Pulp stories
Polar sombre où se croisent tueur à gage, détective privé accro au jack daniels, flic louche, "nettoyeurs", financier escroc, receleur dandy et autres.
Auteurs italiens Détectives privés Les petits éditeurs indépendants
Jack Traxler est détective privé. Le cliché même du privé : mal rasé, carburant au whisky, attendant les jambes croisées sur son bureau qu'un client passe le pas de la porte de son bureau. Une jeune femme se présente à Traxler. Elle soupçonne son époux, Benjamin Donovan, un magnat de la finance, de la tromper. Aussi recourt-elle aux services de Traxler qu'elle charge de suivre son mari. Une banale affaire d'adultère comme j'en ai vu des dizaines, se dit alors Traxler. Pas tout à fait : il se rend vite compte que la maîtresse de Donovan ne lui est pas inconnue !
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Date de parution | 02 Juillet 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ah ! la bonne lecture que voilà ! L’ambiance est très noire. Traxler, détective privé carburant au Jack Daniels, qui n'est pas sans rappeler l'Alack Sinner de Muñoz et Sampayo, est engagé pour ce qu’il ne pense être qu’une banale affaire d’adultère. Il se trouve toutefois coincé dans un engrenage tel qu’il n’a d’autre choix que de se tourner vers Giusti, un vieil ami, tueur à gages de profession. Ce dernier a, pour sa part, des airs de Samuel L. Jackson dans Pulp Fiction, vu le costume-cravate noir et le petit discours rituel avant l’exécution de ses cibles. La chasse à l’homme est alors ouverte. A deux, ils se mettent à traquer le responsable des malheurs de Traxler, qui se trouve être l’un des « contrats » de Giusti. D’autres personnages entrent alors en scène, allant du flic louche au financier escroc, en passant par les receleurs et autres « nettoyeurs ». Le scénario est bien ficelé, sans être révolutionnaire. L’on suit les différents personnages dont les routes se croisent, rythmées par quelques spectaculaires fusillades. Le dessin est, quant à lui, incroyablement beau. Du grand art ! Un noir et blanc bien tranché. L’on pense alors à Frank Miller. Mais les personnages de Rossi n’ont pas le côté caricatural de ceux de Miller – et, à mon sens, c’est tant mieux! Concernant le support, il s’agit d’un petit format à l’impression peut-être un peu « cheap », mais – et c’est là la conséquence positive – le prix s’en ressent : 12 € pour 160 pages de pur plaisir, à mon sens, c’est une bonne affaire !
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