Mathilde
À l'aube de ses 25 ans, Mathilde, une jeune Parisienne dynamique et spontanée, caresse le doux rêve de devenir écrivain.
La BD au féminin Les Roux ! Manfra ou Franga Paris
En attendant le succès, elle vit de son boulot de caissière. Mais cela fait des mois qu'elle n'écrit plus une ligne et que sa relation avec Julien bat de l'aile. En pleine remise en question, Mathilde ignore que son petit quotidien s'apprête à changer du tout au tout...
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Date de parution | 23 Septembre 2009 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
Un shojo à la française qui n'aura pas su contredire le mauvais apriori que j'en avais avant lecture. Le graphisme de complète influence manga est correct pour les personnages, même s'il est facile de confondre certains personnages masculins peu différenciés. Il est par contre parfois risible concernant les décors. Par exemple, j'ai franchement ri à la vision d'un pigeon en plein vol affreusement moche à un moment donné, ou encore à celle d'une demeure dont la perspective est tellement ratée qu'on dirait plutôt la maison de Barbie qu'autre chose. Il y a un véritable amateurisme dans ce style même s'il réussit à se laisser oublier en se concentrant sur les personnages. A noter aussi qu'il ne faut pas être allergique aux tics visuels japonais qui voient des adultes français se comporter comme des étudiants de Tokyo complexés. Quant à l'histoire, les deux premiers tomes affichent tout le côté nunuche et convenu de shojos comme on en produit en quantités industrielles au Japon. C'est mièvre, sans surprise et assez ennuyeux. Le troisième tome reste dans le même ton mais apporte un changement de situation qui permet de partir vers une nouvelle voie. Dans ce cadre, le quatrième tome amène quelques complications inattendues qui réveillent un peu l'intérêt de lecture mais il n'échappe pas à de belles facilités et des passages très téléphonés. Quant au cinquième tome qui conclut l'histoire et les intrigues en cours, son rythme m'a paru décousu et il n'a pas réussi à me transmettre la moindre émotion alors que c'est visiblement le but grossièrement affiché par la dernière dizaine de pages au discours mi-poétique mi-philosophique. Il est possible que cette série puisse plaire à un public cible très précis mais ce ne sera ni ma fille, probablement trop jeune et qui s'est ennuyée et a lâché la lecture à la fin du tome 2, ni moi qui suis probablement trop âgé et souffrant de ses trop nombreux déjà-vus.
Un scénario qui n'est pas sur vendu. Je m'attendais à avoir une histoire type un peu eau de rose, et c'est bien à ça qu'on se retrouve confronté : les questions existentielles que se posent une jeune adulte de 25 ans quant à la tournure qu'à pris sa vie par rapport à ce qu'elle en attendait. Que ce soit sur sa vie professionnelle que sur sa vie amoureuse. Ça ne casse pas des briques, ça reste prévisible et sans trop de grande surprise mais ça reste agréable à lire. Les dessins sont de type manga et ils sont bien travaillés je trouve. C'est d'ailleurs ce qui m'a attiré d'un premier abord. J'aime bien aussi la colorisation qui va parfaitement avec le thème avec notamment des couleurs chaudes. Par contre, le gros point négatif qui m'a fait descendre la note, c'est l'utilisation « à la manga » de personnages qui se "minimalisent" (qui changent de taille et d'aspect brouillon) ou qui ont des réactions débiles, exagérées ou irréalistes (type départ accéléré d'une pièce ou des pleurs en mode robinet). De truc typiquement manga, mais que je déteste car ça casse le rythme et gâche l'effort de graphisme. Mais ce point est une question de goût et d'autres que moi apprécieront peut être justement cet aspect.
La plupart des lecteurs n’apprécieront sans doute pas cette Mathilde. A première vue, cela ressemble à un shojo mais en format bd à l’européenne. Il faut dire que l’héroïne Mathilde ressemble étrangement à une certaine Candy qui nous fera revivre la nostalgie des années Dorothée au milieu des années 80. Voilà pour l’influence directe. Bref, on pourrait très vite analyser cette série comme une guimauve pour adolescente en mal d’un prince charmant. Il faut dire que le scénario ne casse pas vraiment des briques tant la trame est ultra classique. Il n’y aura pas de surprises ou d’innovations au programme. Pour autant, la lecture demeure agréable pour peu que nous ne soyons pas trop difficiles. Il faut savoir quelques fois apprécier la lecture pop corn.
Ce premier tome de la nouvelle série dessinée par Jenny (déjà auteur de Pink diary) est vraiment très plaisant à tous points de vue. Ca semble un peu niais au premier abord, un truc rose bonbon sur des considérations existentielles d'un autre monde mais en fin de compte, c'est rose bonbon (quand même) mais la vie, les rêves, les délires et les remises en questions de cette jeune femme se lisent très bien. Mathilde fait sa crise de la 25aine et se pose tout un tas de questions : "J'ai fait des études : elles me servent à quoi ? ", "C'est quoi mon rêve à moi ? ", "Qu'est-ce que j'ai fait de ma vie ? ", "Mon avenir est-il tout tracé ?", "La vie peut-elle encore me réserver des surprises ? ". Le dessin de Jenny (mis en couleurs par Mini Ludvin et Sally Salami) est tout mignon, très inspiré manga avec grimaces, gouttes de sueur derrière la tête et autres bouches carrées et yeux en croix, colorisé comme une confiserie mais avec un réel talent pour alterner l'esthétique dans les moments "sérieux" et le caricatural pour ne pas se prendre au sérieux, justement. Un dessin très acidulé en quelque sorte. Les dialogues et monologues font très "vrais", la narration est fluide et ce premier tome nous plante un décor et des personnages sympathiques et attendrissants qui donnent envie de connaître la suite. Le ton est léger et la dérision est présente juste comme il faut. J'ai lu ce premier volume avec un perpétuel petit sourire en coin, c'est plutôt agréable, un petit coup de coeur pour ça tiens ! Une bonne surprise ! Après lecture du T2 : : je n'ai pas vraiment retrouvé la même fraicheur dans ce deuxième volume que dans le premier, point de petit sourire en coin à chaque page. J'ai même eu l'impression que graphiquement, c'était légèrement en dessous (couverture et contenu), je baisse donc ma note d'un point.
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