Harry Dickson
Créé par Jean Ray dans les années 30 pour imiter les romans anglais, Harry Dickson, celui que l'on surnomme le Sherlock Holmes américain, s'attaque à tous les mystères, de préférence étranges. Le téléphone sonne ?... Une nouvelle affaire pour Dickson !!
1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Angleterre Détectives privés Ecole Duperré Iles Britanniques Ligne Claire Whodunit
Le scénario, calqué ou librement adapté des romans de Jean Ray, met en scène le détective Harry Disckson aux prises avec une organisation sulfureuse et malhonnête (La Bande de l'Araignée) et notamment avec la belle Georgette Cuvelier, la chef de la bande. Ce qui fait le piquant de la série, c'est l'attraction que les deux ennemis ont l'un envers l'autre. Bien qu'adversaires acharnés, ils ont une relation amoureuse "épisodique" ! Ces deux-là s'aiment, mais se tirent dessus ! Harry est secondé par son fidèle "élève" Tom Wills. Tom est bien sûr un jeune homme volontaire, mais impétueux et quelques fois candide. Il apprend aux cotés de son maître et devient au fil de la série un personnage important. Harry Dickson, célèbre et reconnu dans toute l'Angleterre (et même au delà) entretient des relations cordiales avec Scotland Yard, qui n'hésite pas, en la personne du Super-Intendant Goodfied, de faire appel à ces services quand le cas est désespéré, ce qui arrive très souvent ! Harry Dickson n'est pas insensible aux charmes de la gente féminine. Pour preuve, sa relation "spéciale" avec Georgette Cuvelier ou les clientes de son agence... Toutes ces aventures emmènent Harry et ses amis dans de nombreux pays, en particulier en France, en Allemagne, en Afrique, en URSS, etc. Ces voyages se font grâce à différents moyens de transport. Contrairement à Sherlock Holmes et son vieil assistant, Harry Dickson est un détective "physique" et n'hésite pas à payer de sa personne ou à prendre des risques. Ces aventures ne sont pas seulement des énigmes intellectuelles et demandent d'avoir toujours sur soi une arme propre en parfait état et des munitions à volonté ! Resumé provenant du site http://harrydickson.free.fr
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Date de parution | Janvier 1986 |
Statut histoire | Une histoire par tome 13 tomes parus |
Les avis
J’ai toujours aimé Harry Dickson. Mais là, c’est pas possible. Des histoires sans queue ni tête, d’innombrables fautes d’orthographe, des erreurs dans les renvois, n’importe quoi de banal dans les chutes ! Un peu moins sévère pour les dessins - pourtant pas bien originaux…
Ou cette série a beaucoup vieilli ou ce n’est pas du tout ma tasse de thé. L’inspiration puisée dans Sherlock Holmes dépasse les bornes (mêmes habitudes, même lieu d’habitation, même fonctionnement intellectuel…). Ca enlève beaucoup d’intérêt au duo d’enquêteurs et aux énigmes qu’ils ont à résoudre, mystères fortement imprégnés de mysticisme : savant fou, démon en liberté, jeune femme possédée, landes sauvages battue par les vents… Nos enquêteurs à la « Sherlock » ont trop peu de charisme et s’expriment dans une langue peu naturelle. Tout est raide dans cette série. Malgré tout, j’ai aimé le dessin détaillé qui utilise la ligne claire. A l’inverse, la colorisation gâche un peu... Au final, je ne recommande pas du tout. Je l’ai lu par curiosité mais ça s’arrête là !
Du grand guignol à l'état pur ! Les aventures d'Harry Dickson relèvent du roman feuilleton le plus basique. Les intrigues ne reculent devant aucune invraisemblance pour tenir le lecteur en haleine, leurs rebondissements s'enchaînent à un rythme effréné et les ficelles scénaristiques sont dignes de Ponson du Terrail. Aucun risque de migraine, on est dans le cliché intégral : les héros sont héroïques et les méchants fort retors sont punis à la fin (sauf la belle Georgette Cuvelier, aussi increvable qu'Olrik). Nulle subtilité, mais tout cela ne prétend pas être sérieux, et au final, ces récits virevoltants sont divertissants. Le plus agaçant, en-dehors des scénarios vite oubliés, relève des dialogues. Je ne sais pas si Christian Vanderhaeghe est francophone, mais ses dialogues sonnent souvent faux et pompeux comme s'ils avaient été traduits sans subtilité. De nombreuses BD néerlandaises soufrent du même défaut, d'où mes interrogation sur la langue d'origine… Le principal attrait de la série tient dans la maîtrise très correcte de la ligne claire dont Pascal Zanon, puis son successeur Philippe Chapelle (à partir du tome 9) font preuve. Leur style lorgne ouvertement vers les aventures de Blake et Mortimer. Les personnages sont un peu trop raides et leurs visages inexpressifs, mais les dessinateurs se rattrapent par des décors aussi variés que fouillés et par leur goût pour les belles voitures de collection. Cette série n'est pas indispensable, mais elle a tout pour plaire aux amateurs de ligne claire. Les histoires, quant à elles, sont plutôt écrites pour des préadolescents pas trop exigeants.
