhaustive ; cependant je trouve qu'il dessert plus l'histoire qu'autre chose. En effet, les auteurs n'hésitent pas à nous resservir le poncif de la secrétaire bien foutue engagée uniquement pour son physique. De la part d'un physicien réputé mondialement ça la fout mal, du moins telle est mon opinion. Les conséquences de cet état de faits sont malheureusement prévisibles. Un autre aspect de la psychologie qui m'a dérouté est le peu d'émotion exprimée. Venant de perdre deux personnes qui lui étaient plus ou moins chères, le héros fait preuve d'un stoïcisme remarquable. Incompréhensible pour ma part. Un dernier mot sur le scénario. La répétition n'entache pas le plaisir puisque les auteurs ont su s'arrêter à temps. Cependant, comme l'a également souligné Roedlingen, l'évasion du professeur se voit à mille lieux mais reste étonnante d'un point de vue scénaristique. Mais pour ne pas rester sur un a priori négatif, je me dois de signaler les deux points forts de l'album. D'une part le rythme rapide dont bénéficie l'histoire, d'autre part sa narration dont la fluidité est grandement appréciée. Dans l'ensemble, malgré des personnages un peu niais et un scénario qui manque de punch, la lecture de Kaplan et Masson m'a fait passer un agréable moment. J'espère cependant que ce premier tome ouvre la voie à une suite plus palpitante.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de la ligne claire... Du coup, j'ai été un peu dérouté au début, mais l'oeil s'y fait rapidement et à vrai dire je n'ai pas été déçu par ce premier album. On entre très vite dans l'histoire. Le scénario, même s'il est simple, tient parfaitement la route et on passe un agréable moment. Les amateurs de films d'espionnage des années 50-60 y trouveront certainement leur bonheur. Espérons que les albums suivants seront de la même valeur... voire mieux ! Qui sait ? Autre côté positif, le fait que chaque album raconte une histoire différente. Un peu marre des séries à rallonge !
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