Au Zinc (Au Rallye)

J'en ai lu des tas, des romans graphique, et celui ci fait sans aucune doute partie des meilleurs ! La narration est habile et ne perd pas le lecteur malgré un coté volontairement décousu, promenant le lecteur d'un personnage à l'autre... Les histoires des différents protagonistes semblent indépendantes, et puis tout se recoupe vers la fin, en convergeant vers un point commun : le café du coin. Le dessin est chouette, et la composition des planches « sans case » me rappelle un peu le style de Will Eisner. Il y a pas mal de « voix off », ce dont je ne suis généralement pas friand, mais sur ce coup-ci ça ne m’a pas du tout dérangé. Une lecture marquante, et un récit qui a réussi à me marquer par ses personnages tellement réels et attachants. Un coup de cœur.

05/10/2010 (modifier)

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Un album sympathique, qui ne mange pas de pain, et qui dépareille un peu chez Warum, éditeur plus "expérimental" d'habitude. Ici ce sont des histoires qui se croisent dans un quartier populaire mais calme de Paris, on a pas mal de plaisir à suivre le parcours de ces différents personnages ordinaires, et assez sympathiques pour la plupart. Je l'avoue, j'ai eu un peu de mal à repérer qui était qui, qui faisait quoi, mais le plaisir de lecture n'en a pas pour autant été gâché, et le dessin de Pierre Place, réaliste et aéré, rend bien les situations, qu'il s'agisse de scènes intimistes ou de scènes d'action. Sympathique, je le répète.

12/03/2010 (modifier)

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Ah les bistrots ! J’aime bien y aller au moins 3 fois par semaine, j’y retrouve des potes et on parle de foot, des femmes et parfois même de peinture ! En fait, ce qui est plaisant dans un café, c’est qu’on peut y trouver des gens de tous milieux sociaux à condition d’éviter ceux à la mode fréquentés par les péteux plus soucieux d’étaler leurs réussites professionnelles que de chercher la parlote avec tout le monde. « Au Rallye » est une chronique sociale ayant pour cadre un café situé dans un quartier populaire (19ème arrondissement de Paris). En fait, Pierre Place nous présente divers portraits de gens, ceux-ci sont des hommes et femmes qui fréquentent le « Rallye » ou y travaillent. Ce récit m’est apparu assez plaisant à lire. Les divers personnages sont plus ou moins intéressants. « Au Rallye » est composé de plusieurs chapitres. Chaque chapitre met en scène un protagoniste clé de la bd pour un dénouement qui forme une histoire complète. Je pense que c’est le genre de one-shot que l’on reparlera dans vingt ans car il nous propose un témoignage de la société de nos jours, du moins en France, ce qui peut être intéressant pour les générations futures… Dans l’état actuel, je n’y ai pas appris grand’chose dans cette bd et je n’ai pas été surpris par les portraits de chaque personnage qui fréquente le « Rallye ». Au niveau du dessin, j’ai eu l’impression d’y lire un album de Will Eisner. En effet, on y retrouve l’absence de cases et une mise en couleurs monochrome caractéristiques des œuvres de l’auteur américain. Le tout forme une bd à la mise en scène très dynamique mais parsemée d’une voix off qui m’a semblé parfois trop envahissante. J’ai découvert avec surprise ce livre avec la mention « sélection officielle du festival d’Angoulême 2010 ». Après lecture, je suis davantage surpris par cette nomination car « Au Rallye » m’est apparu comme une bd assez plaisante à feuilleter mais sans plus. Peut-être que le jury a-t-il été séduit par la façon dont Pierre Place brosse les portraits de ceux qui fréquentent ce café ? Peut-être que le jury s’est dit que c’est une bd qui risque de servir de témoignage de la société française en 2010 pour les générations futures ? Pourquoi pas… mais pour le moment, ce one-shot ne m’a pas marqué plus que ça.

09/01/2010 (modifier)

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Au Rallye est un bar d'un quartier populaire du 19ème arrondissement parisien. C'est le centre de vie de ce roman graphique. On va avoir droit à de multitudes d'histoires urbaines contant les tranches de vie des clients au milieu de la misère. C'est une vraie chronique sociale entre humour, déception, opportunité et embrouilles ... Ca fait un peu histoire d'ivrogne de comptoir. Cependant, je me réjouis qu'il existe encore des lieux de vie et de convivialité où les gens peuvent encore se rencontrer au lieu de s'isoler dans des soirées TV abrutissantes ou pire encore jouer à des jeux vidéos débiles. Les bars ont beaucoup perdu de leur clientèle ces dernières années à cause de cette concurrence qui traduit tout simplement un repli de la société sur elle-même. Leur fermeture sont autant de déchirement au coeur ... Ce qui m'a séduit dans le dessin et dans le graphisme, c'est qu'on a l'impression d'avoir à faire à un Will Eisner à la française. Je n'avais jamais encore vu cela. C'est très manifeste jusque dans la même mise en page. Je ne dis pas que c'est carrément reproduit honteusement. Je pense que c'est intéressant de s'inspirer d'un style d'un auteur qui a marqué la bande dessinée. Le résultat est intéressant. A ma grande surprise, ce titre fait tout de même partie de la sélection officielle du Festival d'Angoulême 2010.

27/09/2009 (MAJ le 07/12/2009) (modifier)

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