Héros de la littérature populaire, Harry Dickson, malgré une création confuse, est devenu un monument de la littérature policière et fantastique. Ses aventures se déroulant dans le Londres des années 20, sont typiques de cette époque, remplies de coups de théâtre et de sensationnel chers à la littérature feuilletonesque, auxquels s'ajoute l'irruption du surnaturel. Probablement créées par un auteur allemand inconnu, ces aventures furent traduites du néerlandais en français par Jean Ray, qui bien vite lassé de ces traductions sans génie avec un héros falot, finit par améliorer le style insipide en réécrivant ces histoires et en réinventant complètement le personnage. Ce travail sera souvent d'une qualité bien supérieure à ce que connaissait ce type de fascicule à 4 sous. Sur 178 aventures publiées, on estime à 105 celles qui furent écrites par Jean Ray, et dont Marabout a dans les années 70 réédité en poche plusieurs récits. La BD ne pouvait passer à côté d'un tel héros, mais l'adapter n'était pas si facile que ça. C'est ce qui explique cette adaptation assez libre (période ramenée aux années 30 précédant la guerre) qui occulte un peu le côté surnaturel faisant l'originalité des romans. Elle est cependant de qualité, notamment pour les dessins clairs de Zanon, un peu dans le style de Jacobs, utilisant un graphisme Ligne Claire très séduisant bien qu'accusant parfois une certaine raideur. Les décors sont précis, et surtout les voitures sont d'une fidélité exemplaire. Les scénarios reflètent l'univers riche de Jean Ray, avec des décors inquiétants du Londres brumeux, ses criminels déments tels le Pr Flax ou la bande de l'Araignée, et ses relents de mystères. Le ton est beaucoup plus proche du genre policier que du fantastique, et Harry et son acolyte Tom Wills sont par bien des points une démarcation de Holmes et Watson, mais dans un contexte plus moderne (pas d'aspect Victorien). Une bonne série de détente.
Voici 8 tomes narrant les aventures d’un détective aventurier, de son si utile bras droit mais surtout de cette française diabolique, car une fois de plus que serait cette série sans la « méchante » ! Série ancienne, "Harry Dickson" ne souffre curieusement pas de l’âge, les intrigues entrainent le lecteur d’aujourd’hui, certainement avec moins de conviction car il ne faut pas non plus chercher l’originalité excessive, mais suffisamment pour se lire sans soupirer de platitude. Il faut comprendre que cette série commence dans les années 80 soit bien après les aventures de Blake et Mortimer dont elle reprend les codes pour s’achever en 2004 ! Alors qu’on croirait voir de l’album classique des années 60 à 80. Chaque tome dispose d’une construction similaire, construction d’une intrigue, développement de la complexité et des difficultés et résolution enfin d’album. Les tomes 6 et 7 font exception avec une histoire en diptyque permettant une résolution moins rapide. Si les intrigues sont inégales (bien aimé les tomes 1,3, 4, 6-7), il n’en reste pas moins une constante, chaque aventure se lit sans quitter l’album ! Certes nos « gentils » désespérément classiques n’attirent pas l’identification, mais au second degré et avec une excellente méchante craquante, les aventures se lisent avec un sourire et une odeur de vieux modèle sympathique. Graphiquement la ligne claire de qualité n’engendre pas de surprise, un soin particulier apporté aux véhicules fait plaisir à l’œil. Le style parfaitement maitrisé permet une bonne fluidité et une bonne compréhension par un juste équilibre entre détail et simplification. Au final je trouve les contributeurs très durs avec cette série, Evidemment il ne s’agit pas de la série du siècle, mais d’une bonne filiation avec Jacobs. Le ton prend un style différent, moins scientifique mais l’ambiance délicieusement feutrée permet de passer un bon moment de lecture. Pas question de les voir partir de ma bibliothèque personnelle, Cette série me semble un bon investissement que l’on pourra relire avec tendresse dans des soirées d’hiver.
