Geek & Girly
Quentin, un jeune playboy invétéré, relève le défi d'être le premier à compléter un jeu de drague qui fait fureur sur Internet. Il est loin de se douter que son mystérieux créateur est en vérité une créatrice, Mathilde, une fille de sa classe à laquelle il n'a jamais daigné accorder son attention - jusqu'à maintenant.
Geeks Jeux vidéo La BD au féminin Manfra ou Franga
Quentin, un jeune playboy invétéré, relève le défi d'être le premier à compléter un jeu de drague qui fait fureur sur Internet. Il est loin de se douter que son mystérieux créateur est en vérité une créatrice, Mathilde, une fille de sa classe à laquelle il n'a jamais daigné accorder son attention - jusqu'à maintenant. Entre eux se trame alors un jeu de séduction dont les règles ne sont pas aussi simples que dans la réalité virtuelle... ni aussi indulgentes. C'est qu'en amour, on n'a pas toujours droit à des vies supplémentaires.
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Date de parution | 23 Septembre 2009 |
Statut histoire | Série abandonnée 2 tomes parus |
Les avis
Hé be voilà! J'ai beaucoup aimé le premier, j'attendais le 2e et je ne suis pas déçue ! Franchement, combien de bd parlent à la fois à la geek, la fleur bleue et la castagneuse en vous ? Celui-là relève le défi haut la main :) Les auteurs jouent habilement sur les clichés de shojo, et les détournent subtilement à leur sauce ; car ne vous y laissez pas prendre, c'est bien de détournement dont il s'agit, le 2e tome me l'a confirmé et le 3e sera j'espère toujours plus dans la relecture :) Le style graphique est sympa, le découpage très bon, les couleurs acidulées m'ont bien plu aussi :) Quand à la trame, je ne comprends pas vraiment les commentaires laissés jusqu'ici (c'est pour ça que je poste d'ailleurs) parce que le pastiche me semble à moi évident... Les private joke de geek qui émaillent l'album m'ont bien plu aussi, si ça ne vous parle pas, remettez vous au niveau ! Un vrai geek ne se contente pas de jouer à Warcraft ;) (mention spéciale à Mary Sue, il fallait y penser : faire du concept bien connu un vrai personnage) J'ai beau être une habituée des shôjos, j'avoue ne pas prédire comment la vie amoureuse de Mathilde va s'épanouir ! La suite la suite, je veux savoir si la geekette trouvera l'amour !
Ayant acheté le 1er volume au cours d'une convention bien connue des fans du Japon début juillet, j'ai été attiré par la couverture assez pétillante. Je me suis dit "pourquoi pas" ? Après tout, je suis un geek ! A priori, je ne suis pas dans la cible "jeune adolescente" visée mais il en faut plus pour me rebuter (j'ai déjà aimé des œuvres "pour filles"). Hélas j'ai assez vite déchanté... Le graphisme n'est pas mal : très "manga", très coloré et "girly" (mais c'est le public cible), ça peut coller au format et ça reste très expressif et "fun", quoique parfois trop simpliste et too much dans la caricature. L'histoire, elle, est d'une platitude totale, comme les personnages : une succession de clichés "types" des films pour ado se croisent dans un lycée tout beau tout propre : le cancre playboy hyper caricatural (look tektonic, ahuri, superficiel - il l'est tellement que ce n'est même pas drôle), le "beau gosse" fan de manga intello et fils à papa, l'héroïne geekette étant la moins catastrophique (et bien sûr, la belle blonde meilleure amie qui rougit tout le temps, toute de rose vêtue). On s'attend à peu près à tout, on s'attache mal aux personnages très fades et l'histoire ne transcende pas par son intrigue. Même le côté "geek" frôle de trop près la caricature... Au-delà de ça, le livre relève parfois de la private joke entre les auteures et le lecteur non "mangaphile" risque de se sentir déstabilisé. Donc, un manga "francisé" en couleurs qui conviendra aux jeunes filles fans des fictions d'ado voulant passer un moment sympa sans se prendre la tête. Pour ma part, bof bof...
L’album se formalise par un petit format très coloré garni de peu de pages. L’album est très coloré et très rose. Le dessin est dans le style manga pour les expressions (avec les gouttes de sueur, les points d’exclamation et autres codes) mais un trait plus construit et des décors plus fouillés que dans le manga adolescent. La structure des planches est découpée et dynamique, on sent vraiment le dessinateur dans la culture nippone. La colorisation est très « fille », j’entends par là couleurs diluées pâles avoisinant le rose en tonalité majeure. Le scénario est basique, tout se joue hors des cours, les personnages sont le bel intello fils à papa, le cancre bellâtre dragueur, la semi gothique consciencieuse ayant une face cachée, et quelques autres négligeables. Ce triptyque tourne autour d’un jeu de drague virtuel. Le rendu mélange parfois des scènes réelles et des scènes de MMPORG faisant une quête (pas mal rendu au demeurant). L’ensemble est plat et banal : les personnages m’énervent par leur simplicité et leur platitude, tout est cousu de fil blanc. Maintenant un jeune lectorat pourra se passionner en sachant si notre héros arrivera à débloquer le super niveau secret mythique ayant comme personnage un personnage IRL… Bof…
Geek, voilà un mot qui attire automatiquement mon attention puisque j'en suis un (quoique visiblement, il faille de plus en plus être accroc au MMORPG pour être considéré comme un "vrai" geek... Je me fais vieux...). Les premières pages de cette nouvelle série ont suffi à attiser le feu de ma curiosité puisque le design graphique et la thématique y sont celles d'un jeu vidéo imaginaire. Ceci étant dit, au bout d'un chapitre, j'avais quand même pas mal déchanté. L'ambiance y était trop collégienne pour moi. Le graphisme rappelle ceux de certains blogs de dessinateurs très influencés par les mangas et adeptes de colorisation informatique. J'avoue ne pas avoir été charmé, les décors vides et les personnages clichés m'ont un peu déçu. C'est surtout le personnage de Quentin, trop caricatural et limite pénible, qui m'a rebuté. Difficile de s'y attacher, et même de le trouver drôle. Baptiste, le second rôle, m'a également agacé par ses clichés trop souvent vus et revus dans les mangas : le bel intello glacé à lunettes carrées qu'il repousse en permanence du doigt. Mais l'héroïne, Mathilde, a un style visuel suffisamment original qui me plait bien. Et c'est par son biais et à partir du moment où le récit s'attache à elle et à ses proches que j'ai commencé à apprécier un peu ma lecture. Son univers de geekette est plaisant et parlera sans aucun doute aux jeunes lecteurs. On s'attache à elle et on a envie de la voir heureuse. Le mystère entourant le passé amoureux de Baptiste et l'intriguante Estelle donnent en outre envie de savoir la suite. C'est donc une BD un peu trop adolescente pour moi, trop convenue par bien des aspects et dont le graphisme manque encore d'aisance et de soin, mais j'ai trouvé sa lecture relativement agréable à partir d'un certain point et je lirais probablement la suite par curiosité.
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