Kaplan & Masson

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 12 avis)

Un savant mène l'enquête avec un as des services secrets.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Ligne Claire

Albert Bernstein, créateur de la bombe atomique est assassiné la veille d'un congrès sur la paix, qu'il avait lui même initié. Les savants ayant participé à l'élaboration de la bombe H disparaissent petit à petit. Un duo de choc, Kaplan -des services secrets français- et Nathan Masson- scientifique très séduisant-, mène l'enquète. Les savants, confinés à Paris devront rejoindre le Canada où un milliardaire excentrique les attend.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Septembre 2009
Statut histoire Une histoire par tome 2 tomes parus

Couverture de la série Kaplan & Masson © Glénat 2009
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 12 avis)
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11/09/2009 | herve
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Par Walger
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Scénario original. Dessins très travaillés. Tenues et décors divers bien documentés. Bravo !

24/01/2024 (MAJ le 24/01/2024) (modifier)
Par canarde
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
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Je viens de lire le second tome et c'est de la balle. Autant le premier m'avait laissé de glace, je n'avais même pas daigné écrire un avis pensant que ce n'était de toute façon pas pour moi, autant ici, j'applaudis des deux mains (mais comment faire avec une seule d'ailleurs?) En effet c'est une ligne claire dynamique, avec quelques ombres pour donner un peu de relief, et des postures pleines d'aisance et d'expression (dommage que je ne puisse pas ajouter des cases à la galerie : on a par exemple deux seconds couteaux d'1m80 pliés à l'arrière d'une Fiat minuscule, une poursuite à l'intérieur d'un train, un espion empoté qui tombe d'une corniche dans un canal avec tout son attirail d'écoute ...) Les traits aux courbes élégantes mettent en scène des voitures et des complets vestons de l'après guerre, sur un papier mat, aux couleurs très BCBG. Les décors (Rome, Vicence et Venise, essentiellement) sont parfaits. Cet univers très bien tenu vient se prendre en pleine poire des dialogues très proches de ceux d'Audiard (par exemple dans un talkie-walkie gros comme un magnum de champagne "Flageolet à rose des vents : effectif au complet." ou "Rhha, j'arrive pas à fermer le gilet, le rococo, ça me boudine !") et un comique de situation bien mis en scène (une brochette de types qui pissent au bord de la route, la cravate sur l'épaule, un type qui serre les dents dans une grimace très bien vue pour débloquer les écrous grippés d'une roue de fourgon Volkswagen, pendant que les autres l'engueulent depuis l'intérieur) Le scénario de film d'espionnage à rebondissements loufoques et tout à fait invraisemblables est tenu de bout en bout dans un rythme haletant. Les clins d’œil multiples au cinéma, à la bande dessinée pourraient à eux seuls faire l'objet d'un article, je vous laisse les découvrir... J'ai éclaté de rire plusieurs fois, je vous conseille chaudement ce second tome.

16/05/2016 (modifier)

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de la ligne claire... Du coup, j'ai été un peu dérouté au début, mais l'oeil s'y fait rapidement et à vrai dire je n'ai pas été déçu par ce premier album. On entre très vite dans l'histoire. Le scénario, même s'il est simple, tient parfaitement la route et on passe un agréable moment. Les amateurs de films d'espionnage des années 50-60 y trouveront certainement leur bonheur. Espérons que les albums suivants seront de la même valeur... voire mieux ! Qui sait ? Autre côté positif, le fait que chaque album raconte une histoire différente. Un peu marre des séries à rallonge !

07/10/2009 (modifier)
Par herve
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur herve

Un scientifique allié à un as des services secrets, cela ne vous rappelle rien ? Bon sang mais c'est bien sûr ! Eh oui, beaucoup l'ont imaginée mais Didier Convard l'a faite, cette transposition des aventures de Blake et Mortimer dans notre hexagone des années 50, se référant ainsi aux années fastes des plus british de nos héros franco-belges. Et avec quelle maestria Convard a mené la danse ! Un dessin tout à fait remarquable de Jean Christophe Thibert, qui a su adapter son trait si particulier (rappelez-vous il avait signé cette formidable trilogie, euh... ramenée à deux volumes, intitulée Le marteau des sorcières) aux canons de la bd style ligne claire de la bd franco-belge. J'ai été plus que séduit par son dessin et par le scénario de Convard. Kaplan, évidemment tiré d'un film d'Hitchcock, représente la synthèse d'un Pradier style Jacobs, et d'un Gabin, style Audiard. Un album réussi, qui m'a fait sourire (Ah ! La liaison entre Masson et sa secrétaire reste un grand moment de l'album et déroge à la loi de 1949 qui régissait les albums de l'époque des années 50 auquel il se rattache) et qui plaira sans nul doute aussi bien aux jeunes générations qu'aux plus anciennes par la nostalgie qu'il dégage. Une indéniable réussite que je ne peux que saluer (en outre, l'histoire se conclue en un seul volume). Bravo aux auteurs.

11/09/2009 (modifier)