"Harry Dickson" est pour moi la bande dessinée type que l'on emprunte à la bibliothèque. C'est suffisamment intéressant pour qu'on ait envie de la lire jusqu'au bout mais pas assez pour souhaiter la posséder à tout prix. Je trouve le dessin assez beau (ex: les véhicules) mais très classique et rigide... Dommage. Le second reproche que je peux faire pour cette BD est que, malheureusement, chaque histoire (1 par album) a une bonne intrigue mais tout se résout trop facilement. Je m'explique: sur une cinquantaine de pages, le mystère à résoudre apparaît, il grandit toujours plus, les ennuis augmentent pour Dickson, puis en 2 coups de cuillère à pot (10 pages maximum) toute l'affaire est résolue... Aïe c'est dommage... "Harry Dickson" manque de piment et d'originalité et malgré sa première apparition dans les années 80, son graphisme fait déjà "vieux". N'achetez pas cette BD, empruntez-la plutôt. Vous passerez un moment agréable. Si vous passez à côté, n'ayez aucun regret.
Quelle déception ! Comme on surnomme Harry Dickson le Sherlock Holmes américain, je pensais que j'allais lire de bonnes enquêtes policières, mais ce ne sont que des histoires d'aventures avec deux ou trois mystères à résoudre. Ce n'est pas captivant et le scénario est souvent très (trop) classique. Je me suis ennuyé à la lecture de la plupart des albums et j'espère pour Jean Ray que ses romans sont mieux que les adaptations en bd. L'un des problèmes de la série est que son héros manque d'éclat contrairement à d'autres enquêteurs comme Nestor Burma par exemple. Je pourrais dire la même chose pour Georgette Cuvelier, l'ennemie principale de la série qui est inintéressante et ça m'énerve de toujours la voir à chaque album. Elle ne pourrait pas disparaître le temps d'un ou deux albums ?
Fille naturelle de Hergé et Jacobs, cette série est par trop inégale. Le tome 8 ne donne pas, hélas, l'envie d'attendre un tome suivant de la même veine : scénario extravagant (certes, c'est de la science fiction à tendance ésotérique), dessins statiques voire figés, visages se ressemblant tous, couleurs criardes, et impression sur un papier d'une minceur qui rappelle les BD à 2 euros. Revenez aux premiers tomes, ou espérez une prochaine mouture plus fine, plus convaincante, qui par exemple jouerait plus sur les relations complexes Harry / Georgette, sur une meilleure complémentarité entre Harry et Tom...
Ce cher Harry fait son apparition dans "Charlie Mensuel" n° 37 d'Avril 1985. Basée sur des romans de Jean Ray dont les intrigues se passaient dans les années 20, cette série est un peu plus "contemporaine". En effet, elle se "promène" dans les années 30 ; quasi à l'aube de ce qui sera la seconde guerre mondiale. Aux commandes graphiques : Zanon (et sa pipe !) que je rencontre souvent lors de festivals. Toujours de bonne humeur, le mot pour rire, disponible. Un Monsieur ! Zanon qui -au départ- a un trait fortement inspiré de E.P. Jacobs (Blake et Mortimer) -avec quelques "raideurs" de style dues à ses débuts en BD. Mais tout cela est mêlé dans une très bonne et belle atmosphère qui restitue à mes yeux la dramaturgie des textes originaux. Et je me plais bien à suivre Harry et son fidèle copain Tom, qui se "cognent" à nombre d'organisations criminelles "de ce temps-là". Bon dessin, intrigues de très bonnes tenue, atmosphère art-déco d'époque, charme, style et action. Un savoureux cocktail à déguster au coin d'un bon feu. Cote réelle : 3,5/5
Dessins remarquable de précision ( voitures entre autres) mais de style ancien, type Jacobs. Histoires folles mais c'est la loi du style. Jean Ray n'est plus là que pour le titre. Et le fantastique de Jean Ray n'existe pas. Mais passerait-il en B.D.? Les auteurs sont des amateurs et connaisseurs de voitures anciennes... Par contre les dialogues sont souvent assez pauvres...
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